Live now
Live now
Masquer
londres-syrie-court-metrage-choc
Actualités

Et si Londres, c’était la Syrie ? Le court-métrage choc de Save the Children

L’organisation Save the Children frappe un grand coup avec un très court-métrage, qui transpose en moins de 2 minutes les évènements en Syrie… à Londres. Préparez-vous à avoir le souffle coupé.

Si on transposait ces conflits qui nous paraissent si lointains pour les ramener à nos portes, est-ce que la réalité nous frapperait en pleine figure ? C’est ce que s’est dit l’Alliance Internationale Save the Children en voulant sensibiliser aux massacres qui ont lieu en Syrie depuis environ trois ans. Et si c’était Londres qui était ravagée par la guerre ?

Cette technique de renversement de situation, le « et si c’était nous ? », c’est loin d’être nouveau. Souvenez-vous de Majorité opprimée, le court-métrage signé Éléonore Pourriat qui inversait les rôles entre hommes et femmes pour provoquer l’empathie et la prise de conscience. Mais elle est terriblement efficace, parce c’est chaque fois comme une baffe dans ta gueule.

On le sait, pourtant, que la Syrie est déchirée par une terrible guerre civile qui fait de nombreux morts. Dont plus de 6 000 enfants. Et voilà que cette vidéo agit comme un piqûre de rappel — comme si montrer une petite fille londonienne traversant les mêmes épreuves horribles que des milliers d’enfants syriens rendait la guerre plus proche, et ainsi, plus réelle. Claire, concise, efficace, son format ne la rend que plus efficace en allant droit au but.

save-children

« Ce n’est pas parce que ça n’arrive pas ici que ça n’arrive pas du tout. »

« La Science-fiction peut-elle pousser les gens à aider les enfants de vrais pays ravagés par la guerre ? », s’interroge io9. J’avoue me poser la même question. Cette manière de faire est-elle vraiment efficace pour en appeler à l’empathie des gens, ou est-ce que ça peut paraître moralisateur ? J’ai tendance à penser que provoquer un choc pareil ne peut pas décemment laisser indifférent, et que c’est le plus important.

Parce que c’est vrai, non ? Ça pourrait être nous.


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

9
Avatar de Fenotte
7 mars 2014 à 13h03
Fenotte
J'ai lu aussi cet article du Monde hier, j'ai eu du mal à aller au bout tellement c'est horrible. Et en effet, c'est pas nouveau mais on en parle pas trop (pourquoi?).

Ce qui m'a le plus choquée c'est la double peine infligée à ces femmes... La peine du viol et des violences diverses et variées, puis la peine de la réaction de leurs familles. C'est peut-être même encore pire que le viol initial... Se faire condamner par sa propre famille parce qu'on a été victime d'horreurs, c'est juste inimaginable.

Pour en revenir au sujet, en fait, la seule vraie différence entre la petite fille anglaise et la petite fille syrienne... C'est sa couleur de peau. Et ça me dérange un peu qu'on se sente obligés, pour faire comprendre aux occidentaux l'horreur de la guerre, de leur montrer ce que ça serait avec une petite fille occidentale. Je crois que j'aurais été tout aussi marquée par la vidéo si elle avait été exactement la même, mais dans un cadre syrien et avec une petite syrienne.
0
Voir les 9 commentaires

Plus de contenus Actualités

Image by pvproductions on Freepik
Argent

Prime de Noël 2025 : montants, versement… et pourquoi l’absence de revalorisation interroge les familles

Kiabi

Fêtes : comment être stylée sans craquer pour la fast fashion (et sans remords) ?

Humanoid Native
Image by freepik
Daronne

Protection de l’enfance : ce que le futur projet de loi va changer pour les parents

Image by stefamerpik on Freepik
Société

Cancer du sein triple négatif : une nouvelle molécule ravive l’espoir des patientes

Image by freepik
Daronne

En Europe, le droit à l’avortement vacille sous les coups des politiques régressives

Image by freepik
Daronne

Caméras dans les crèches : les pros de la petite enfance dénoncent une dérive sécuritaire

Source : Freepik
Grossesse

PMA post-mortem : comment deux mères ont gagné la bataille de la filiation

Source : Freepik
Parentalité

Un nouveau congé de naissance prévu pour 2026, mais une question reste en suspens


Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
Daronne

Grève du 2 octobre 2025 : ce à quoi s’attendre pour les écoles, les modes de garde et les trajets scolaires

Image by pvproductions on Freepik
Daronne

Bébés en France : quelles dates, saisons et régions en voient le plus naître ?

Image by freepik
Daronne

Grève du 18 septembre : la petite enfance se mobilise pour être entendue

La société s'écrit au féminin