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Cinéma

6 performances d’acteurs qui forcent le respect

Split permet à James McAvoy de démontrer l’étendue de son talent en interprétant 23 personnalités différentes. Voici 6 autres performances d’acteurs et actrices qui forcent le respect.

En partenariat avec Disney (notre Manifeste)

JOIE ET COTILLONS ! Glass, la suite super attendue de Split (et donc d’Incassable), sort ce 16 janvier 2019 au cinéma. madmoiZelle est très fière d’accompagner cette sortie !

https://www.youtube.com/watch?v=6Y4MVya_vfI

L’occasion de (re)découvrir cet article, sorti en même temps que Split, histoire de te remettre dans l’ambiance ♥

Split, le tour de force de James Mc Avoy

Le 15 février 2017

Dans SplitJames McAvoy interprète un homme pourvu de 23 personnalités différentes. VINGT-TROIS !

De la figure stricte de femme rigide au gamin un peu immature en passant par le monstre cruel, un large panel de caractères va définir son personnage dans le dernier M. Night Shyamalan.

Prestation digne d’un Oscar ? Je pose ça là…

Des acteurs ont déjà subi des transformations physiques pour leurs rôles, mais interpréter superbement autant de personnalités différentes, c’est une véritable performance.

Cette prestation a inspiré la rédaction qui a compilé d’autres acteurs et actrices ayant tout déchiré dans un rôle.

À lire aussi : James McAvoy, fan de comics, nous présente « X-Men Apocalypse » en interview !

Bryan Cranston, un Walter White inoubliable dans Breaking Bad

Bryan Cranston, je le voyais comme le mec qui n’arriverait jamais à se débarrasser de son étiquette de Hal dans Malcolm. Son personnage était hilarant, apprécié de tou•tes dans la série, et il le jouait à la perfection.

Ce n’est pas pour rien que la comédie est rediffusée en continu sur les chaînes télé.

Puis Breaking Bad a débarqué. Et là…

En voyant les premiers épisodes de Breaking Bad, j’étais hyper sceptique et n’arrivais pas à prendre Bryan Cranston au sérieux : je lui associais toujours le personnage de Hal le maladroit en whitey tighties, ces bons slips de daron.

Bon, il a gardé les whitey tighties mais l’évolution de Walter White dans la série est tout simplement folle !

Je ne veux pas tout spoiler pour ceux qui n’auraient pas encore vu la série mais il a maîtrisé ce personnage à la perfection en se détachant définitivement de Malcolm.

Isabelle Adjani, inattendue dans La journée de la jupe

La journée de la jupe c’est un petit film produit et diffusé sur Arte il y a moult (enfin y a 6-7 ans je dirais), puis sorti en DVD. Autant dire que je m’attendais à un truc indé un peu chelou.

En fait, c’est l’histoire d’une prof de collège, dépressive depuis que son mari l’a quittée, qui se retrouve dans une situation inimaginable. L’un de ses élèves a ramené une arme à feu à l’école, elle s’en est emparée et a tiré sur quelqu’un.

Prisonnière de la peur, elle va prendre toute une classe en otage…

https://www.youtube.com/watch?v=MSs2R2ymjLQ

Sauf que dedans, il y a Isabelle Adjani dans le rôle de la prof, et qu’elle réussit merveilleusement bien à porter le film (pas à elle toute seule mais c’est tout comme) (bon okay, y a aussi Denis Podalydès dedans).

Elle est impressionnante dans ce portrait de femme presque brisée, mais qui malgré tout tente de garder le cap, et qui, même dans une situation désespérée, parvient à reprendre l’ascendant.

Je n’ai jamais particulièrement aimé Isabelle Adjani, mais dans ce film, elle m’a scotchée et je l’ai réellement découverte.

Ellen Page, tellement vraie dans Juno

Comme beaucoup de monde, j’ai un gros crush sur

Ellen Page. Et c’est en partie dû au rôle dans lequel je l’ai vue pour la première fois : Juno !

Dans le film, elle joue une adolescente qui tombe enceinte de façon involontaire. Elle songe à avorter mais décide finalement de garder le bébé, pour ensuite le faire adopter par un couple stérile.

Faut dire qu’elle n’est pas aidée, sa famille est assez atypique, le père de son enfant n’est pas très dégourdi… la totale !

J’ai adoré Ellen Page dans ce rôle parce qu’elle est vraiment crédible : Juno, de base, est plutôt tranquille, pas du genre à stresser. Mais là on parle quand même d’une grossesse, c’est une énorme épreuve qui change une vie.

Donc elle flippe, mais en même temps je trouve qu’elle a un côté rassurant, attachant, qui fait qu’on a envie d’être sa pote et de lui dire que tout va bien se passer. Dès ce film j’ai aimé très fort Ellen Page et ça n’a jamais cessé depuis.

Tatiana Maslany, et ses clones d’Orphan Black

Je suis fan de Tatiana Maslany.

Si Orphan Black se perd un peu niveau scénario (notamment dans sa dernière saison), il y a une constante : la perfection de Tatiana Maslany dans tous ses rôles.

