Live now
Live now
Masquer
influenceuse
Culture Web

Trop d’influenceurs cachent leurs partenariats, alors voici comment ne pas vous faire avoir

Les posts sponsorisés et les influenceurs, c’est une grande histoire d’amour, ou plutôt une histoire de business. Et parfois il est difficile de savoir s’il s’agit de l’amour d’un produit, ou l’amour de la money. 

L’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a révélé ce lundi 12 septembre quelques chiffres concernant les partenariats rémunérés entre les marques d’un côté, les influenceurs et influenceuses de l’autre.

Plus de 30.000 publications postées par plus de 7.000 créateurs et créatrices de contenu ont été analysées. Et l’ARPP a constaté qu’un quart des éléments ne sont pas clairement identifiés comme sponsorisés !

Pour 73,4% des publications présentant « un début d’identification », donc une mention de partenariat rémunéré, 32,2 % sont « améliorables en termes de clarté ou d’instantanéité ». C’est à dire que certains contenus devraient être plus clairs sur le fait qu’ils sont des partenariats rémunérés. 

D’après l’ARPP, le défaut de transparence sur les partenariats rémunérés concerne majoritairement les micro-influenceurs : pour les créateurs et créatrices de contenu ayant moins de 10.000 abonnés, les chiffres montent à 43,1% de taux de manquement, contre 12,6% pour les influenceurs cumulant plus d’un million d’abonnés.

Évidemment, on ne peut pas généraliser — n’importe quel influenceur ou influenceuse, du plus micro à la plus macro, peut faire un partenariat rémunéré sans le préciser. Alors comme on ne peut pas changer leurs méthodes, on s’est dit qu’on allait vous proposer quelques rappels pour vous éviter de vous faire avoir…

Comment éviter de se faire « avoir » par un partenariat caché

Les influenceurs se doivent de préciser lorsqu’ils font la promotion d’un produit pour une rémunération, c’est la loi. L’article L121-3 du Code de la consommation parle du « principe de transparence » : il est essentiel que le partenariat soit explicite, afin qu’on ne pense pas qu’il s’agit « juste » de l’avis de l’influenceur ou l’influenceuse en question sur le produit ou service vanté .

Un tout petit #ad écrit en blanc sur un fond blanc en taille 8 ne suffit donc pas. Il faut que ce soit évident qu’il s’agit d’un partenariat. Il est donc conseillé de repérer les mentions parfois trop discrètes d’un partenariat pour ne pas se faire « avoir ».

Ça par exemple, c’est clair, net et précis :

Un autre indice si un contenu vous paraît sponsorisé, mais n’est pas présenté comme tel : a priori, si une vidéo « mes produits préférés du moment » ne parle que d’une seule marque, il y a de grandes chances que ça ne soit pas un pur hasard !

Il est important de se rappeler que les influenceurs font la promotion de produits régulièrement, tout simplement car… c’est leur boulot, ou en tout cas l’une des façons pour elles et eux de gagner leur vie. Il n’est pas impossible qu’ils ou elles apprécient réellement les produits en question, bien sûr, mais il vaut mieux prendre un peu de recul lorsqu’on se retrouve face à un contenu sponsorisé.

Même si les influenceurs créent un sentiment de proximité avec leur communauté, la promotion d’un produit reste une promotion, et non pas un conseil d’ami. Gardez donc votre propre esprit critique et ne prenez pas l’avis de l’influenceur en question comme unique opinion valable : faites vos recherches avant de dégainer la carte bleue !

À lire aussi : Vous voulez savoir combien gagnent les influenceuses ? Eh bah elles aussi

Crédit photo : George Milton / Pexels


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

4
Avatar de RainyMood
4 avril 2024 à 06h04
RainyMood
@elissa.ouabadi Pardon, mais je trouve ça hyper malvenu de balancer ton article sur l'article d'autres personnes. Et en plus sur un topic inactif depuis 3 ans, tu t'es inscrit hier et t'as qu'un seul message à ton actif.
1
Voir les 4 commentaires

Plus de contenus Culture Web

Raconter sur TikTok ses actes contre le sexisme, c’est la dernière tendance du « micro-féminisme » // Source : Captures d'écran TikTok
Culture Web

Raconter sur TikTok ses actions contre le sexisme, c’est la dernière tendance du « micro-féminisme »

2
Mode

Quelle est la meilleure culotte menstruelle ? Notre guide pour bien choisir

Humanoid Native
Chloë Gervais // Source : URL
Société

Squeezie, Chloë Gervais et Abrège Frère : c’est quoi cette histoire de cyberharcèlement ?

14
Source : Capture écran Instagram
Culture Web

« Abrège frère » : des Tiktokeuses dénoncent cette tendance aux relents misogynes

12
Copie de [Image de une] Horizontale (3)
Culture

« Le goût des fraises » : 3 bonnes raisons de découvrir ce délicieux manga

So baby girl
Culture

C’est quoi un mec « so baby girl » ? On vous explique pourquoi Jacob Elordi a attendri tout Internet

6
Copie de [Image de une] Verticale (1)
Culture

De la fiction Young Adult en bande dessinée : c’est le pari du nouveau label Combo

Photographie de Michelle Perrot, historienne, militante féministe et autrice de "Le Temps des féminismes". // Source : © JF ROBERT
Féminisme

Quand la grande historienne Michelle Perrot raconte comment elle est devenue féministe

Lea-Elui
Culture Web

Google n’est plus le site le plus consulté au monde. C’est… TikTok !

Copie de [Image de une] Horizontale – 2023-11-27T151311.742
Culture

La ministre de la Culture veut que l’Arcom régule Frenchie Shore, mais c’est impossible

Pépites_films_Noël_VPN // Source : olga-korolenko-jeR1c6Ok9zI-unsplash
Cinéma

En manque de films de Noël ? Voici trois pépites que vous n’avez probablement jamais vues !

La pop culture s'écrit au féminin