Live now
Live now
Masquer
degrassi
Actualités France

L’orientation post-bac « améliorée » en 6 mesures par le gouvernement

Pour améliorer l’orientation post-bac, le gouvernement a pris 6 nouvelles mesures. Viens donner ton avis !

L’orientation post-bac, ce n’est pas toujours facile. Et APB (Admission Post-Bac, la plateforme officielle pour faire ses voeux d’études supérieures) laisse parfois à désirer… C’est pourquoi le gouvernement, incarné par la Ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud-Belkacem et le Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur Thierry Mandon, a annoncé 6 mesures pour éviter les laissé•e•s-pour-compte de l’orientation. En effet, après le bac 2015, 300 lycéen•ne•s se sont retrouvé•e•s sans solution à la rentrée universitaire. Pour éviter ce genre de couac, voici les mesures prévues.

À lire aussi : Le bac technologique : présentation d’une filière méconnue (et témoignage)

Tout d’abord, un voeu unique pour plusieurs formations dans la même filière. Je m’explique : si vous demandez une formation Paces (Première année commune aux études de santé), Staps, droit ou psychologie, il y a de fortes chances pour que l’université que vous visez n’ait pas assez de places pour toutes les demandes. Il est donc également possible qu’elle ait instauré un tirage au sort pour attribuer ses places.

Dès 2016, les lycéen•ne•s pourront demander toutes les formations de la filière choisie (prenons au hasard Staps) disponibles dans leur académie… et cela ne constituera qu’un seul voeu ! Ils/elles pourront également classer ces formations par ordre de préférence.

À lire aussi : J’ai testé pour vous… les études pour devenir ergothérapeute

Ensuite, tou•te•s les lycéen•ne•s seront obligé•e•s de formuler un voeu dans une filière non sélective, afin de ne pas se retrouver sans solution à la rentrée universitaire si jamais ils/elles devaient n’être sélectionné•e•s dans aucune des filières sélectives demandées. D’ailleurs, il est à noter que les formations normalement non sélectives, mais à nombre de places limité (comme celles dont je vous parlais dans le paragraphe précédent), seront dans ce cas considérées comme sélectives.

highschool

Du temps où je passais mon bac (oui je suis vieille), APB commençait tout juste à être mis en place et aucune information sur les filières envisagées n’était disponible. Aujourd’hui, c’est bien différent : en 2016, des chiffres sur les probabilités de réussite dans chaque filière et des informations sur les débouchés professionnels de celles-ci seront disponibles sur le site, en association avec les voeux de chaque élève.

Par ailleurs, et franchement je trouve personnellement que ce n’est pas plus mal, les enseignant•e•s de l’élève jetteront un oeil sur les choix d’études supérieures faits par celui/celle-ci. De cette manière, on évitera les lycéen•ne•s ne formulant aucun voeu, et on pourra peut-être arriver à mieux gérer l’auto-censure et les erreurs d’orientation.

À lire aussi : J’ai testé pour vous… être conseillère d’orientation — psychologue

Enfin, certaines académies (Amiens, Dijon, Nancy-Metz, Nantes et Toulouse) vont expérimenter une nouvelle idée : celle de créer une « commission d’orientation post-secondaire ». Cette commission pourra être saisie par le lycée de l’élève, si jamais il/elle venait à rencontrer des soucis d’orientation. Elle lui fera alors des propositions de formation adaptées à son profil, que l’élève pourra accepter ou non. Apparemment, l’idée serait de permettre aux futurs bachelier•e•s de filières technologiques et professionnelles d’avoir un accès plus facile aux IUT et aux BTS.

Et toi, que penses-tu de ces réformes ? Crois-tu qu’elles seront efficaces et adaptées ? Quelles idées aurais-tu pour améliorer l’orientation post-bac des élèves ?


Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !

Les Commentaires

7
Avatar de Freehug
10 décembre 2015 à 14h12
Freehug
Selon moi le problème c'est pas tant que les profs puissent savoir quelle formation nous fait envie (il s'agit pas non plus de donner le nom de son porno préféré) mais le regard qu'ils ont eux-mêmes sur l'orientation. Personnellement, quand j'étais en terminale (y a 6 ans), filière S, c'était pas compliqué, y avait prépa maths, bio ou commerce (MPSI/PCSI, BCPST, ECS), médecine, ou à la rigueur pour les originaux sciences po ou droit. Le reste, c'était considéré comme des sous-filières, et même nous les élèves on parlait tristement de machin qui, avec ses notes, devra se contenter d'un BTS/IUT ou du fou furieux de la terminale S3 qui il paraît veut aller en fac d'histoire (tout ça me rappelle un strip de @Cy. où elle distribuait des baffes mentales à son elle-même du passé). Et pourtant, c'était un lycée de province ordinaire, j'étais pas à Henri IV. Aussi, on était persuadés que si on échouait dans notre future formation, c'était la fin du monde, la condamnation éternelle à tenir une caisse de supermarché (je dénigre pas, mais y a plus excitant). Je parle de mon expérience perso, mais je suis persuadée que c'est comme ça partout, y a les "bonnes" filières et les "mauvaises". Alors que ça n'a aucun sens (sauf à parler de la qualité de l'enseignement, bien sûr).

Cet élitisme intégré par tout le monde, inculqué par tous les adultes à des jeunes forcément influençables, pour moi c'est un vrai problème. D'ailleurs, dès qu'il y a un programme ambition réussite ou je ne sais quoi qui est lancé, c'est pour encourager des jeunes (en général défavorisés ou en lycée ZEP) à tenter des filières prestigieuses. C'en est au point où même la plupart de nos profs de lettres/humanités trouvaient dommage qu'on puisse avoir envie de suivre cette voie alors que ben, ils ont fait quoi eux avant de devenir prof d'histoire ou de philo, ingénieur en macramé ?

Contenu spoiler caché.
2
Voir les 7 commentaires

Plus de contenus Actualités France

Image by freepik
Daronne

Protection de l’enfance : ce que le futur projet de loi va changer pour les parents

Kiabi

Fêtes : comment être stylée sans craquer pour la fast fashion (et sans remords) ?

Humanoid Native
Image by freepik
Daronne

Caméras dans les crèches : les pros de la petite enfance dénoncent une dérive sécuritaire

Source : Freepik
Grossesse

PMA post-mortem : comment deux mères ont gagné la bataille de la filiation


Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
Daronne

Grève du 2 octobre 2025 : ce à quoi s’attendre pour les écoles, les modes de garde et les trajets scolaires

Image by pvproductions on Freepik
Daronne

Bébés en France : quelles dates, saisons et régions en voient le plus naître ?

Image by freepik
Daronne

Grève du 18 septembre : la petite enfance se mobilise pour être entendue

Image by freepik
Société

Grèves de septembre : mode d’emploi pour les parents (dates, accueil, solutions)

Image by pch.vector on Freepik
Société

Enfants à la rue : l’UNICEF brise le silence sur une catastrophe nationale

Image by freepik
Daronne

Enfants handicapés : le scandale des oubliés de l’école en France

GypO-ySXIAAhimk.jpeg
Daronne

Mort en direct de Jean Pormanove : comment parler à son ado de « Lokale » et des dérives du streaming

La société s'écrit au féminin