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La pilule a 50 ans en France, les madmoiZelle racontent leur rapport à cette contraception !

La loi légalisant la pilule en France a 50 ans ! L’occasion de revenir sur notre propre rapport à ce moyen de contraception, qui a été une bénédiction pour certaines, et une malédiction pour d’autres.

Il y a 50 ans, la loi Neuwirth était votée et permettait du même coup aux femmes d’avoir recours à la contraception hormonale. À ce moment, il s’agissait entre autre de la pilule.

Depuis, des générations de femmes ont eu recours à ce moyen de contraception. Vécu comme une « libération » à l’époque, la pilule est cependant de plus en plus controversée.

Nous avions d’ailleurs fait le point avec des expertes en septembre dernier, pour dissiper les malentendus à son sujet. En effet, de nombreuses fausses idées circulaient suite à la parution d’un livre polémique, J’arrête la pilule, et d’une interview de son auteure sur Brut, Sabrina Debusquat.

À lire aussi : Pilule et cancer : comment décrypter les « selon une étude » alarmistes ?

Nous avions publié un appel à témoins sur le sujet, et en quelques jours j’avais récolté plus de 120 témoignages sur l’usage de la pilule par les jeunes femmes aujourd’hui. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les avis et les relations à la pilule sont variés, et plus ou moins tranchés.

La pilule, certaines n’en ont jamais voulu

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Parmi les personnes ayant témoigné, certaines expliquent n’avoir jamais souhaité recourir à la pilule. C’est le cas par exemple d’Ariane* :

« J’ai commencé à utiliser la contraception en plein scandale des pilules de 3ème génération et ça me faisait un peu peur.

En plus, je voulais à tout prix un moyen de contraception discret venant d’une famille plutôt réactionnaire donc prendre un comprimé à heure fixe, c’était prendre le risque d’être grillée.

J’ai donc choisi en premier l’implant puis au bout de trois ans, j’ai opté pour le stérilet hormonal. »

Pour d’autre comme Anaëlle*, ce n’est pas la pilule en elle-même qui pose problème mais davantage le rapport au médecin qui la prescrit :

« J’ai mis des années à aller chez le gynéco, bien après avoir commencé ma vie sexuelle, car cela m’effrayait, j’avais un énorme blocage. Je me suis donc toujours débrouillée sans prescription pour ma contraception.

Je suis en couple (hétéro et exclusif) depuis des années et nous utilisons des préservatifs masculins. Nous étions dans une relation à distance, avant, du coup, il n’était pas utile que je prenne une contraception régulière alors qu’on ne se voyait pas beaucoup. Aujourd’hui, nous ne voyons pas pourquoi ce serait à moi de me charger seule de la chose.

De plus, notre vie sexuelle n’implique pas toujours une pénétration vaginale, donc nous n’utilisons même pas forcément un préservatif à chaque rapport. Finalement, au quotidien… je n’ai à me soucier de quasiment rien ! Nous avons toujours une réserve suffisante et niveau budget, j’ai la chance que ça ne pose aucun problème.

J’ai une confiance totale en mon partenaire, qui ne tient pas plus que moi à me voir tomber enceinte, donc je ne crains pas qu’il retire son préservatif sans m’avertir. »

À lire aussi : Mon partenaire a retiré son préservatif sans mon consentement — Témoignage

La pilule, un premier moyen de contraception prescrit quasi-automatiquement ?

Beaucoup de femmes ayant témoigné expliquent cependant avoir commencé à prendre la pilule sans se poser de questions. Hélène, par exemple, a en quelque sorte « suivi le mouvement » :

« La question ne s’est même pas posée : j’allais prendre la pilule. C’était le moyen qu’utilisaient toutes mes copines à l’époque, celui qui me paraissait le plus simple (même si prendre un médicament tous les jours ne me réjouissait pas vraiment…) et à vrai dire personne ne m’a demandé si je voulais utiliser autre chose.

