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Cinéma

Quatre bandes de meufs fictives que j’aimerais intégrer

Les films américains pullulent de bandes de filles, souvent lycéennes ou étudiantes, plus cool les unes que les autres. Bad girls, cheerleaders ou sorcières, en voici quatre que Jack Parker aurait bien aimé fréquenter !

Le lycée, c’est quand même vachement plus tolérable quand on a des potes. Encore plus quand on forme une bande homogène et que les gens s’écartent sur notre passage pour laisser toute notre classe s’exprimer – malheureusement, ça se passe rarement comme ça. Sauf dans les films.

Voici donc quatre bandes de filles que j’aurais rêvé d’intégrer au lycée.

Grease et ses Pink Ladies

pinkladies

Représentant l’Amérique fantasmée des 50’s par excellence, évoquant grosse Cadillacs aux couleurs pétantes, serveuses de diners montées sur patins et bananes de cheveux enduites de graisse, Grease a le chic pour nous rendre nostalgiques d’une époque qu’on n’a pas connue.

Si vous êtes encore au lycée, vous risquez d’appeler toutes vos potes un dimanche soir après l’avoir revu pour la millième fois en hurlant qu’il faut A-BSO-LU-MENT que vous trouviez un uniforme pour votre bande. Il faut monter un gang de meufs, avec un nom, un slogan, une fringue symbolique – pour faire tout pareil que les Pink Ladies de Grease.

Les Pink Ladies, dirigées par l’insolente Betty Rizzo (Stockard Channing), dégoulinante de classe et de cool, et dont la position de leader est absolument indiscutable, paradent fièrement en teddy rose bonbon dans les couloirs du lycée de Rydell.

Mais attention à ne pas les prendre pour des cruches : les Pink Ladies ne sont pas vraiment du genre petites poupées prudes et virginale, elles préfèrent claquer des bulles de chewing-gum, fumer des clopes et lâcher des punchlines à tout va, en dominant le lycée. Faire partie des Pink Ladies, c’est l’assurance de ne jamais se retrouver seule (même si on doit passer par les moqueries de Rizzo de temps en temps, c’est le prix à payer).

The Craft (Dangereuse Alliance) et ses sorcières

thecraft

Si vous répondez non à la question « Avez-vous déjà rêvé d’être une super-sorcière ? », je refuserai de vous croire. Surtout après avoir passé des heures devant Charmed et Buffy. Surtout après avoir traversé la dure période qu’est l’adolescence sans pouvoir(s) — où tout semble nous être imposé, jeté à travers la figure, où tout est une épreuve, une longue agonie et où rien n’est juste. Tout paraît plus simple quand on a des pouvoirs, c’est sûr.

Mais avant les soeurs Halliwell, ce sont les quatre filles de The Craft – Dangereuse Alliance qui m’ont fait rêver.

Au départ, les quatres héroïnes sont des victimes : victimes de la vie, de leurs familles dysfonctionnelles, des moqueries de leurs camarades, incapables de s’intégrer et relayées au rang de freaks de compet’, une position que nous sommes (trop) nombreu-x-ses à connaître.

Mais lorsqu’elles se mettent à pratiquer la sorcellerie, leur vie change du tout au tout, et si elles gardent leur statut de freaks

, elles l’affichent avec fierté et déambulent dans les couloirs de leur école catholique avec aplomb, et sans honte.

Leurs soirées pyjama se font devant Ma Sorcière Bien Aimée, entre deux expérimentations magiques, et elles reprennent tranquillement le contrôle de leur vie et de leur apparence (elles changent la couleur de leurs cheveux et de leurs yeux à volonté ! SANS DÉCONNER).

Bon certes, après tout part en couille, mais avant ça, ça avait l’air vachement chouette de faire partie de leur bande.

Bring it on (American Girls) et son équipe de cheerleaders

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Si vous pensiez que c’était cliché et superficiel de vouloir faire partie d’une bande de cheerleaders dans une jolie ville ensoleillée des États-Unis où tout le monde est beau et propre sur lui, regardez donc Bring It On.

