Publié le 27 août 2015.
Passer une bonne journée n’est pas si facile par les temps qui courent.
Les occasions de se miner le moral ne manquent pas dès qu’on sort de chez toi : entre le harceleur relou qui va détruire ton estime personnelle, le retard du bus qui va te faire rater la séance de ciné, la mauvaise humeur de ton prof ou de ton boss, ou encore une nouvelle info forcément dramatique et certainement catastrophique qui te rappellera qu’on vit pas vraiment à une époque formidable…
Tu risques d’avoir le moral dans les chaussettes avant même d’avoir digéré ton petit-déjeuner.
(Et ça sert à rien de mettre des chaussettes qui montent aux genoux pour le retenir un peu : toi-même tu sais que ça tient jamais, ces trucs-là.)
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J’ai bien conscience du défi qu’on est en train de se lancer, mais accroche-toi à ton slip préféré : toi et moi, on va passer une bonne journée.
Afin de maximiser l’efficacité de ces conseils, je vais nous répartir en deux teams pour la durée de cet article.
Si ce n’est pas déjà fait, je t’invite à aller faire le test Dis-moi comment tu révises. Si tu es « une bosseuse intuitive », tu seras dans la Team Impro.
Si tu es « une bosseuse méthodique », bienvenue dans la Team Orga.
Si tu n’es ni l’un•e, ni l’autre, que tu hésites, je te laisse choisir ton équipe, et panacher les conseils s’adressant à l’une ou l’autre équipe.
C’est ce que je fais, personnellement : parfois que je suis plus « Impro » que « Orga », parfois c’est l’inverse, selon mon humeur.
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Passer une bonne journée, c’est s’écouter soi-même
Et ce sera d’ailleurs le premier conseil que j’ai à nous donner, à tou•te•s : pour passer une bonne journée, la clé est de s’écouter soi-même.
On range bien loin de soi les conseils stéréotypés à base de « il faut se débarrasser de ses corvées pour avoir l’esprit tranquille », parce que ça dépend des gens.
Il faut surtout s’écouter pour savoir ce dont on a envie, soi-même, pour soi, indépendamment de tout ce que nous hurlent les sirènes de la consommation, les injonctions au bien-être et autres coach en vie parfaite.
Si tu as envie de rester sous la couette, bienvenue dans ta journée idéale.
Mais je sais bien qu’on n’a pas toujours le loisir d’en faire qu’à sa tête, et le but de cet article et de réussir à passer une bonne journée tout en ayant néanmoins à s’acquitter d’un certain nombre de contraintes, telles que aller en cours / bosser, et faire les corvées qu’on ne peut décemment pas laisser traîner au risque de les voir empirer.
Chacun son trip, je ne juge pas
Passer une bonne journée : trouver son moteur
La Team Impro, notre compas, c’est l’envie.
Ai-je envie de trier mon courrier et de payer mes factures ? Posée comme ça, cette question appellera rarement une réponse positive.
Mais c’est valable aussi quand on cherche son chemin avec une boussole : c’est pas parce qu’elle t’indique le Nord que tu peux forcément filer tout droit, il faut trouver un chemin praticable, a minima un passage.
Dans la vie, on fait pareil avec nos corvées. Il faut que je m’en débarrasse pour être tranquille, alors je cherche le chemin le plus direct vers ce que j’ai vraiment envie de faire.
J’ai besoin d’avoir envie de m’atteler à une corvée pour pouvoir la faire, alors je cherche une raison de me motiver à la faire.
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Tiens, j’ai envie de ranger mon bureau (ouais, parfois, ça me prend), alors je saute sur l’occasion pour me débarrasser d’un truc qui ne me fait JAMAIS envie, et je le glisse dans le tas « à jeter », ni vu ni connu.
Inverser son approche d’une tâche a priori relou
J’ai rarement envie d’aller faire une lessive à la laverie, mais j’ai envie que mon jean fétiche soit propre pour demain, donc je me motive à y aller.
C’est tout con, c’est juste une inversion de l’approche qu’on va avoir d’une tâche.
Au lieu de me sentir obligée de faire quelque chose, je me retrouve à avoir envie de faire… la même chose, parce que j’ai changé ma perspective de cette tâche.