De toutes façons, à ce moment-là je pensais que tous les autres moyens étaient super invasifs, que ça donnait encore plus d’effets secondaires et que si tout le monde prenait la pilule ça voulait dire que c’était le mieux. »

Sofia s’est également fait prescrire la pilule parce que c’était « le moyen le plus répandu » :

« C’était celui qui était le plus explicité à l’école, celui qui était censé être le plus fiable et celui dont on entendait le plus parler (avancée scientifique, symbole de la libération des femmes…). […]

J’ai aussi choisi de prendre la pilule car c’était la plus accessible car étant prescrite par mon médecin généraliste. Elle était gratuite puisque remboursée à 100% par la sécu, ce qui me convenait parfaitement en tant que lycéenne sans le sou. »

Inès quant à elle s’est tourné vers la pilule coûte que coûte, malgré le fait qu’elle lui ait été déconseillée par sa mère :

« La pilule, c’était faire partie des « grands » et pouvoir batifoler en paix. Au début, je l’ai vécu comme une émancipation.

Je pouvais choisir de ne pas avoir d’enfants et donc d’explorer ma sexualité naissante en toute sécurité. Ma poitrine a grossi, et ce n’était pas pour me déplaire. J’ai aussi fait le classique d’enchaîner les plaquettes pour ne pas avoir mes règles les week-ends où je voyais mon copain, tout bénéf ! »

La pilule, désormais une contrainte ?

Parmi celles qui avaient commencé à prendre la pilule un peu « par réflexe », un certain nombre ont cependant décidé d’arrêter, le moyen de contraception n’étant pas adapté à leur mode de vie, comme Maud par exemple :

« J’ai arrêté la pilule pour deux raisons : d’abord j’étais dans une relation à si longue distance que ce n’était clairement pas une nécessité de tous les jours. Et de plus, même lorsqu’elle aurait été utile, sur les dernières années, je l’oubliais trop souvent ce qui la rendait inefficace.

Pourtant elle me convenait parfaitement sur le reste : j’avais une pilule microdosée, Leeloo G, qui ne m’a jamais causé le moindre trouble de l’humeur, pas de douleurs non plus, pas de prise de poids… Vraiment, je n’ai vu aucune différence en l’arrêtant. »

Dans le même genre, Hadia* a cessé de prendre sa pilule pour des problèmes de libido… qui n’étaient pas les siens :

« J’ai arrêté à cause du manque de libido de mon copain, je ne supportais plus d’avoir à me « médicamenter » tous les jours pour que ça ne serve qu’une fois par mois. »

Mais la pilule est aussi vécue comme une contrainte, une responsabilité dont nombre de jeunes femmes souhaitent se débarrasser. Elles ne veulent plus porter la responsabilité d’une grossesse non désirée en cas d’oubli par exemple, c’est ce que raconte Kim* :

« C’est surement psychologique mais je suis bien plus à l’aise à l’idée de faire l’amour avec un DIU : je n’ai plus mon « rôle » à jouer. »

Des effets secondaires physiques plus difficiles à vivre chez certaines femmes

Outre l’aspect social, certaines ont dû arrêter la pilule pour cause d’effets secondaires qui jouaient sur leur physique, ou parfois même leur santé mentale.

Justine évoque ainsi une visite de routine chez sa gynéco datant de moins d’un an :

« J’étais toujours sous pilule depuis sept ans, et ça se passait bien. Mais lors de cette visite chez ma gynécologue, mon regard envers ma contraception a changé.

Elle me demande si je suis fumeuse. La question m’étonne légèrement car effectivement je le suis, mais jusqu’à présent cela n’avait jamais posé de problèmes. C’est alors qu’elle me répond que je dois immédiatement arrêter ma pilule contraceptive car il y a une possibilité que je puisse faire une embolie ou un accident vasculaire… »

Contre-indications ou effets secondaires de la pilule

Dans l’article Panique autour de la pilule contraceptive : le point avec des expertes, Danielle Gaudry, gynécologue et militante au Planning Familial, expliquait qu’il existe effectivement des contres-indications pour certaines personnes :

« Concernant la pilule œstroprogestative, selon les dosages et types de progestatifs il existe des contre-indications absolues.