Kirsten Dunst y incarne Torrance, une pom-pom girl blondinette tout ce qu’il y a de plus banale et qui ne rêve que d’une chose : conduire son équipe à la victoire lors du championnat national de cheerleading.

C’est alors que débarque Missy (Eliza Dushku), une true-rebelz avec un faux tatouage et une coiffure absolument extraordinaire. Nouvelle élève et apprentie gymnaste, elle se retrouve forcée de passer l’audition pour intégrer l’équipe de cheerleading par défaut, pour continuer à faire des pirouettes tranquillement.

L’aventure ne va évidemment pas être de tout repos, tout le monde va s’énerver, se barrer, changer d’avis et aller finalement jusqu’au championnat — mais sur le chemin, l’amitié entre Missy et Torrance va se solidifier, pour souder l’équipe et nous offrir une fin pleine de bons sentiments, de cotillons et de cris de joie. Et si la vie de pom-pom girl ne vous faisait pas rêver avant, Bring It On vous fera peut-être changer d’avis – après tout, si Faith Missy peut y trouver son bonheur, pourquoi pas nous ?

https://youtu.be/B0YqZqU_z0Q

Clueless et ses reines du lycée

clueless

Vous le savez déjà, je rêverais de vivre dans la chambre de Cher Horowitz, mais tant qu’à faire, si je pouvais carrément intégrer sa bande, ça m’irait pas trop mal non plus.

Cher (Alicia Silverstone) et sa BFF Dionne (Stacey Dash) sont les reines du lycée, ne portent jamais deux fois la même tenue, et profitent de tous les avantages que la vie leur offre gracieusement. Elles sont belles, elles sont riches, elles sont populaires et, bonus absolu, ce ne sont pas pour autant des garces cruelles façon Courtney dans Jawbreaker.

Et lorsque la petite nouvelle débarque (encore une), Cher décide de la prendre sous son aile pour lui offrir un relooking à sa hauteur et lui imposer tendrement sa vision des choses. Mais comme elle le fait avec les meilleures intentions du monde, ça reste sympa (même si ça finit par lui retomber sur le coin de la gueule, mais pas d’inquiétudes, Cher retombe toujours sur ses pattes).

Richesse, liberté, beauté, style et popularité sont autant de choses que j’aurais bien aimé posséder à l’époque du lycée (même si j’aurais sûrement fini par m’acheter un dirigeable et partir pour les Caraïbes en laissant une pluie de petits papiers qui diraient « Niquez-vous tous, j’me casse bande de merdeux » derrière moi). Le monde coloré de Cher et ses potes, plein de fêtes et de dilemmes super difficiles à gérer, m’aurait bien plu. Et même si tout n’est pas rose dans leur quotidien, ça me paraissait quand même drôlement moins crasseux que le mien à l’époque.

Je suis sûre que si on combinait ces quatre bandes on obtiendrait le gang ultime et que ce serait super cool mais de toute façon je suis trop vieille pour pouvoir revivre ça donc je vais aller pleurer dans ma crème anti-rides, salut.

Et vous, quelles bandes de meufs du grand écran aimeriez-vous intégrer ?


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

16
Avatar de Motherbird
17 juin 2013 à 13h06
Motherbird
S'il y a bien UNE bande de filles que j'aimerais intégrer, c'est Carrie et ses amies dans Sex & the City !!

Je rêve de dévaliser Manolo Blahnik avant d'aller boire un cosmopolitain entre copines dans le grand NYC !
Ya pas à dire, elles vendent du rêves ces filles...

mais qui oserait te contredire so59so ??
J'ai failli également évoquer la bande de SATC mais Jack a centré l'article sur les bandes de lycéennes/ teenagers quoi et là il s'agit plutôt de meufs (que je love incontestablement certes) mais qui ont atteint les 32 piges pendant la saison 1...
Mais j'aurais pas dis non à quelques années de sévices et d'exclusion du troupeau pendant mon adolescence(pourquoi ça n'a pas été le cas ???:tearspour vivre la vie de Carrie 10 ans + tard

Kiss
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Voir les 16 commentaires

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