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Culture

Ces séries que j’aurais dû aimer… sauf qu’au final, non

Est-ce qu’il vous arrive de croire dur comme fer que vous allez aimer une série car sur le papier elle correspond à tous vos critères d’appréciation, et une fois commencée, eh bien, la déception est grande car ça ne vous convient juste pas ?

C’est en regardant les deux premiers épisodes de No Tomorrow que j’ai pensé écrire cet article sur ces séries qui, sur le papier, me plaisent énormément et qui répondent à tous mes critères d’appréciation, mais qui en fait, une fois regardées… ne me plaisent pas.

Et ça me frustre énormément car je ne comprends pas toujours pourquoi, parfois les raisons peuvent être complètement irrationnelles !

Sur le principe, les gens sont souvent attirés par tel ou tel genre artistique. C’est mon cas aussi : je vais plus facilement aimer une comédie optimiste ou un drame humain qu’une série hyper sombre pseudo-réaliste blindée de jurons…

No Tomorrow

« Si on devait mourir demain, qu’est-ce qu’on ferait de plus, qu’est-ce qu’on ferait de moins ? »

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Sur le papier, vraiment, No Tomorrow de la CW condense tout ce que j’aime : une vibe optimiste, de l’humour bon enfant, des héros beaux (ben quoi ?) dont un que j’avais vraiment beaucoup apprécié dans une série précédente, un aspect un peu absurde… en plus, dès le premier épisode, il y avait un karaoké à la fin !

Combo gagnant pour moi, en temps normal.

À lire aussi : J’aime les séries « pour ados » de la CW, et alors ?

Le topo : le monde va bientôt être détruit à cause d’un astéroïde, et comme la fin est proche, Xavier (Joshua Sasse) a dressé une liste d’objectifs à réaliser avant de mourir. Evie (Tori Anderson) qui l’a croisé un jour par hasard et qui, par un autre hasard, le revoit, est mise au courant de la fin du monde, et elle va adopter cette bucket list, pour une autre raison.

Le pitch n’est pas vraiment original, ça reprend l’idée classique du « si tes jours sont comptés, comment les passerais-tu ? », à la Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare ou autres films du type Zombieland. No Tomorrow prend le parti d’y aller à fond dans l’enthousiasme, sans oublier une bonne dose de cynisme.

Et de là, je ne sais pas, je n’ai pas ressenti l’alchimie entre Sasse et Anderson, mais heureusement pour No Tomorrow, la plupart des gens ne partagent pas mon avis. Pourtant, je croyais vraiment apprécier Sasse avec son rôle de Galavant, mais il s’avère que non, il joue trop sur sa plastique pour être intéressant.

Ensuite, j’ai peur que le principe s’essouffle vite, si le duo principal va tout le temps cocher une case après avoir rempli une tâche de leur liste, ça risque de devenir très vite redondant.

Brooklyn Nine-Nine

« Here in Paris the rain is falling, my heart belongs to Brooklyn »

Brooklyn-nine-nine

Cette comédie a été créée par Mike Schur, le co-créateur de

Parks and Recreation, et c’est censé être mon mot magique. Mais je ne sais pas, pour moi Andy Samberg représente un peu l’obstacle insurmontable : une tête à claques.

Pourtant, quand il tournait ses clips dans le Saturday Night Live, ou encore quand il chantait avec les Lonely Island, je le supportais plutôt bien. Mais maintenant, dès que je vois sa tête, il m’énerve. Alors oui, je discrimine comme ça alors que tout semblait bien parti de base.

En commençait la série, innocente que j’étais, je croyais que j’allais surmonter l’élément Andy Samberg et qu’il ne représenterait que mon seul problème avec Brooklyn Nine-Nine. Mais non, l’environnement du commissariat en est un autre.

Certains répliqueront que tout l’aspect policier ne sert que de prétexte à leurs blagues, mais pour le coup, j’ai préféré l’humour presque poussif d’Angie Tribeca (mais parodiquement délicieux) plutôt que celui de B99 (comme disent les connaisseurs) dans un environnement similaire.

Puis je ne sais pas… Le manque de fil rouge m’embête aussi, même si je sais que les thèmes abordés sont moins superficiels et plus intelligents que ce que l’humour laisse entendre parfois. Du coup, je n’explique pas très bien mon allergie à Brooklyn Nine-Nine, mais en tout cas, ouais, la sauce ne prend pas.

À lire aussi : « The Good Place » envoie Kristen Bell au paradis… mais va-t-elle y rester ?

Please Like Me

« Please, please like me I don’t think so, my God made me who I am »
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Une série australienne pour changer un peu ! Comme j’ai tendance à bien aimer les programmes en provenance de l’autre bout du monde, comme The Slap, ou encore Miss Fisher, Wentworth, Utopia (bref, je vais faire une sélection de séries australiennes bientôt car visiblement il y en a beaucoup passées sous silence), je me disais que Please Like Me allait sûrement me plaire, surtout à la vue du sujet.

Dites-vous que la comédie a quatre saisons (les six épisodes de la quatrième seront diffusés le 10 novembre prochain) et fait son petit bonhomme de chemin sans que personne ne vienne la perturber. L’histoire tourne autour de Josh, 21 ans, qui vient de rompre avec sa copine et réalise qu’il est gay.

Sa vie continue, il tombe amoureux du jeune Geoffrey, il accompagne sa mère durant une période un peu difficile, il fait face à sa famille et son entourage après son coming-out… Après, Josh a toujours le soutien de son meilleur ami et de son ex, et c’est un point de départ.

À lire aussi : Je suis homosexuel, merci de ne plus m’analyser

Ce qui m’a le plus gênée dans cette série, c’est son ton dépressif tout simplement. Je ne nie pas le charme et la sincérité dégagés par Please Like Me, et je trouve le sujet super chouette et plus que bienvenu.

Après avoir été diffusée sur Pivot outre-Atlantique, la série a acquis une solide fanbase dont je ne fais malheureusement pas partie. Le ton et l’humour atypique de la comédie rentraient pourtant dans mon genre de programmes.

Please Like Me exprime véritablement un message, et concrètement ses propos, aussi évidents qu’ils soient, me font toujours frissonner car j’y perçois la bonté humaine (qui se perd souvent dans les séries actuelles). En plus, les personnages secondaires sont vraiment top ! Mais encore une fois, non, je n’y arrive pas et j’ai lâché au bout de la première saison.

Alors, avez-vous aussi connu des déceptions ?


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

39
Avatar de skippy01
28 septembre 2017 à 15h09
skippy01
-Seinfeld: Je suis pas difficile en matière de séries comiques, mais celle-là ne m'a pas décroché un sourire, je sais pas pourquoi.
-TBBT: Sous prétexte que Sheldon est (supposément) aspie comme moi, ma mère était convaincue que ça allait me plaire (c'est une manie de ma mère de penser qu'une œuvre de fiction va forcément me plaire uniquement parce qu'au moins un personnage est présumé ou réellement neuroatypique), ben non. Sheldon m'énerve au plus haut point, et les rires enregistrés (jamais compris leur raison d'exister) me bloquent.
-My name is Earl: Même pas terminé l'épisode pilote, le perso principal est antipathique. On me l'avait vendue comme une série où un personnage recherche la rédemption. Grosse déception quand j'ai vu que cette rédemption avait juste un motif égoïste: rétablir son karma.
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