Janvier c’est le mois de tous les défis. « Nouvelle année, nouvelle moi, » penses-tu peut-être en te regardant dans le miroir.
Et l’une des résolutions les plus populaires à chaque début d’année reste sans conteste se remettre au sport.
Se mettre au sport, une bonne résolution populaire
Tu me demandes ma source ? Le secrétaire d’un club de sport à Bastille à qui j’ai demandé un abonnement sans engagement la semaine dernière, et qui m’a répondu :
« On croule sous les inscriptions, maintenant il faut s’inscrire exclusivement en ligne. »
Ah ok.
Plus sérieusement, se remettre au sport est un challenge. C’est physique, c’est douloureux au début et ça demande un poil d’organisation.
Des jeunes femmes qui ont fait le pari d’y arriver raconte pourquoi elle ont choisi de se remettre au sport !
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Reprendre le sport pour se dépasser
À 23 ans, Mélodie a décidé de jouer au badminton plus régulièrement. C’est un sport qu’elle pratique depuis 5 ans maintenant.
Elle confie ne pas avoir pris le temps de s’accorder ces séances pendant ses études. Mais cette année, elle débute une thèse en physique. Alors ce sera différent, affirme-t-elle :
« Je savais que venue la fin des études, je souhaiterai consacrer plus de temps à ce sport, afin de progresser vraiment. »
Avec le temps libre dont elle dispose désormais, Mélodie a ajouté un entraînement complémentaire à ses huit à douze heures de badminton par semaine.
Elle explique :
« Je vais à la musculation et je fais de la cardio. C’est principalement pour limiter les risques de blessures, améliorer mon endurance et rééquilibrer la musculature de mon corps. »
Elle a réalisé certains changements vis-à-vis de la vision de son propre corps et du sport :
« Depuis que j’ai commencé à me muscler, je respecte davantage mon corps et mes envies.
Au lycée, j’ai commencé à courir de temps en temps car je complexais sur mon poids et je souhaitais maigrir. Aujourd’hui, je n’ai plus du tout cette même motivation.
Je veux me forger un corps fort, puissant, capable de courir, sauter, nager et porter des choses lourdes ! »
Mélodie conclut :
« Je ne vois plus la féminité dans la minceur et j’ai envie de dépasser mes limites physiques.
J’ai maintenant assez d’auto-discipline pour m’entraîner chez moi à faire des pompes, du gainage, des étirements, du yoga et courir régulièrement. »
Tout un programme qu’elle ne compte pas lâcher de sitôt !
Le sport pour combattre le traumatisme
Margaux, 23 ans s’est remise au sport après une expérience nocturne traumatisante :
« En novembre 2018, on m’a droguée à mon insu en boîte de nuit et j’ai terminé aux urgences, au bord de l’overdose. »
Suite à cet épisode qui l’a beaucoup marquée, elle a commencé à craindre de sortir la nuit. Alors, elle a pris le taureau par les cornes :
« Je suis allée à la salle de sport ou j’étais inscrite (pour courir de temps en temps) pour demander un cours de boxe.
Je voulais voir si ce sport pourrait m’aider a sortir toute la rage que j’avais, envers l’individu qui m’avait fait ça, envers les gens avec lesquels je suis sortie qui ne se sont pas aperçus de ma disparition, envers la boîte de nuit, envers la Terre entière. »
En quelques semaines, Margaux découvre à quel point cette nouvelle activité physique a eu une influence sur son mental et son moral.
« Pour moi, la boxe a un impact psychologique très fort et m’aide à aller beaucoup mieux. J’ai même pu ressortir en boîte de nuit ce week-end.
Je suis fière car une jeune femme est venue s’inscrire à la salle l’autre jour et a dit à mon professeur qu’elle s’était inscrite en me voyant boxer. Elle voulait atteindre le même résultat que ce que je faisais.
Alors si je peux inspirer d’autres femmes à venir boxer avec moi, c’est une double réussite pour 2019. »
Se remettre au sport pour niquer ses complexes
Il existe tout plein de façons de niquer les complexes liés à son corps.
Certaines personnes vont faire un travail psychologique et apprendre à s’accepter, d’autres vont tenter de se réapproprier leur corps par l’alimentation, le maquillage… ou le sport par exemple.
C’est le cas de Camille, 21 ans, étudiante en civilisations anglo-saxonnes. Elle se décrit comme « costaude » et raconte le rapport conflictuel qu’elle entretient avec son corps :
« Je suis quelqu’un qui aime tout contrôler et mon apparence physique en fait partie. Seulement j’ai un gros défaut : je me compare beaucoup aux autres. »
Comme beaucoup de gens, elle a des complexes : « Je me trouve trop grosse, pas assez musclée, sans ventre plat… ».
Elle poursuit :
« Je me suis remise lentement à la course à pied, à la natation, au sport chez soi avec le top body challenge.
Mais je ne vois pas les résultats sur moi (malgré les photos avant/après). Je me vois toujours avec du ventre, des grosses cuisses qui se touchent, des épaules immenses.
C’est là que j’ai réalisé que je devais apprendre à aimer ce que je suis d’abord.
Je pense que ça se fera si j’arrive à atteindre les objectifs sportifs que je me suis donnés ! »
Camille a commencé à se rendre à la salle de sport pour s’exercer au fitness.
« Mes séances comprennent cardio, musculation, abdos-fessiers, étirements. »
En plus de ce nouvel entraînement à la salle, Camille court 30 à 45 minutes par semaine et participe aux cours de self-defense gratuits proposés par sa fac.
Les résultats, si elle a du mal à les observer sur son physique, elle les constate sur son moral :
« Je prends soin de moi, je rentre épuisée après une séance de sport mais avec le sourire. C’est un cercle vertueux : je fais du sport, je suis contente, je dors, je suis sereine et ça se voit. »
Merci à ces jeunes femmes de m’avoir parlé de leur rapport au sport !
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