Par exemple les problème de coagulation avec des antécédents de phlébite personnelle ou répétées dans la famille, antécédents d’AVC, diabète compliqué, cancer du sein, hypertension…

À propos de la pilule avec seulement un progestatif, il y a très peu de contre-indications : une phlébite en cours, l’acné majeure, mais ce ne sont que des contre-indications rares. »

Elle précise aussi qu’il faut bien faire la différence entre une contre-indication stricte comme celles-ci, et des effets secondaires indésirables qui peuvent toucher certaines personnes :

« En termes d’effets secondaires, on peut avoir mal aux seins, des saignements intermittents, des maux de tête, une reprise d’acné, une prise de poids…

Là, il faut être à l’écoute quand on reçoit une femme en consultation et à partir de là adapter, discuter avec elle de ce qu’elles ont d’abord envie de faire, et puis les conseiller. »

L’important, pour elle, est de rappeler qu’une contraception ne fera jamais l’unanimité :

« Il n’y a pas de contraception idéale convenant à tout le monde : chaque individu a des réactions et des besoins différents. Il faut l’admettre, l’entendre, et à partir de là choisir un mode de contraception adapté. »

Car effectivement, il y a bien d’autres méthodes que la pilule ou le DIU.

D’autres constatent parfois des changements physiques très pénibles. Hélène* qui expliquait avoir opté pour la pilule sans vraiment réfléchir a vite déchanté :

« Ma première pilule m’a asséché ma peau et fait des cicatrices de boutons, et j’ai eu du cholestérol à cause d’elle. J’ai donc fait pression sur mon médecin qui a bien voulu me la changer pour une autre… celle-là me convenait très bien sauf qu’au bout de quelques mois elle a été retirée de la vente. La suivante m’a fait prendre plus de 10 kilos ! »

Louna* a quant à elle démarré avec une pilule nommée Trinordiol, qu’elle a prise pendant deux ans sans aucun effet secondaire.

« Mais au bout de deux ans, j’ai eu du spotting [ndlr : de légères pertes de sang entre les règles]. J’ai pris rendez-vous chez ma généraliste qui m’a donné une autre pilule : Adepal. Pareil, jusque-là je n’avais pas de souci en particulier mais récemment la spotting a recommencé.

Depuis mars je suis sous Optilova et ce fichu spotting ne s’arrête pas ! C’est très gênant car à part ça je n’ai jamais eu de soucis avec ma pilule et en 5 ans je ne l’ai jamais oubliée. »

La pilule, parfois à l’origine de troubles de la libido et de l’humeur

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Sofia*, qui expliquait avoir commencé à prendre la pilule entre autres car c’était remboursé, a été satisfaite pendant un temps, avant de constater que sa libido décroissait :

« Lors de ma première année d’utilisation, je n’ai eu aucun problème. Lors de la deuxième, ma libido a commencé à baisser, passant de « baisons comme des lapins » à un rapport par semaine, mais je ne pensais pas que c’était la faute de la pilule.

Je changeais de ville, emménageais avec mon copain, commençais de nouvelles études… Bref, beaucoup de facteurs auraient pu expliquer cette légère baisse. Mais durant les deux années suivantes, elle a continué de décroître, à tel point que la troisième année j’ai eu trois mois puis six mois d’abstinence. Je n’avais plus aucun désir pour mon copain ni pour qui que ce soit.

J’ai alors fait pas mal de recherches et ai pris rendez-vous chez ma gynécologue pour lui demander de me prescrire un DIU en cuivre car si c’était bien la pilule qui me mettait dans cet état, je refusais de risquer de prendre toute autre forme d’hormones. »

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En arrêtant sa pilule, Sofia* a retrouvé sa libido au bout de quelques semaines.

Elle n’est pas la seule à décrire un impact sur son moral. Il en est de même pour Inès* qui avait au départ tant plébiscité ce moyen de contraception :

« Un jour, je regardais Bob l’Éponge avec mon frère et je me suis mise à pleurer. Mon grand frère qui était avec moi m’a dit « depuis que tu prends la pilule, tu pleures sur commande, tu as remarqué ? Et t’aurais pas un peu grossi aussi ? ». Il m’a fallu des années pour prendre la décision d’arrêter la pilule, car je ne faisais pas suffisamment confiance au préservatif seul.

Les mois qui ont suivi l’arrêt ont été durs parce que mes cheveux étaient gras, ma peau horriblement grasse et mon humeur a changé aussi. Et c’est sur cet aspect que j’aimerais m’arrêter. Sous pilule et sans pilule, j’ai eu l’impression que mes humeurs n’étaient pas les mêmes… et honnêtement je trouve ça très dérangeant.

En parallèle, mes jambes ont littéralement dégonflé, c’était incroyable la rétention d’eau que je faisais. Ma poitrine a perdu un bonnet. Je me sentais plus légère dans le sens mieux dans ma tête… et avec un appétit sexuel de retour ! »

Par quoi remplacer la pilule lorsqu’on arrête ?

