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Cinéma

Mary Elizabeth Winstead, étoile montante du cinéma de genre révélée par « 10 Cloverfield Lane »

Mary-Elizabeth Winstead crève l’écran dans 10 Cloverfield Lane ; c’est l’occasion de revenir sur son parcours semé de slashers mais aussi de bijoux du cinéma indépendant.

Quand j’ai vu que Mary Elizabeth Winstead créditée dans le nouveau film d’horreur de Dan Trachtenberg produit par J.J. Abrams, j’ai tiqué avec un « Huh ? ». Un visage connu, mais un nom qui ne tire pas toujours la sonnette… l’actrice a pourtant une belle carrière derrière elle ! Après un tour dans des slashers, sa carrière a pris un tournant dans des productions plus indépendantes.

J’avoue, je suis un peu biaisée envers cette personne, surtout dans ses choix cinématographiques (moins les slashers car je suis une pauvre chochotte qui ne regarde que sous menace mortelle). Je la trouve réaliste comme une fille d’à côté, la bonne pote qui pourrait traverser des galères, et qui arrive quand même à être drôle. Puis elle n’a pas ce côté fragile comme tant d’héroïnes féminines.

  • The Beauty Inside, une websérie à ne pas rater

À lire aussi : The Beauty Inside, la pub/court-métrage qui vend du rêve

Alors oui, je ne suis pas trop websérie, mais celle-ci… The Beauty Inside est sortie en 2012, c’est une production Toshiba et Intel pour une campagne promotionnelle, c’est pour dire combien la qualité n’était pas évidente. Le réalisateur ? Drake Doremus, celui de Like Crazy, très bon dans la romance un peu complexe, et du prochain Equals.

L’histoire est simple : le narrateur, Alex, se réveille chaque matin avec un corps différent : homme, femme, jeune, vieux, de n’importe quelle ethnie…

Non, ce n’est pas Mary Elizabeth Winstead. Cette dernière joue l’objet des désirs du narrateur (à la voix de Topher Grace), qui s’occupe d’une boutique de meubles antiques. Elle passe une journée avec Matthew Gray Gubler (Esprits Criminels) notamment, mais aussi, et je viens de le remarquer, Caitriona Balfe (Outlander) que je ne connaissais pas à l’époque.

Je vous laisse découvrir les 6 épisodes réunis en un par une vidéo YouTube.

https://www.youtube.com/watch?v=rbNP_c0wUxE

Des slashers en bonne et due forme

Dans les films d’horreur, la bande qui va se faire démanteler un par un est souvent composée d’une blonde un peu coconne, de son copain footballer, d’une brune avec un peu de jugeote, d’un geek qui se trouve là par hasard car il n’est certainement pas ami avec les autres, d’un quota ethnique, et puis après, ça varie.

  • The ring 2 (2005)

Certes, Mary Elizabeth Winstead y occupe un rôle tertiaire, mais c’est là que son visage se détache de la masse et où son talent commence à se faire voir.

  • Destination finale 3 (2006)

Les slashers, y en a beaucoup ; grâce à son crédit précédent, Mary Elizabeth Winstead décroche un nouveau rôle dans un film d’horreur, le Destination Finale qui est considéré comme le meilleur de la franchise. Même s’il n’y a pas vraiment de premier rôle à proprement parler, sa prestation confirme que les réalisateurs peuvent parier sur elle.

  • Boulevard de la mort/Planète terreur (2007)

Puis sort Grindhouse, double long-métrage de deux réalisateurs connus dans le genre de l’horreur, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino : Boulevard de la mort et Planète terreur, sortis à deux mois d’intervalle et réutilisant les mêmes personnages. Dans un rôle cliché de pom-pom girl (avec Rosario Dawson et Tracie Thoms, ensemble dans Rent), elle casse son air sérieux et y ajoute une pointe de folie.

  • The Thing (2011)

Digne d’une Sigourney Weaver dans Aliens, son rôle dans The Thing l’impose comme une figure de l’horreur très rapidement. En plus, l’aspect physique du rôle lui permet également de se préparer pour Die Hard 4

Un tournant plus indépendant

Chaque année, le festival de films de Sundance propose des avants-premières de réalisations indépendantes, et marque un passage habituel pour l’actrice qui brille également dans ce genre.

