Gisele Bündchen raconte les pensées suicidaires qui ont marqué ses débuts dans le mannequinat

Mannequin star des années 2000, longtemps Ange Victoria’s Secret, Gisele Bündchen a fait rêver des générations de jeunes filles, mais elle évoque aujourd’hui les pensées suicidaires qui la poursuivaient au commencement de sa carrière.

Après les supermodels des années 1980-1990 (récemment mises en lumière dans un documentaire Apple TV+), ont régné sur les podiums une nouvelle génération de mannequin dont Gisele Bündchen était clairement le fer de lance dans les années 2000. Mais voilà qu’elle révèle la face sombre de sa carrière, lors d’une interview auprès de « CBS Sunday Morning », diffusé le 24 septembre.

Gisele Bündchen évoque les pensées suicidaires de son début de carrière

Auprès de l’animateur Lee Cowan, la top Gisele Bündchen qui compte encore aujourd’hui parmi les tops les mieux payés depuis près de vingt ans, résume ainsi ses débuts :

« J’avais l’impression d’être enfermée dans un tunnel. Je ne pouvais pas respirer. Quand j’étais en studio, j’avais l’impression d’étouffer. J’habitais au neuvième étage, et je devais monter les escaliers parce que j’avais peur d’être coincée dans l’ascenseur, et je faisais de l’hyperventilation… Vous savez, quand on ne peut pas respirer, même quand les fenêtres sont ouvertes. Tu commences à te dire que tu ne peux pas continuer à vivre comme ça… »

L’animateur lui demande ensuite s’il lui arrivait d’envisager de se jeter par la fenêtre, ce à quoi Gisele Bündchen répond :

« Oui, l’espace d’une seconde, parce que tu te dis que tu ne peux pas tenir. »

Vers la fin de l’omerta sur les souffrances du mannequinat ?

Gisele Bündchen avait déjà évoqué ses pensées suicidaires dans ses mémoires publiées en 2018, Lessons: My Path to a Meaningful Life. Souffrant d’anxiété et d’attaques de panique, elle a arrêté l’alcool notamment à cause de cela, en plus de suivi psychologique. Ce nouveau témoignage s’inscrit dans une vague de libération de la parole dans le mannequinat, profession hautement glamourisée, alors qu’elle regorge de violences sexistes et sexuelles, mais aussi psychologiques. C’est ce qu’illustrent le documentaire Supermodels d’Apple TV avec Naomi Campbell, Linda Evangelista, Cindy Crawford et Christy Turlington, ou encore l’épisode « Me Too Mode : on en est où ? » du podcast Couture Apparente de Claire Roussel. Bref, le vernis commence enfin à craqueler, pour révéler toute la vérité.