Pour celles qui souhaitent arrêter la pilule, c’est parfois le début d’un autre casse-tête, comme c’est le cas de Leïla* :

« Le seul avantage que je trouvais aux contraceptions hormonales c’est qu’elles sont remboursées. Le souci c’est qu’elles modifient mon comportement et ma personnalité. Le préservatif quant à lui n’est pas remboursé ou infaillible et cause un certain stress. À choisir entre les deux je ne sais toujours pas quoi faire ! »

Louna* se pose également un certain nombre de questions :

« Je ne veut pas me faire poser d’implant, je ne veux pas non plus de stérilet. Avec la pilule j’ai vraiment l’impression de gérer mes règles. Si elles tombent au mauvais moment j’enchaîne deux plaquettes et je suis tranquille ! J’ai seulement ce problème de spotting…

J’utilise évidemment le préservatif quand je ne suis pas dans une relation de longue durée, mais en ce moment je le suis depuis plus d’un an, je n’aime vraiment pas la capote et mon chéri non plus donc je ne me vois pas en acheter de nouveau.

Pour moi, l’idéal serait la ligature des trompes. Je ne veux pas d’enfants, j’en suis certaine depuis que je suis gamine. Je vais donc en parler à ma gynéco à mon prochain rendez-vous. »

Mais certaines ont déjà trouvé « contraception à leur utérus », comme Hélène* qui s’est débarrassé des effets secondaires que lui causait sa pilule en passant à un autre dosage hormonal :

« Ça fait maintenant 5 mois que je suis passée à l’implant et pour moi c’est une révolution ! Je n’ai plus de problème de prise de poids, plus besoin de s’occuper d’avoir sa plaquette sur soi parce que les petites hormones sont déjà dans moi, et surtout je n’ai PLUS DU TOUT mes règles !

Alors oui, l’implant c’est un investissement au début, mais au fur et à mesure avec une plaquette par mois on arrive vite au même prix, et grâce à la Médecine Préventive Universitaire j’ai bénéficié de consultations gratuites donc j’ai juste eu à payer mon implant. »

Justine* a de son côté éliminé tout risque d’embolie qu’elle craignait en éliminant les hormones :

« Je me suis renseignée par moi-même afin de trouver mon futur mode de contraception ; mon choix s’est porté sur le stérilet en cuivre. »

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Prendre la pilule n’est pas toujours un choix, c’est parfois un traitement

Reste que parfois, la prise de la pilule n’est pas un choix. De nombreuses femmes y recourent pour d’autres raisons, comme le fait par exemple de diminuer les douleurs liées à leurs règles.

Sybille* n’a pas d’autre choix que d’y avoir recours pour limiter l’expansion de son endométriose :

« Lorsque j’ai commencé à prendre ma pilule à 16 ans, c’était pour résoudre mon problème de règles douloureuses, le fait que mon flux était important et que je sois épuisée à la fin de celles-ci.

Mais très rapidement, j’ai eu des maux de têtes. J’ai eu beau tester de nombreuses pilules différentes, seule l’intensité des migraines varie, ce qui rend le tout très pénible sans compter le reste des effets négatifs. Perte de libido, sécheresses vaginales, peau et yeux secs…

Au total, j’ai changé de pilules huit fois, en dix ans. J’aimerais pouvoir m’en débarrasser une bonne fois pour toute, mais malheureusement c’est une obligation pour moi, elle n’est pas que mon moyen de contraception, elle est aussi mon traitement à vie pour ma maladie, dans l’espoir de stopper son évolution et que je puisse avoir un enfant un jour. »

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Mais prendre la pilule, ce n’est pas forcément la croix et la bannière

Malgré tous ces potentiels inconvénients, prendre la pilule peut aussi être réellement salvateur. Margaux* « ne peu[t] que remercier le ciel (et le gynéco de [sa] mère) pour cette bénédiction qu’a été la pilule ».

« J’ai commencé la pilule à 17 ans, pas parce que j’avais besoin de contraception, mais parce qu’un jour, mes règles (irrégulières) ont été tellement douloureuses que j’en ai vomi.

