La violence de cette guerre vient d’atteindre des sommets avec cette attaque. Pourquoi bombarder un lieu rempli de civils, avec beaucoup de personnes vulnérables ? On partage l’étonnement exprimé dans The Telegraph :
« Difficile de comprendre comment un hôpital pour enfants et une maternité de Marioupol pourraient constituer une menace pour Poutine.
Mais mercredi, l’aviation russe a quand même bombardé l’hôpital, ensevelissant femmes enceintes, bébés et enfants sous les décombres. »
Un nouveau cap de franchi
Pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, c’est un « crime de guerre ». L’atteinte directe de civils est un nouveau pas dans cette guerre qui compte déjà plus de 1 200 civils tués.
Les images de femmes enceintes, d’enfants et de jeunes mères évacués plongent dans une grande rage. La communauté internationale à fortement réagi.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a condamné un acte « horrible », outré que ce soit aussi les civils qui paient « un prix très élevé pour une guerre avec laquelle ils n’ont rien à voir ».
La population de Marioupol est coincée dans la ville, sans chauffage, électricité, eau, ni réseau téléphonique, comme le rapporte The Guardian.
Le président ukrainien, dans un tweet, demande une intervention (peut-être de l’Otan sans pourtant la nommer) :
« Combien de temps encore le monde sera-t-il un complice ignorant la terreur ? Fermez le ciel maintenant ! Arrêtez les tueries ! Vous avez du pouvoir mais vous semblez perdre votre humanité. »
Après cette nouvelle étape de franchie dans le violence, peut-être sera-t-il bientôt entendu.
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Image de une : capture d’écran Twitter/compte MFA of Ukraine
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