Bo Burnham fait partie de mon top 5 des gens dont le travail me touche le plus.
Depuis son spectacle Make Happy sur Netflix, qui finit en apothéose hallucinée et hallucinante bourrée de fragilité, de vulnérabilité et de tripes à l’air, je n’ai qu’un espoir : que Bo Burnham soit un jour heureux.
Bo Burnham est descendu de scène pour s’installer derrière une caméra et réaliser son premier film (qu’il a également écrit), Eighth Grade, qui promet d’être touchant et sensible.
En compétition cette année au Festival de Sundance, où sont diffusées les pépites du cinéma indépendant, Eighth Grade a sa bande-annonce et je suis conquise !
Eighth Grade de Bo Burnham, un film sur l’adolescence
https://www.youtube.com/watch?v=Icv6hqEuzYc
Kayla (Elsie Fisher) vit sa dernière semaine au Eighth Grade, l’équivalent de la 4ème. L’année suivante, elle ira au lycée.
Acné, rapport au corps, timidité
, introversion… la jeune fille n’est clairement pas l’adolescente la plus populaire de son collège, et tente de trouver sa place.
Eighth Grade semble être une jolie œuvre, qui montre sans voyeurisme ni « vieuxconnisme » ce que ça fait de grandir et de traverser la puberté à l’époque des réseaux sociaux.
Les autres ados ne quittent jamais vraiment Kayla : ils et elles sont dans ses écrans, ses notifications, son feed Instagram qu’elle fait défiler en soupirant…
Elle explique à la fin de la bande-annonce avoir Snapchat depuis le CM2. Vous imaginez, la primaire avec Snapchat ?! (Oui je suis vieille MOI J’AVAIS DES BILLES OK) (et Pokémon Jaune faut pas déconner.)
Eighth Grades devrait sortir en juillet aux États-Unis, mais n’a pas encore de date de sortie française. Je croise les doigts, et en attendant je vais re-re-re-re-revoir Make Happy sur Netflix !
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