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Une personne de dos, tenant le drapeau des fiertés LGBTI // Source : Emma Rahmani de baseimage
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Les LGBTphobies dans le sport sont loin d’avoir disparu, selon une étude

Ce mercredi 6 septembre, l’institut de sondage Ipsos, en partenariat avec la Fédération Sportive LGBT+ ont publié les résultats d’une longue enquête sur l’homophobie et la transphobie dans le sport.

L’homophobie et la transphobie dans le sport ont encore bon dos, en témoigne une enquête publiée par Ipsos ce mercredi 6 septembre.

L’institut de sondage, en collaboration avec la Fédération Sportive LGBT+ ont interrogé les premiers concernés, qui font état d’une discrimination encore bien présente à leur encontre. Ainsi, selon 77% des personnes LGBTQI+ interrogées, le milieu sportif est encore homophobe et transphobe.

75 % des Français estiment que le milieu sportif est homophobe

Ainsi, les milieux sportifs sont toujours jugés LGBTphobes, car respectivement 77% des Français LGBTQI+ et 75% de l’ensemble des Français les perçoivent comme étant homophobes

À lire aussi : Homophobie : des footballeurs refusent de porter les couleurs du drapeau arc-en-ciel

Selon 40% des Français, les sports d’équipe sont ceux où l’homophobie et/ou la transphobie sont les plus fortes. Et sans surprise, le football se hisse en première position, juste devant le rugby. Un quart des personnes pratiquant un sport d’équipe, soit 26% d’entre eux, estiment d’ailleurs que les mots « p*d*s » et « encul*s » criés dans les stades ne sont que des expressions populaires et non des insultes homophobes.

Toujours sur les injures, 40% des personnes sondées ont déjà été témoins ou visés par une injure homophobe telle que « p*dé » ou « g*uinasse ». Un chiffre qui monte à 67% auprès de la communauté LGBTQI+.

Une petite majorité des sportifs LGBTQI+ fait son coming-out

Autre chiffre alarmant : en apprenant l’homosexualité ou la transidentité d’un nouveau membre de leur équipe, environ un sportif sur deux signale que certains de leurs coéquipiers auraient une mauvaise réaction, allant de la moquerie à la violence physique. Si ces réactions sont inacceptables pour 47% des sondés, 39% d’entre eux estiment qu’elles sont « inadéquates mais compréhensibles », tandis que pour 14% « normales ».

À lire aussi : On ne devient pas trans par « pression sociale » prouve une étude sur la dysphorie de genre

Un quart ont rapporté avoir vu ou vécu une agression verbale à ce sujet au sein de leur équipe sportive. Le chiffre grimpe à 60% auprès des LGBTQI+. Une agression qui est devenue physique pour 44% de ces derniers. 

Des chiffres qui ont de réelles conséquences : à la suite de ces agressions, 29% ont décidé de cacher leur orientation sexuelle et 15% ont arrêté le sport. En écho à ces résultats, les répondants LGBT+ ne sont que 55% à avoir fait leur coming-out auprès de leur entourage sportif.


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