La Team Orga, notre moteur, ce sont les listes. On se pose au petit-déjeuner avec une feuille et un stylo, on s’y note la liste des corvées à faire, et ça nous permet d’organiser notre temps de façon optimale.
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Si je dois aller à la Poste, à la laverie, et faire des courses, j’en ai pour plusieurs heures.
Mais si je pars à la laverie avec mes enveloppes et ma liste de courses, y a carrément moyen que ça me prenne finalement pile poil le temps du cycle de lavage (sauf si je passe 45 minutes à attendre mon tour au guichet, mais sur ce point, voir la partie « Lâcher prise »).
Y aller au feeling !
La Team Impro est tout à fait capable de faire des listes aussi, c’est juste que globalement, ça nous gonfle de prendre le temps d’organiser notre journée, quand on peut tout aussi bien y aller au feeling (et, par exemple, ne pas insister à la Poste s’il y a 45 minutes d’attente : au pire, on ira demain, voilà).
Certains jours, il est difficile de trouver la motivation.
Apprécier la satisfaction du travail fait
Là où les teams se rejoignent, c’est sur la satisfaction que nous procure le fait d’avoir bouclé une tâche relou.
Quand ta cuisine est propre, que ta chambre est rangée, que ton frigo est plein, que ton linge est frais, quand tes factures sont payées et que tu es à jour sur tes mails, est-ce que c’est pas le bonheur, un peu ?
Plus les tâches te sont pénibles à effectuer, et plus je t’encourage à savourer la satisfaction de les avoir accomplies.
La satisfaction du travail accompli !
À ce stade de la lecture, tout le monde normalement trouvé un moteur et un carburant : ton moteur, c’est l’envie, et ton carburant, c’est la satisfaction du travail fait.
Gardons-les à l’esprit à toutes les étapes de notre quotidien, ils s’appliquent aussi bien à la descente des poubelles de la soirée d’hier qu’à la rédaction d’une note de synthèse sur la production des espadrilles artisanales !
Passons maintenant à notre journée type et comment s’assurer qu’elle soit bonne, contre vents et marées.
Passer une bonne journée : La phase préparatoire (Team Orga)
Dans la Team Orga, nous entrons en piste la veille au soir.
Une bonne journée, pour nous, ça se prépare. C’est le moment de se faire THE liste aux petits oignons (caramélisés à la sauce soja) : on prend le temps de se demander ce qu’on a envie de faire de sa journée, demain.
D’un côté, on liste tous les trucs qu’il faut absolument faire, auxquels on ne pourra pas échapper — passer au pressing, assister à cette réunion, finir tel projet, etc.
Équilibre entre contraintes et envies
Et de l’autre, on essaie d’équilibrer avec des envies.
Matinée chargée ? On n’aurait pas envie d’aller déjeuner à l’extérieur, du coup, histoire de s’aérer la tête ?
C’est alors le moment de se préparer un tupperware ou un panier-repas, si c’est la fin du mois et qu’on risque d’être un peu juste à la caisse du restaurant à sushi ou du bar à soupes et smoothies…
L’idée de la phase préparatoire, c’est déjà d’équilibrer mentalement la reloutise et les moments de satisfaction et de plaisir.
Comme ça, en allant se coucher, on a déjà en tête de quoi se réjouir et se lever du bon pied le lendemain.
Passer une bonne journée : confort du soir
Pour la Team Impro, on va pas se mentir, préparer sa journée la veille c’est un peu trop prise de tête.
Et si le but c’est de réussir à faire de chaque jour une bonne journée, bah j’ai pas forcément envie d’y passer toutes mes soirées.
Ce que je peux faire dès la veille, en revanche, c’est de me mettre en condition pour passer une bonne nuit, en me demandant ce que j’ai envie de faire avant d’aller dormir. Une douche ? Pas de douche ? Me couper les ongles ? Manger des fraises ou du chocolat noir en regardant une série ? C’est toi qui vois, selon tes envies.
Faire le vide pour bien dormir
Au moment de fermer les yeux, je me prends toujours une dizaine de minutes pour faire le vide dans ma tête.
Terminé, on baisse le rideau, c’est trop tard pour se demander s’il fallait payer EDF demain ou si j’ai encore quelques jours de rab ou pas, on verra tout ça DE-MAIN, au réveil.
