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Société

Symbole de l’horreur, la femme enceinte évacuée de la maternité de Marioupol est morte peu après son bébé

Alors que le monde entier s’indignait de l’atroce bombardement d’une maternité en Ukraine, une photo de femme enceinte sur un brancard avait beaucoup tourné dans les médias. On apprend qu’elle est décédée, ainsi que son bébé.

La violence de cette guerre a atteint des sommets avec l’attaque d’un hôpital pédiatrique contenant une maternité le 10 mars. La communauté internationale a condamné sans retenue ce bombardement de civils.

Le Kremlin a ensuite accusé l’Ukraine d’avoir mis en scène les photos avec des femmes enceintes et des enfants, la Russie diffusant des fake news sans vergogne.

Ce lundi 14 mars, nous apprenons que la femme enceinte évacuée sur un brancard est décédée ainsi que son bébé, a rapporté l’agence de presse américaine Associated Press (AP).

Le pelvis de la femme enceinte avait été écrasé et sa hanche détachée. Elle a été transportée vers un autre hôpital tout proche du lieu du bombardement. Les médecins ont bien entendu tout fait pour la sauver mais elle a perdu la vie, peu de temps après sa césarienne et la mise au monde d’un bébé sans vie.

La mort de cette femme et de son bébé est un symbole de plus des atrocités quotidiennes qui ont lieu dans Marioupol, ville assiégée depuis une dizaine de jours.

Des civils toujours pas évacués

Le président ukrainien, dans un tweet, dénonçait un « crime de guerre » et demandait une intervention (peut-être de l’Otan sans pourtant la nommer) :

La population de Marioupol est coincée dans la ville, sans chauffage, électricité, eau, ni réseau téléphonique, comme le rapporte The Guardian.

Dans Le Monde, Oleksandr, 35 ans, témoigne de ce que disent ses parents, toujours sur place :

« Les réserves d’eau sont presque épuisées. Les gens meurent de faim, de soif.

Il fait – 8 °C dehors maintenant, et la température maximale dans les appartements est de 10 °C. Les gens survivent depuis douze jours, et personne ne promet de les libérer. Dans la ville, personne ne croit qu’ils vont survivre. »

Un conseiller du maire, Petro Andryushchenko, a indiqué à l’AFP, reprise par le HuffPost, que des véhicules d’un convoi humanitaire avaient dû faire demi-tour à cause de tirs russes dimanche. Une nouvelle tentative était prévue ce lundi 14 mars.

À lire aussi : Une maternité bombardée en Ukraine : pour le président ukrainien, c’est un « crime de guerre »

Crédit photo : Alisdare Hickson via Flickr


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Les Commentaires

8
Avatar de B8zzy
15 mars 2022 à 11h03
B8zzy
Oui excusez moi ma question n'appelait pas de réponse, c'était purement rethorique.
Je n'adhère pas à ces théories de Fake news, des gens meurent, point. Je'me contrefiche de savoir si c'est une femme un enfant un vieux... Des gens meurent sous les coups provenant de Russie, ça c'est le fait générateur.
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Voir les 8 commentaires

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