Le défi #OnEstPrêts pour préserver l’environnement est lancé depuis 7 jours et aujourd’hui, la petite révolution qui t’es proposée dans ton quotidien, c’est… le tri !
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L’occasion de redécouvrir comment Émilie a invité des lombrics dans son appart !
– Article publié le 14 octobre 2017
J’en avais marre de mettre mes épluchures à la poubelle et de la descendre deux fois par semaine. Depuis que je suis devenue végétarienne, je mange beaucoup plus de légumes et remplis presque exclusivement ma poubelle de déchets verts.
Et puis, les déchets, c’est pas top pour la planète, entre les dauphins qui s’étouffent avec les sacs plastiques et le rejet de CO2 quand on brûle tout ça…
Ma conscience écologique et moi nous mettons alors en quête d’un lombricomposteur, un composteur d’appartement.
À la découverte d’une colocation originale avec des lombrics
Après conseil d’une copine, j’me suis tournée vers la marque « Wormbox », qui produit en France, à partir de matériaux recyclés, des lombricomposteurs domestiques.
Certes, j’aurais pu le fabriquer moi-même, c’est ce que la majorité des gens doués de leurs mains font, mais les miennes, à part tricoter des bonnets, ne sont pas très douées.
Pour 80€, je reçois chez moi un composteur se composant d’un plateau sur roulette, d’un bac de récupération du « jus de vers » et d’un empilement de bacs perforés où le compost est en maturation et où vivent les vers.
Une fois la grosse boîte montée, il me fallait encore partir en quête des vers grouillants (20€ les 100g sur Internet, c’est du vol !).
J’ai donc contacté via le site Plus2vers une fille vivant près de chez moi.
Elle m’a accueillie avec un délicieux goûter, m’a expliqué tous les aspects du lombricomposteur et m’a offert, en signe d’amitié, un gros paquet de vers grouillants, enroulés dans du papier journal. Mes nouveaux bébés !
Les premiers vers d’une longue lignée qui allaient digérer des kilos – que dis-je, des tonnes ! — d’épluchures de légumes.
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L’emménagement des vers du lombricomposteur
Bien logés dans le fond de leur nouvelle maison, j’ai laissé mes nouveaux colocs investir les lieux, et au bout de quelques jours, leur ai donné quelques épluchures à manger. Puis un peu plus le lendemain et encore plus le surlendemain.
À l’heure actuelle (1 an et demi plus tard), je leur donne tous les jours, tous les déchets verts de mes repas. Mes vers se sont bien reproduits et au fur et à mesure des mois qui passaient, j’accumulais les étages de ma Wormbox.
La cohabitation avec les vers
Mes vers ont leur petite personnalité, comme des animaux de compagnie. Les miens adorent les épluchures de courgettes, par contre, boudent un peu les fanes de carottes et de radis… et le marc de café boostent leur libido #PartouzeDansLeCompost !
La cohabitation entre eux et moi s’est toujours bien passée. Aucune fugue hors du lombricomposteur à déplorer et ils sont sages quand je pars en vacances.
Bon sauf quand Bernie se met à insulter Frank sans raison.
Quand mon compost est bien mûr (c’est-à-dire qu’il ne ressemble plus du tout à des déchets, mais à une pâte marron plus ou moins collante), je dis adieu à ma manucure et plonge les mains dedans afin de vider le bac.
J’utilise le compost pour mes plantes et mon petit jardin (et j’obtiens par la suite de super carottes, boostées au compost issu d’épluchures de carottes !).
Certes, mes copains les moins téméraires ont un peu peur de s’approcher de la boîte (j’en ai même un qui ne veut plus dormir dans le salon, de peur qu’ils l’attaquent durant la nuit) et se moquent un peu de moi, mais consentent dans le fond, que c’est bien pour la planète.
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Le bilan de mon expérience avec le lombricomposteur
Après un an et demi de cohabitation, je ne trouve que des avantages au compost d’appartement ! Ma poubelle a largement réduit en quantité, j’ai du compost et du jus de vers à foison (mes orchidées sont… Wow) et aucune mauvaise odeur !
Après quelques mois, je suis devenue donneuse de vers via Plus2vers, donc tous les mois, je lègue une partie de mes vers à un•e inconnu•e (parfois contre une bouteille de vin ou une boîte de chocolats) pour qu’il débute à son tour le compost.
Même si je produits encore des déchets (les cotons-tiges particulièrement), l’investissement pour la planète vaut largement le coup ! Je produis encore des déchets, mais réfléchis de plus en plus à mon mode de consommation.
Et si je m’ennuie, j’peux même jouer à Fort Boyard en plongeant mes mains dans le compost grouillant ! Avis à toutes les madmoiZelles un peu écolo et amies des animaux : essayer les vers d’appartement, c’est les adopter !
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Les Commentaires
@LilyBzh @Tiael vous pouvez partir 3 semaines sans problème ! Il faut juste mettre du carton pour pas que le compost finisse par être trop humide.
Les vers vont continuer à se nourrir avec les déchets déjà présents, même s’il ne reste pas grand-chose, ça leur suffira.