J’évacue tous les soucis, toutes les préoccupations, et parfois, je vais les chercher loin, parce que certaines inquiétudes sont plus profondes, plus constantes et plus difficiles à éteindre que de se demander si on a bien fermé le robinet de la salle de bain.
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En général, cette opération me permet de m’endormir rapidement. Évidemment, plus tu le fais, et plus ça devient facile de le faire.
Au lycée, je pouvais mettre deux heures à trouver le sommeil, désormais, ça vient en dix minutes quand je me couche au bon moment (à savoir quand je suis fatiguée) et que je fais le vide.
Ah, un détail qui a peut-être son importance, et tu le sais certainement, mais pour bien dormir, il est très recommandé d’éteindre son téléphone…
- « Pour jeter un oeil à ma timeline avant d’aller dormir » : hyper mauvaise idée. C’est le meilleur moyen d’y lire un truc qui va t’énerver, t’agacer, te donner envie de réagir, puis d’attendre pour voir qui va réagir à ta réaction. Tu es repartie pour une heure éveillée.
- « Pour regarder l’heure » : dans quel but ? Pour savoir depuis combien de temps tu tournes en rond ? Pour calculer combien d’heures de sommeil il te reste avant de devoir te lever et affronter la journée ? Mauvaise idée. Je te conseille plutôt de reprendre l’étape « faire le vide » et de ne pas commencer à stresser par anticipation de ta future fatigue pendant la journée. Et si vraiment, vraiment vraiment tu es de la Team « non mais j’ai BESOIN de voir l’heure », achète un radio-réveil ou un appareil qui n’a pas d’écran rétro-éclairé comme un smartphone, parce que ça énerve.
- « Je m’en sers comme réveil ». Ok. Moi aussi. Mais en mode « avion » pour être sûre de ne pas dormir la tête à côté d’un émetteur d’ondes (ça vaut aussi pour la borne wifi), et pour ne pas voir une notification ou un SMS en regardant l’heure à 3h du mat !
Mais eh, ce ne sont que des conseils. Tu fais bien comme tu veux.
C’est le matin, on se réveille, et aujourd’hui, on va passer une bonne journée.
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Passer une bonne journée c’est changer sa perspective
Tu connais l’expression « se lever du bon pied », et tu t’es déjà demandé lequel c’était ? J’ai la réponse à cette question millénaire : c’est toi qui décides lequel est le bon.
Les petites joies et les petites loses du quotidien sont très faciles à retourner. Tout dépend de ta perspective dans la vie ! Les optimistes ont tendance à toujours voir le verre à moitié plein, ce sont les gens qui rient très volontiers des petites catastrophes.
Rire ou déprime ?
Par exemple, parmi celles qui font tomber leur tartine de confiture par terre au petit-déjeuner, il y a deux écoles : celles que ça met illico de mauvaise humeur, parce que c’est relou, il va falloir nettoyer et se refaire une tartine, et il y a celles que ça fait marrer : voilà une journée qui démarre sur les chapeaux de roue, dites donc !
Dans l’absolu, c’est vraiment pas grave de lâcher sa tartine, renverser son verre de jus d’orange ou de casser une assiette.
Tu vas vraiment laisser une lose aussi insignifiante entamer ta bonne humeur ?
Admire l’enthousiasme sans faille de Chris Traeger et prends-en de la graine !
Personnellement, ma vie a changé le jour où j’ai vu le film Melinda & Melinda de Woody Allen, qui raconte la même histoire, d’un point de vue comique et d’un point de vue tragique, ce qui rend les deux versions radicalement méconnaissables.
J’ai été frappée par l’ampleur de la différence provoquée par un simple changement de perspective…
Alors depuis, plus que jamais dans ma vie, je suis « Melinda positive » : quoiqu’il puisse m’arriver, je cherche à m’en amuser, je prends le parti d’en rire.
C’est pas toujours possible, mais ça l’est suffisamment souvent pour me permettre de passer de bonnes journées 300 jours par an.
Le planning n’est pas une prison, c’est un confort !
Eh, la Team Orga.
C’est pas parce que tout ne se déroule pas comme on l’avait soigneusement prévu et planifié que c’est une mauvaise journée. L’idée du planning, c’est de nous offrir un cadre, une sécurité.
