Bientôt, la fin des usines à chiots, à chats et lapins ? Le 4 juin dernier, l’État de New-York a adopté un projet de loi visant à lutter contre les élevages à grande échelle. Attention, ledit projet de loi ne concerne pas directement ces installations mais se concentre sur les animaleries qui s’approvisionnent principalement en animaux de compagnie dans ces endroits, où les conditions de détention des bêtes à poils sont souvent effroyables, comme l’a confié au HuffPost Maureen Linehan, porte-parole de l’American Society for the Prevention of Cruelty :
« À l’heure actuelle, les usines à chiots hors de l’État expédient leurs chiots via un pipeline d’intermédiaires vers les animaleries de New York, où ils sont commercialisés comme des chiots en bonne santé provenant d’éleveurs responsables. »
La vente directe des éleveurs aux propriétaires sera encore autorisée
Ce projet de loi encourage aussi les animaleries à s’associer à des refuges ou encore à des groupes de secours afin d’utiliser leurs espaces de vente au détail pour « présenter » ces animaux à adopter. Toutefois, cette nouvelle législation n’interdirait pas totalement aux New-yorkais d’acheter des animaux à des éleveurs. Autrement dit, il serait toujours légal pour les éleveurs de vendre leurs animaux directement aux futurs propriétaires.
D’après l’ASPCA, comme le relaie le HuffPost, l’État de New York possède l’une des plus fortes concentrations d’animaleries proposant des animaux domestiques à la vente.
Et la législation sur la vente d’animaux domestiques en France ?
Dans l’hexagone, c’est à partir du 1er janvier 2024 que les animaleries ne pourront plus vendre de chats et de chiens. Cette décision a été actée en France, mi-novembre 2021 par le Parlement, via un ultime vote du Sénat, dans le cadre de la proposition de loi luttant contre la maltraitance animale. Bref, enfin une bonne nouvelle pour nos 30 millions d’amis à poils !
À lire aussi : Les règles d’or pour balader votre chat partout avec vous en toute sécurité
Image en Une : © Madmoizelle
Les Commentaires
Je veux bien que souvent il y a la raison de "laisser le temps de rebondir et de trouver une solution" mais là les animaux vendus en animalerie sont très jeunes (donc les animaleries vont en faire naître avant la mise en place de l'interdiction) et en plus je suppose que la solution c'est de vendre en quantité plus importante ce qui se vend vraiment. Donc c'est quoi la raison ? Exploiter des animaux dans des élevages pour amasser de l'argent pendent encore presque 2 ans et pouvoir acheter plus de trucs divers d'animalerie pour commencer à les vendre en 2024 ?
Quand c'est pour l'interdiction d'un pesticide qui est beaucoup utilisé, je peux comprendre que l'interdiction ne soit pas immédiate (et encore si t'es dans le secteur de l'agro, j'estime que tu devrais te tenir au courant des avancées législatives et avoir un plan B presque fini au cas où) mais là les lapins, souris voire chien que tu as, dans 2 mois tu les as plus et c'est pas ton cœur d'activité.