  • Scott Pilgrim (2010)
scott pilgrim

Ah, Ramona Flowers, la

manic pixie dream girl des nuits de Scott Pilgrim… Ce rôle a surtout placé Mary Elizabeth Winstead dans le cœur des nerds, et tout le sait qu’il fait bon d’avoir cette partie de la population de son côté.

La rédac me montre souvent du doigt car je n’ai pas vu Breaking Bad, ce qui est vrai, mais je reconnais pourtant le talent d’acteur d’Aaron Paul. Mary Elizabeth Winstead forme avec Jesse Pinkman le duo principal de Smashed, une histoire dépressive et auto-destructrice d’une vie sur fond d’alcoolémie.

On a ici un film d’auteur sincère qui prend aux tripes. Si je vous mentionne les autres noms du casting, comme Nick Offerman, Octavia Spencer, et bien d’autres, j’espère que vous comprendrez qu’il vaut le coup d’œil.

  • Alex of Venice (2015)

Le personnage d’Alex ressemble un peu à celle que jouait Mary Elizabeth Winstead dans Smashed : c’est une femme brisée qui doit se remettre en question suite à un événement qui change sa vie, en l’occurrence le départ de son mari. La reconstruction de son personnage est admirable, la manière dont elle se renoue avec son père et son fils, et tout se déroule sous l’œil de la caméra de Chris Messina (tout à fait) qui joue également dans le film.

Les oubliés de la filmographie

Tout le monde a des petits ratés dans sa carrière, ou du moins, des films qui se sont perdus en cours de chemin.

  • Dancing Girls (2009)

Le topo du film a été vu et revu : la gamine qui débarque de sa campagne pour devenir actrice/chanteuse/danseuse (rayer la mention inutile) et qui découvre qu’en fait, c’est pas si facile de percer en ville alors que t’étais classée numéro 1 dans ton département.

La bonne surprise c’est que Mary Elizabeth Winstead sait bien danser quand même !

  • Abraham Lincoln, chasseur de vampires (2012)

Okay, le titre déjà aurait pu mettre la puce à l’oreille, mais parfois, il y a dans ce genre des bonnes surprises comme Dracula Untold, ou même Orgueil, préjugés et zombies. Mais là, les effets spéciaux manquaient de panache, l’histoire n’avait aucun intérêt, et je crois que les acteurs eux-mêmes ne comprenaient pas trop ce qu’ils faisaient là…

  • The Returned

Figurez-vous que l’an dernier, la chaîne américaine A&E avait adapté notre série bleu-blanc-rouge Les revenants ! Mary Elizabeth Winstead y interprétait l’alter ego d’Adèle, dont le copain Simon s’était suicidé quelques heures après avoir appris qu’ils allaient avoir un enfant. Soit dit en passant, The Returned rentre carrément dans la catégorie de la série de suspense…

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À lire aussi : Les évènements les plus intrigants des « Revenants »

Mary Elizabeth Winstead, actuellement dans…

Pour la non-suite très mystérieuse de Cloverfield, film innovant en found footage (à l’époque), le personnage de Mary Elizabeth Winstead est enfermée « pour son bien »… La critique encense ce nouveau film de Dan Trachtenberg !

  • Mercy Street (2016)

Une série historique qui se situe pendant la guerre de Sécession, ça ne court pas les rues étrangement, mais Mercy Street est bien loin des Tuniques Bleues. L’intrigue suit deux infirmières des deux camps ; l’abolitionniste dans l’âme est jouée par Mary Elizabeth Winstead. On y trouve également Josh Radnor de How I Met Your Mother !

Fille ingrate, veuve esseulée, femme idéale… Mary Elizabeth Winstead a interprété un large panel de personnages et ne compte pas arrêter là puisqu’elle sera à l’affiche de The Hollars, le second long-métrage de John Krasinski où il jouera également !


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

1
Avatar de Ccile13
23 mars 2016 à 16h03
Ccile13
J'adore cette actrice ^^ Mais il y a UN soucis dans cet article... Il ne parle pas de Sky High... (je crois que c'est là que je l'ai vue pour la première fois... )

J'ai maintenant hâte d'aller au ciné, c'est malin... :/ (^^)
Ccile
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