C’est pas une prison. Le but ultime, c’est de prendre son pied dans la vie, et si on a besoin d’être organisé•e pour y arriver, pas de souci. Être organisé•e n’est pas une fin en soi, faut que ça nous serve à être heureux•ses !
Donc si le non-respect de ton planning te met les nerfs en pelote, c’est que tu es en train de t’énerver pour une raison qui n’en vaut pas la peine.
On respire, on prend un peu de recul, et on remaniera le planning plus tard. Un peu d’impro, ça fait du bien aussi, et autant apprendre à l’apprécier car en règle en générale, chaque jour apporte son lot d’imprévu !
Ce qui m’amène à mon conseil suivant, et central à ce développement…
Passer une bonne journée, c’est lâcher prise
Lâcher prise, c’est un peu le joker de la vie. Peu importe le nombre et la gravité de tes problèmes, s’il y a une carte que tu pourras toujours poser, c’est celle-ci.
Simplement parce que parfois, la persévérance ne paie pas et se mue en obstination, parfois, toute la préparation et la meilleure volonté du monde ne produisent pas les résultats escomptés, parfois la vie est une connasse sadique.
Et dans ces situations, on a souvent deux choix principaux : redoubler nos efforts, ou lâcher prise.
C’est à chacun•e d’évaluer sa propre force et de décider pour lui ou elle-même si l’enjeu vaut l’énergie qu’on va y investir.
Je me battrai certainement jusqu’à épuisement pour réussir à faire publier mon futur roman, mais je refuse d’investir de l’énergie pour être la plus belle, la plus patiente, la plus conciliante, la plus appréciée de tout le monde, qui ne sont pourtant pas des objectifs inférieurs.
C’est simplement que je considère que MON énergie est mieux investie ailleurs, dans des combats où l’issue dépend en grande partie de moi.
Tandis qu’être appréciée par Martin de la compta ou Ginette du service informatique, honnêtement, ça dépend aussi beaucoup de leurs caractères et de leur humeur à eux. Alors bon.
Lâcher prise, c’est simplement accepter qu’on ne maîtrise pas tout dans la vie, qu’on ne maîtrise pas grand chose, d’ailleurs, dans l’absolu.
En revanche, on contrôle la perspective avec laquelle on regarde notre situation, et on contrôle aussi la dose d’énergie qu’on est prêt•es à investir pour la changer.
La vie est trop courte pour se prendre la tête au quotidien
Je crois que si tu m’as suivie jusqu’ici, tu es déjà prêt•e à passer une bonne journée. Et on n’a même pas encore abordé les conseils pratiques !
Autres conseils pratiques pour passer une bonne journée
Eh oui, on est presque à la fin de cet article-fleuve, et à part le coup des listes (pas vraiment révolutionnaire !) je ne t’ai donné aucun conseil pratique !
C’est surtout parce que passer une bonne journée est d’abord une question d’état d’esprit, et que je me suis dit que ce point méritait un développement explicatif.
Mais j’ai aussi des conseils pratiques, promis. Les voici !
Rester à l’aise pour passer une bonne journée
Pour rester de bonne humeur de l’aube au crépuscule, je n’ai pas meilleur conseil que celui de rester à l’aise, et ce en dépit des recommandations appuyées de la fashion police.
Je me fiche pas mal que la salopette soit démodée depuis 1997 (Juliette la porte très bien !), si c’est ton vêtement fétiche ou que l’envie te prend d’en mettre une aujourd’hui, fonce !
Les talons, c’est sûr que c’est très classe et que ça améliore une tenue banale en deux-deux, mais si tes orteils pleurent des larmes de sang au bout de deux heures, à quoi bon ?
À l’inverse, si les ballerines te détruisent les cervicales et que tu survoles le bitume perchée sur tes escarpins, alors file vers les sommets !
J’ai longtemps laissé énormément de paramètres influencer le choix de mes tenues, et la rigueur du code vestimentaire professionnel a eu raison de ma patience.
Depuis, je mets un point d’honneur à choisir mes tenues en fonction de leur degré de confort, au mépris des conventions de style (et du respect).
À moi le confort et le swag. À mort le respect.
Bien manger…
« Bien manger, c’est le début du bonheur ! » Ce slogan publicitaire touche juste : je décide souvent de mon menu du midi en fonction de mon humeur.
