Comment définir ces électrons libres ? Trio « electro ponk féministe, en français, avec du rap de l’espace », pour reprendre leurs mots, les Vulves Assassines sont nées en 2013 et comptent deux albums à leur actif : Godzilla 3000 (2019) et Das Kapital (2022). Si vous aimez la fête, la musique et l’insurrection, vous allez adorer les Vulves Assassines. La preuve par trois.
Parce qu’elles envoient bouler le patriarcat (et toutes les injustices qui nous mettent en colère !)
« Les Vulves assassines, ça hurle, ça rappe, ça pue et ça laisse Booba sur le bord de la route comme un enfant de chœur paumé. Les Vulves assassines, c’est aussi l’espoir d’un monde meilleur, plus juste, un monde où Pierre Gattaz élèverait tranquillement des chèvres dans le Larzac au lieu de nous pourrir la vie » peut-on lire sur leur site. Le projet est clair.
Avec des chansons festives et révoltées comme « La Bagarre », « Das Kapital » ou « La retraite », les Vulves Assassines envoient valser les injonctions et les injustices dans leurs textes tantôt percutants tantôt succincts, toujours remplis d’humour incisif et d’engagement sincère.
Parce que l’ambiance de leurs concerts est électrique
Si elles ne seront peut-être pas la première chose que vous écoutez le matin en allant bosser (encore que, chacun•e fait ce qu’iel veut !), les Vulves Assassines sont, sur scène, un moment à vivre au moins une fois dans sa vie. Chaque concert est une expérience en soi, un moment de cohésion puissant, de pogos endiablés et de lâcher prise libérateur. La danse est un outil de résistance salvateur, et le groupe l’a bien compris : sur scène, rien ne les arrête, et la foule les suit sans hésiter.
Des lives cathartiques pour se défouler, pour se retrouver, pour lutter ensemble.
Parce que chacune de leurs chansons est un hymne à part entière
Grandes habituées des manifestations, les Vulves Assassines ont joué dans les plus grands rassemblements sociaux de ces dernières années comme à Nuit Debout ou à la ZAD de Notre-Dame des Landes…
C’est donc tout naturellement que leurs morceaux deviennent de véritables hymnes. Si vous avez récemment entonné « La retraite à 60 ans, on s’est battus pour la gagner, on se battra pour la garder » (réécriture punk du slogan scandé contre le Plan Juppé en 1995), alors vous connaissez déjà leur travail, devenu viral.
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