Ma mère a tout de suite appelé son gynéco, qui m’a immédiatement prescrit une pilule « douce » (Mercillon). Ça a été une vraie révélation, avoir des règles régulières, la possibilité de sauter un mois, des crampes pas trop douloureuses (et pas plus d’une demi journée), un flux tout léger, une peau claire et sans boutons… et la joie de ne pas tomber enceinte !

Je suis passée à la controversée Diane35 (elle n’a jamais été interdite là où je vis) et pareil : que des avantages. »

Cette fameuse pilule controversée a d’ailleurs inquiété Zoé* au moment de la polémique, elle qui prenant la Désobel 20, une pilule de 2ème/3ème génération :

« Au moment où il y a eu la polémique sur les pilules de cette génération, j’étais allée voir mon généraliste pour lui demander conseil. Il s’était emporté contre les médias qui « montaient l’affaire en épingle ».

Il m’avait assuré que, n’étant pas fumeuse, et si je faisais des contrôles sanguins réguliers, le risque était minimal. « Vous savez, on peut mourir avec du Doliprane » avait-il ajouté.

Depuis, j’ai vu trois médecins généralistes différents et un gynécologue (déménagements, merci…). J’ai entendu tous les discours : « Comment, vous êtes encore aux dernières générations de pilules ? Mais comment ça se fait ?! »

Finalement, celui que je retiens, c’est « À vous de prendre la décision ». Et jusqu’à présent, ce dosage me convient bien, n’a pas d’incidence ni sur ma peau, ni sur ma libido, donc je continue ! »

Et finalement, c’est sans doute ce qu’il faut retenir de la diversité de ces témoignages : chaque femme a un rapport différent à sa contraception. Certaines ne supportent pas bien la pilule pour des raisons variables, mais beaucoup d’autres y trouvent leur compte.

L’important, c’est donc simplement de trouver un ou une médecin généraliste, sage-femme, gynéco, à l’écoute et qui saura adapter ta contraception à ton corps et tes besoins !

À lire aussi : 50 ans de contraception en France : le point sur ses évolutions

* Tous les prénoms ont été modifiés.

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Les Commentaires

7
Avatar de Niachan
4 janvier 2018 à 17h01
Niachan
Je suis tombée des nues en lisant ces filles qui "enchainent les plaques" pour calmer leurs règles. Ce ne sont pas des bonbons, ce sont des hormones enfin! Il existe aussi un risque d'overdose. ça me semble complètement inconscient.
Ensuite à la lecture de ces témoignages, on dirait vraiment qu'au long terme les effets indésirables de la pilule soient inévitables. Ce qui renforce cette idée perverse chez les jeunes filles que c'est "quand on est jeunes qu'on doit s'éclater parce qu'après ce ne sera plus possible". Je pense qu'il y a encore un gros travail d'éducation sexuelle à fournir chez les adolescentes pour leur faire comprendre que la pilule et la contraception en générale n'est pas une recette magique, et que la confiance envers le partenaire ainsi que le dialogue peut amener des résultats bien plus efficaces que 15 de bombardement hormonal.

Heu je ne sais pas si je comprend bien ton message mais la confiance et et le dialogue ça n'empêche pas une grossesse, si il se pose autant de question autour de contraception ce n'est pas pour rien.
Moi même je suis en couple depuis plusieurs année avec la pack confiance et dialogue mais il n'empêche que j'ai envie d'avoir des relations sexuelles quand je veux et sans préservatifs (bien entendu après des test) sans risque de tomber enceinte.Navré si j'ai mal interprété tes propos.

La pilule c'est malgré tout une liberté, une sécurité pour soi même . Pour ma part je fait partie de celles qui n'ont pas supporter les hormones mais de nombreuses femmes de mes connaissances la supporte très bien et on aucun problème.

Pour l'instant moi j'ai abandonné la pilule en faveur du DIU. Je me suis senti revivre mais j'avais vraiment beaucoup d'effet secondaires avec la pilule. Mais j'avais peut être un peu oublié après 10 ans de pilule que le corps a naturellement des hormones fluctuantes et j'ai redécouvert les "joies" de la période pré-menstruelles et les règles (très) douloureuse et abondante.
Chaque mode de contraception à ses désavantages je pense. pour ma part pour l'instant je me sent mieux avec un DIU mais ce n'est pas encore le confort total. La question se reposera au moment de la fin de vie du DIU.
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