Je ne sais pas pour toi, mais moi, je connais clairement des « jours à gras », où je préfère aller me chercher un sandwich-falafel bien dégoulinant de crème de sésame au Libanais du coin, plutôt que de manger mon Tupperware de légumes-vapeur.
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D’autres jours, c’est l’inverse.
Les odeurs de frite me donneraient presque la nausée. Je sais bien que tout le monde n’a pas la liberté de choisir entre une variété de menus pour sa pause déjeuner, mais si tu n’es pas du tout emballé•e par l’option principale, ça vaut le coup de réfléchir en amont à des plans B, pour les jours où la cantine sert son « fameux » hachis parmentier aux fruits de mer (véridique).
Il y a énormément de choses qu’on est obligé•es de faire, auxquelles on peut difficilement se soustraire.
Manger quelque chose qu’on n’a pas envie de manger ne devrait pas faire partie de cette liste.
Je suis devenue végane alors que je mangeais encore en cantine d’entreprise. Certes, c’était pas tous les jours facile, mais mon quotidien s’est considérablement amélioré dès lors que le repas est redevenu un moment de plaisir, et que je ne me forçais plus à manger des aliments qui ne me faisaient plus envie, juste parce que « c’est tout ce qu’il y a ».
Passer une bonne journée, c’est trouver du temps pour soi
Au début de cet article (soit il y a environ deux heures), je te disais d’écouter tes envies. Alors bien sûr, je conçois parfaitement que ton envie de quitter le bureau sur le coup de 15h30 pour aller plonger dans une piscine à balles est difficile à suivre…
Mais tu as bien des petites envies plus facilement conciliables avec tes contraintes ?
L’envie de sieste, par exemple, n’est absolument pas incompatible avec un job de bureau !
Elle peut même être une pause nécessaire pour booster ta productivité. Si ton ou ta patron•ne est un peu de la vieille école sur la question, n’hésite pas à lui faire subtilement passer le lien de cet article de Fab, patron de son état, adepte de la power nap.
Trouver du temps pour soi dans une journée chargée de contraintes, c’est parfois mission impossible.
C’est pourquoi je préconise de ne pas chercher du temps libre, mais de s’en octroyer, tout simplement.
Il faut bien avoir à l’esprit que la Terre ne va pas s’arrêter de tourner parce que tu prends vingt minutes de pause pour aller prendre l’air, t’allonger un peu, ou que décidément, tu n’arriveras pas à terminer cette note de synthèse aujourd’hui.
Sauf à avoir une deadline impérative à respecter, je peux t’assurer que prendre du temps pour toi est plus important que de boucler ce dossier absolument aujourd’hui.
En plus, astuce de tata Clémence : si tu fais une pause pour aller t’aérer les méninges, il y a de grandes chances qu’en revenant t’assoir face à ton écran, tu aies retrouvé l’inspiration et la motivation.
Passer une bonne journée et la finir en beauté !
Passé 18-19 heures, on peut considérer que ta journée-corvée est terminée ; la soirée commence, et je ne vois pas pourquoi tu consacrerais ce temps à autre chose qu’à te détendre, te défouler, te faire plaisir.
Plusieurs écoles s’affrontent sur le sujet : la Team Orga préfèrera faire des plans à l’avance, et en profitera aussi pour se réjouir de la perspective de la soirée, tandis que la Team Impro fera selon ses envies, au gré de son inspiration du moment.
Ce qui est bien avec « se faire plaisir », c’est qu’il n’y a pas de « mauvaise façon » de le faire !
Tu aimes la fête et le contact des autres ? On s’en fiche qu’on soit que mardi et que « ça se fait pas trop » de faire un after.
Tu fais ce que tu veux, point ! Au contraire, tu es plutôt solitaire, un bon bouquin sous un plaid moelleux ? On s’en fiche qu’on soit samedi et que « ça se fait pas » de rester seul•e chez soi. C’est toi qui décide !
Il est quoi, 22, 23 heures, voire bientôt minuit ?
Est-ce qu’on n’aurait pas passé une bonne journée, toi et moi ? Eh, tu sais quoi ?
Cette formule marche à l’infini, alors n’hésite pas à la mettre en pratique tous les jours de ta vie !
Et toi, quels sont tes trucs et astuces pour passer une bonne journée ? Viens les partager dans les commentaires !
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