« A toutes ces personnes qui font du cyberharcèlement, s’il vous plaît, stoppez ». C’est avec ces mots que le créateur de « Abrège frère », compte TikTok qui a atteint le million d’abonnés en seulement quelques semaines, est sorti du silence dans une interview accordée au Parisien, ce mardi 27 février.
« Abrège frère » accusé de misogynie
Depuis plusieurs semaines, il subit de nombreuses critiques. Inspiré de tiktokeurs étrangers, le jeune homme derrière Abrège frère reprend, notamment via son compte Instagram, des vidéos « story time » de personnes racontant une histoire sur la plateforme, pour les résumer en quelques secondes.
Sauf que l’écrasante majorité des vidéos « abrégées » sont faites par des femmes, qui derrière, subissent un cyberharcèlement misogyne de la part de la communauté du TikTokeur.
« Je suis une personne qui respecte la femme »
Pour se défendre, le créateur de contenu a déclaré auprès de nos confrères du Parisien ne pas avoir eu conscience de participer au cyberharcèlement des TikTokeuses en les « abrégeant » : « Je ne fais pas de distinction de sexe ou d’origine quand je choisis d’abréger quelqu’un. Mais quand on scrolle sur nos écrans, la majorité des ‘story time’ sont racontées par des femmes ».
Et pour cause, il y a quelques jours, la créatrice de contenu Alena, qui témoignait sur la plateforme : « dès qu’il y a une meuf qui parle pendant plus d’une minute sur Tiktok et que son Tiktok marche bien, vous êtes sûrs de trouver au moins cinq commentaires de personnes qui vont tagger Abrège frère en lui disant des trucs hyper violents », déplore-t-elle dans une vidéo.
Des remarques récurrentes auxquelles « Abrège frère » répond : « Ce sont des gens que je connais qui m’ont dit qu’on me qualifiait de misogyne. Alors que je suis tout l’inverse de ça », avant de continuer : « Je ne suis pas misogyne, au contraire je pense que je suis une personne qui respecte la femme ». Tout de même conscient de « la méchanceté » et de « la haine » en ligne « antérieures à son concept », il a tenu à déclarer que le cyberharcèlement est « contre ses valeurs ».
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