Oui, touS seS rôleS, car je vous rappelle le pitch de la série canadienne : il s’agit d’une histoire de sosies qui s’avèrent être des clones ! L’actrice interprète TOUS les clones (et quand y en a plus, y en a encore).

À l’instar de James McAvoy, elle joue plusieurs personnalités différentes, mais avec la même conviction.

Ça veut dire qu’elle est capable de modifier sa voix (et son accent), sa façon de se tenir, et plein de petits détails qui font qu’elle délivre à chaque épisode une performance incroyable.

Des acteurs qui jouent le double de leur personnage, ou le jumeau, y en a eu plein. Mais rares sont ceux qui arrivent à incarner naturellement deux, ou trois, ou douze personnes.

Ce qui est dingue, c’est que même sans les vêtements différents de chaque personnage, quand tu vois Tatiana débarquer dans un plan, tu sais dans la peau de qui elle est. Et ça, c’est juste le talent.

Impossible de dissocier la série de son actrice caméléon maintenant, et nul doute qu’Orphan Black ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans Tatiana Maslany.

À lire aussi : Orphan Black – Les séries pas assez connues #3

Oulaya Amamra, bluffante dans Divines

Elle a 20 ans, c’était son premier grand rôle au cinéma, et elle s’est battue pour l’avoir. Oulaya Amamra a crevé l’écran dans Divines, à tel point que son rôle lui a valu une nomination aux César, parmi les meilleurs espoirs féminins.

En interview, Oulaya confiait à Mélissa toute la bataille qu’elle a menée pour pouvoir participer au casting. Divines était en fait le projet de sa sœur, la réalisatrice Houda Benyamina, qui ne voyait pas du tout sa cadette dans le rôle.

Car dans la vie, Oulaya Amamra était une danseuse classique chevronnée, inscrite dans un lycée privé catholique : tous les clichés de la jeune enfant sage, aux antipodes de la rebelle de banlieue qu’était Dounia, son alter ego à l’écran.

Mais la jeune femme s’est métamorphosée pour prêter son corps et son âme à ce personnage fort et torturé, qui s’endurcit à mesure que les épreuves de la vie s’écrasent contre la carapace qu’elle se forge.

À toute épreuve ? Pas sûr. Son humanité ne cesse de poindre sous le masque de résilience qu’elle affiche au reste du monde, défiante.

J’ai rarement été aussi touchée par une performance d’actrice que par celle de la jeune Oulaya Amamra dans Divines. La première d’une carrière que je lui souhaite longue, aussi riche que le talent d’elle démontre.

James McAvoy, caméléon instable dans Split

23 personnalités. Comment c’est possible d’incarner autant de gens avec un seul corps, une seule tête, et finalement assez peu de jeu sur les costumes, les décors ?

C’est possible quand on s’appelle James McAvoy.

Il m’a totalement bluffée dans Split, même si je trouvais déjà qu’il jouait bien. Là, c’est un tout autre niveau, le niveau Tatiana Maslany de l’acteur-caméléon, justement.

Regardez donc ce grand gaillard presque quadra se glisser dans la peau d’Hedwig, petit garçon de neuf ans :

Ce discret zozotement, cette façon de tenir son corps comme le font les enfants, ces yeux un peu trop écarquillés… en trois détails et deux intonations, James McAvoy devient Hedwig.

Sans rien spoiler, il y a un moment dans SplitJames McAvoy incarne la personnalité A faisant semblant d’être la personnalité B (en résumé).

On croit voir Monsieur B, et soudain… une inflexion du sourcil, un tressaillement de paupière. Bam. Je ne suis pas dupe.

C’est Monsieur A, et il n’est pas celui que vous croyez.

Ce n’est pas forcément facile de décrire, noir sur blanc, à quel point sa performance d’acteur est impressionnante… mais la bonne nouvelle, c’est que vous pourrez le constater vous-mêmes en allant voir Split.

James McAvoy lui-même vous en parle : j’ai eu la chance de l’interviewer !

Rendez-vous dans les commentaires pour me dire ce que vous avez pensé de Split et du jeu d’acteur de James McAvoy !

À lire aussi : Ne lisez rien sur Split avant d’aller le voir, pour l’amour du cinéma (enfin, sauf cet article)


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

13
Avatar de Lorelei02
14 mai 2017 à 23h05
Lorelei02
Pour moi la performance qui me laisse sur le cul à chaque fois c'est Edward Norton dans American History X.
Contenu spoiler caché.

En dehors de cette performance ultra précise, j'ai toujours un énorme coup de cœur pour ce que fait Gary Oldman. Quoi qu'il fasse, il est exceptionnel et incarne le personnage à la perfection. Idem pour David Tennant.
Contenu spoiler caché.

Et je ne peux pas partir sans évoquer ma préférée, celle qui dégomme absolument tout le monde : la fabuleuse Meryl Streep. Mais c'est encore un niveau au-dessus des autres je crois <3

Contenu spoiler caché.
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