Publié le 19 novembre 2018
Si tu as déjà jeté un œil, même furtif à la filmographie de Felix Van Groeningen, tu sais qu’il porte un regard bienveillant sur ceux que le monde abandonne sur le bas-côté.
Que ce soit dans La Merditude des Choses, Alabama Monroe, ou Belgica, les thématiques de ses films sont toujours sociales.
Et Beautiful Boy ne fait pas exception.
Beautiful Boy, le nouveau Van Groeningen
« Il y a des moments où je le regarde et je me demande qui il est ».
La bande-annonce de Beautiful Boy s’ouvre sur les mots tristes d’un père concerné par le sort de son fils.
Car dans cette nouvelle réalisation du cinéaste belge, Timothée Chalamet interprète un jeune homme accro à la drogue.
Après avoir séduit les foules et conquis le cœur des critiques en campant un jeune amoureux aux boucles souples dans Call Me By Your Name, l’acteur de seulement 22 ans change complètement de registre.
Beautiful Boy, c’est donc l’histoire d’un garçon qui ne parvient pas à se sortir de son addiction à la meth, vu à travers les yeux de son père.
Beautiful Boy, un très beau casting
Si la présence au casting de Timothée Chalamet me réjouissait déjà, le voir donner la réplique à Steve Carell ainsi qu’à Maura Tierney (The Affair, Urgences) parfait mon désir ardent pour ce film.
Steve Carell est un acteur caméléon, aussi bien capable de faire le con dans n’importe quelle grosse production comique américaine que de donner dans la sensibilité et le sérieux, comme dans Foxcatcher.
Ici, le mastodonte du cinéma made in Hollywood joue un père désarmé par le virage pris par son fils.
Un rôle bouleversant, qui devrait avoir de l’impact sur mon petit cœur, et pourquoi pas sur le tien.
Verdict le 6 février dans les salles de cinéma.
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