Élue ce samedi 16 décembre, Ève Gilles est originaire du Nord-Pas-de-Calais. Toute première Miss France à porter les cheveux courts, elle est (déjà) victime d’une campagne de body shaming, les internautes se moquant de sa coupe courte jugée pas assez féminine.
« Personne ne doit vous dicter qui vous êtes ». Ce samedi 16 décembre, la jeune Eve Gilles, 20 ans, a été élue Miss France 2024 à Dijon. Lors de la compétition, la Miss originaire du Nord-Pas-de-Calais a fait de sa candidature un symbole de la diversité : d’origine réunionnaise par sa mère, mais surtout, portant des cheveux courts, elle a déclaré faire la différence par rapport à ses rivales. Et pour cause, elle est la première Miss France à ne pas porter de longue chevelure.
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Avant de participer au concours de beauté, cette étudiante en deuxième année de licence MIASHS (Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales), soit des statistiques, elle avait d’abord engagé des études de médecine pour devenir neurologue, comme le relate La Voix du Nord.
Originaire de Quaëdypre, un village près de Dunkerque, Eve Gilles, souhaite, durant son année de règne « défendre les valeurs des femmes fortes ». « Le body shaming, on le subit au quotidien, peu importe. On a tous nos imperfections. Chaque femme est différente, nous sommes tous uniques », a-t-elle expliqué en conférence de presse, au lendemain du concours.
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Depuis son élection, elle est victime de body shaming
Et pour cause, depuis son élection, la jeune femme est victime d’une campagne de body shaming… parce qu’elle porte des cheveux courts. Sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires moquent sa coupe de cheveux, jugée pas assez féminine pour les uns, ou tout simplement pas assez jolie pour les autres.
« J’ai des cheveux courts, comme beaucoup de Françaises. Ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire qui fera que je ne suis que la Miss aux cheveux courts », a-t-elle déclaré au Parisien.
Une campagne de dénigrement qu’elle avait déjà subi peu de temps avant l’émission : « Suite à la diffusion des photos en maillot de bain, j’ai reçu une vague de « body shaming », a-t-elle confié à nos confrères. Il y avait énormément de commentaires disant que je n’ai pas de formes, que je suis mince. (…) Mais mon corps, je ne le choisis pas. » Elle dit avoir arrêté de lire les commentaires sur les réseaux sociaux depuis.
@Légitime Immature à ton questionnement sur ce que l'on souhaite - individuellement - dans la société dans laquelle on vit, j'ajouterais que les commérages et les commentaires pourraient, ici, être largement évités, en n'organisant pas les concours qui les suscitent voire basent exactement leur principe dessus.
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