Six ans après Les reliques de la mort partie 2, le réalisateur David Yates revient avec un nouveau film QUI N’EST PAS un Harry Potter.
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D’accord, dans l’univers étendu peut-être, mais pas de Potter, de Vous-Savez-Qui, juste une mention à Dumbledore et des petits clins d’œil à la mythologie de l’univers créé par J.K. Rowling, mais CE N’EST PAS HARRY POTTER. Newton Scamander sait ce qu’il fait et il est sûrement le plus brillant magizoologiste de cet univers.
Le film est en salles le 16 novembre et il risque de faire quand même plaisir aux Potterheads car oui, la magie est toujours aussi incroyable et, comme le scénario est écrit par J.K. Rowling elle-même, les petites blagues vont fuser.
Dès les premières secondes, quand le logo de la Warner Bros apparaît sur les notes du thème reconnaissable entre mille de Harry Potter, j’ai frissonné. J’ai frissonné alors que j’étais allée voir le film dans une optique « bon, ça va être joli, mais je ne veux pas trop me faire de faux espoirs ». Eh bien, franchement, les espoirs sont permis car la magie nous entoure.
Les plus chanceux auront la chance de le découvrir à l’avant-première parisienne du 15 novembre, sinon Les Animaux Fantastiques sort officiellement le lendemain !
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Bienvenue à New York avec Les Animaux Fantastiques
Newton Scamander (Eddie Redmayne) ou Norbert Dragonneau en français, sauve des animaux en voie de disparition pour les protéger. Il doit relâcher son pote Frank, un Oiseau-Tonnerre trop classe, dans les grands canyons d’Arizona d’où il est originaire. Mais avant cela, il va se faire attraper par une ex-inspectrice du Congrès Magique des États-Unis d’Amérique (ou MaCUSA en VO) dénommée Tina Goldstein (Katherine Waterston).
Lors de cette arrivée mouvementée, un Moldu, ou Non-Maj comme les Américains les appellent, va croiser la route de Norbert et il va se retrouver embarqué dans une aventure qu’il n’avait pas demandée en ayant relâché par inadvertance quelques animaux. Faites connaissance avec Jacob Kowalski (Dan Fogler), un type banal sous toutes les coutures mais qui va charmer les sorcier•es, et en particulier la sœur de Tina, Queenie (Alison Sudol).
En plus d’avoir une architecture digne d’un musée, la Grosse Pomme dégage l’ambiance de la prohibition et de ses clubs interdits.
New York pré-guerre a été reconstitué magnifiquement dans Les Animaux Fantastiques, et en plus d’avoir une architecture digne d’un musée, la Grosse Pomme dégage l’ambiance de la prohibition et de ses clubs interdits. Les années folles battent leur plein et les costumes marquent le coup.
, l’école de magie américaine, gagne à être connue visiblement et, en plus, un personnage mentionne la rivalité avec Poudlard (pour Poudlarnaque).
Les Animaux Fantastiques sonne l’alarme, la magie existe
L’une de mes utilisations préférées de la magie, ce n’est pas tant les sorts de duel ou les animaux, ou ce genre de choses, non, c’est vraiment son intégration dans la vie quotidienne. Donc un repas, le ménage, ben ça me fait toujours sourire et ça m’attendrit. C’étaient les scènes que je préférais le plus dans les Harry Potter et c’étaient celles que j’attendais dans Les Animaux Fantastiques. Le résultat est à la hauteur de mes attentes, c’est tellement naturel que ça semble vrai.
Le seul bémol, c’est que le Congrès Magique ne soit pas plus développé que ça, du coup, la Présidente, les Aurors, on n’y comprend pas grand-chose mais j’espère que les prochains films rectifieront le tir. En revanche, une véritable scène d’action répond présent et elle a de la gueule, et ça change de la magie combative des Reliques de la mort.
Parlons un peu de ces bêtes quand même ! Elles font partie du titre mine de rien. Déjà, le Niffleur est assez adorable et c’est trop mignon que de voir qu’il faut le gratouiller un peu pour que ce qu’il a chipé ressorte. Je ne parle pas visuellement des autres bestioles qui défient toute imagination.
Une bonté qui réchauffe le cœur dans Les Animaux Fantastiques
Norbert est profondément gentil surtout lorsqu’il s’agit de protéger ses animaux. Mais également quand il faut défendre la race humaine. En gros, Eddie Redmayne peut utiliser toutes ses mimiques et tous ses mouvements bizarres, à savoir sa tête de travers quand il s’approche des gens, son sourire gêné et sa voix timide qui le distinguent.
Je ne pense pas que les stars du film soient hyper connues, okay, il y a Eddie Redmayne, Colin Farrell, Jon Voight et même Ezra Miller (le prochain Flash dans le film dédié), mais mis à part eux, les acteurs ne sont pas des gros noms du cinéma. Et ça représente un atout de taille car du coup, aucune association à un rôle précédent n’est vraiment possible et on découvre les personnages en même temps que les acteurs.
Et puis ce n’est pas juste un gentil VS des méchants cette fois-ci, ça va un peu plus loin dans les manigances politiques et dans l’acceptation de l’état de sorcier, c’est tout simplement plus sombre qu’un Harry Potter.
De toute façon, on s’embarque pour cinq films, ne l’oublions pas, et pour ne pas perdre la magie en cours de route, il va falloir redoubler de créativité. N’ayez crainte, si J.K. Rowling est de la partie, elle reste celle qui maîtrise le mieux le mythe qu’elle a créé et pourrait bien nous surprendre.
Perso, j’aimerais qu’ils jouent plus sur l’époque. Ils sont quand même au début du XXe siècle et ça offre un bon contexte, surtout en sachant que pour la suite ils prévoient de tenir sur 25 ans l’histoire de cette nouvelle saga avec Norbert Dragonneau.
Bref, le film est chouette, et je sais que mes collègues ont parié sur mon attitude blasée à la suite de la projection, mais je peux vous le dire avec enthousiasme et sans retenue, à aucun moment j’ai ressenti le besoin de le comparer à Harry Potter, à aucun moment je me suis dit que le film était trop long, et surtout, à aucun moment j’ai eu envie que la fin arrive.
Les Animaux Fantastiques aura quand même du mal à convaincre les plus nostalgiques, mais ce premier volet promet de grandes choses pour la suite.
Les Commentaires
tropde gros indices qui annoncent les prochains personnages à apparaître, donc sur ce point là on est toujours pas dans la subtilité chez Rowling mais bon, ce n'est pas très grave. Je trouve que les persos sont assez crédibles, après je me demande comment ils vont tenir sur les 5 films vu qu'on est dans le cas où tout le monde est adulte contrairement à HP.Tout ça pour dire que je ne suis pas spécialement déçue (honnêtement, j'étais curieuse mais pas exaltée) mais pas non plus transcendée par le film. On verra ce que ça donne par la suite