Dans son billet sur France Inter, Vincent Dedienne nous parle de l’option théâtre de son ancien lycée, qui est menacée faute de budget.
Il en parle tellement bien que ça a fait bondir mon petit cœur de terminale L option… théâtre (tu ne t’en doutais pas hein).
Ça me donne envie de crier mon amour pour cette matière qui représente bien plus que « des points pour le bac
», parce que c’est un peu l’école de la vie.
J’avais un prof un peu chelou qui nous disait des trucs du genre :
« T’as un chewing-gum ? AH OUAIS ? Bah tu le poses par terre, au milieu de la salle. Maintenant, vous allez danser autour : défoulez-vous sur le chewing-gum. »
Mais même si on me faisait faire ça en cours, même si j’ai pas toujours très bien compris comment faire respirer mes côtes et même si dans les pièces que j’ai dû voir y avait tellement de frifris que mon dossier pour le bac c’était sur la nudité au théâtre, c’était la meilleure option du monde.
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J’y ai appris à connaître un corps que je galérais un peu à apprivoiser, à gérer l’espace, à poser ma voix, et tout un tas de trucs qui me servent encore dans la vie de tous les jours. Je m’y suis fait de très bons potes, et ça a aiguisé ma curiosité et ouvert mon esprit.
Enfin, je m’emballe, mais Vincent Dedienne le dit vachement mieux que moi en fait.
Tout ça pour vous dire à l’unisson avec cette chronique que l’option théâtre, c’est un peu comme le gras : c’est la vie.
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