Je ne suis pas une mauvaise bougresse, vous savez : à la base, j’aime tout le monde. Y compris les gens qui font du bon boulot et qui sont réputés pour leur professionnalisme. Un peu comme les célébrités, qu’elles évoluent dans le milieu du cinéma, de la chanson ou de la littérature. Pourtant, parfois, il arrive qu’elles me cassent les ov qu’elles m’agacent un peu. Voici une petite typologie de stars agaçantes qui expliquera pourquoi.
Celle qui n’est pas qu’un physique
Certaines stars sont atteintes du syndrome dit de jodifosteüre. Le syndrome de jodifosteüre, c’est celui de l’acteur, actrice, chanteur ou chanteuse qui a fait des études et qui cumule la beauté, le succès, l’argent et la matière grise. Toutefois, n’est pas Jodie qui veut. Jodie est la coolitude absolue, elle n’étale pas tout son savoir et fait preuve d’une humilité à toute épreuve. D’autres semblent se laisser quelque peu prendre au jeu des journalistes qui n’ont de cesse de rappeler le fait qu’ils en ont dans le cervelet. D’autres comme James Franco par exemple.
Car James Franco, non content de connaître une certaine reconnaissance dans le milieu du cinécinéma, est également en train de poursuivre ses études. Il concède écrire des poèmes, peindre, réalise des clips et des documentaires, se tourne en dérision, parodie Justin Bieber… Il s’éparpille, sait tout faire et ne s’en cache pas – à tel point qu’il devient difficile de ne pas l’imaginer en train de réparer une télé des années 70 avec des nouilles chinoises en utilisant ses fesses au lieu de ses mains. Stop James. Cesse donc. Tu nous complexes et tu t’hipsterises malgré toi, je ne te comprends pas, je ne te comprends plus. Alors que tu étais si pipou quand tu donnais juste l’impression d’être toi-même, maintenant, même pas je mets ma main dans ta culotte – que j’imagine en dentelle, pour faire ironique.
Ah bah voilà, il fait la gueule maintenant.
Celle qui se ridiculise un peu trop
A contrario, certaines stars courent – que dis-je, roulent comme des balles de bowling lancées dans l’allée d’un TGV – vers le cliché de la star un peu stupide. Justin Bieber par exemple. Je peux pas vraiment le détester, ce petit bichon : il est jeune, il a arrêté l’école très tôt, et il se fiche pas mal de savoir si l’Allemagne est un pays, un état américain ou une marque de prothèses de testicules. Au fond, c’est touchant, ce repli sur soi. Et puis qui sait, si ça se trouve, il s’y connaît à fond en poésie du seizième siècle mais il n’est juste pas du genre à s’en vanter. On sait pas.
Ça fait deux, oui.
Celle qui est trop parfaite
La star parfaite n’a pas de défaut (bonjour, ceci est un pléonasme). Elle est en couple avec quelqu’un d’au moins aussi fantastique qu’elle, ne semble pas avoir le moindre complexe (elle avouera probablement un jour en interview avoir son petit orteil en horreur et que ça lui gâche la vie, ce qui donnera envie à une grosse frange de la population de lui balancer du concentré de tomates en geyser). Cette personne a tout : la joie de vivre, l’argent, du talent, le déhanchement du cul qui rend bien, la famille parfaite, le soutien de ses amis et les dents plus blanches que Morandini. Moi, quand j’essaie de faire un bootyshake, j’ai l’air d’une montagne des Vosges qui a une gastro. Je suis monstrueusement jalouse.
Ces stars-là deviennent largement trop agaçantes tant on se dit que rien de négatif ne leur arrivera jamais. Je pense qu’elles étaient une mouche dans une autre vie, qu’elles se sont fait arracher les ailes par des enfants à l’haleine fétide et qu’elles ont un karma au poil, du coup.
L’exemple parfait, c’est quand même Beyoncé. Sérieusement. Et dire qu’il y a à peine plus d’un an, je la voulais dans mon cercle d’amis.
Et en plus, elle a les aisselles sèches. Non vraiment c’est lassant.
Celle qui n’a pas honte de manquer d’humilité
Je comprends pas les gens qui ne supportent pas les caprices des stars. Sérieusement, être acteur à succès, par exemple, c’est pas facile. Gagner plusieurs centaines de milliers d’euros ou de dollars pour le tournage d’un film n’est pas facile. Il est donc tout naturel de demander un défraiement quotidien pendant les tournages, d’amener toute sa petite famille, de la loger en hôtel 12 étoiles aux frais de la boîte de production et de demander un massage de la fesse droite à 12h15 après un masque fessier à la pulpe d’orange d’Amérique du Sud et au champagne. C’est une sorte de prime de risque, quoi.
Celle qui préserve le mystère
Les célébrités què préservent le mystère ont une façon de parler un peu partèculière. Elles semblent toujours en représentation, toujours dans un rôle, et prononcent mal les « i » si bien qu’ils sonnent comme des « è ». D’ailleurs, quand j’essaie d’avoir l’air sensuel, je fais pareil. Malheureusement, ça ne marche pas : on dèrait simplement que j’essaie d’èmèter l’accent brésèlien avec beaucoup d’a priorè. C’est rèdècule.
La célébrité mystérieuse ouvre les « a » et en dit peu sur elle. D’ailleurs, rares sont les photos qui filtrent d’elle dans les magazines people. C’est comme si une aura qui incite au respect l’entourait. C’est un peu de la magie. Et la magie, quand les autres en ont et quand on n’en a pas, c’est énervant.
Fannè fume une cègarette.
Celle qui épouse la mauvaise
Ça, c’est pour Flo qui ne se remet toujours pas du mariage de Justin Timberlake avec Jessica Biel. Envoyez-lui des paquets de chips en format économique, parce qu’elle vit une bien difficile épreuve depuis la date de leurs épousailles.
En même temps, personne ne devrait tomber amoureux d’une personne qui se fait photographier sur un fond saumon.
Et vous, quel genre de célébrités vous gonflent le plus ?
Les Commentaires
Prions pour que ça n'arrive pas et qu'il retrouve le droit chemin ray: