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Développement personnel

Le regard des autres n’est pas un tribunal #62jours

Le regard des autres, c’est une sacrée pression à subir au quotidien. C’est la fabrique des complexes, une source de limitation… À moins de parvenir à s’en détacher, et c’est peut-être plus facile qu’il n’y paraît…
Clémence veut mettre à profit cet été pour développer 62 réflexions introspectives, dans le but de devenir sa meilleure alliée… et donc une meilleure version d’elle-même. Rendez-vous tous les jours sur #62jours pour devenir meilleure : un exercice de développement personnel en pratique.

Précédemment dans #62jours : La haine n’est que de la colère en putréfaction

Récemment, j’ai réussi à mettre les mots sur un phénomène hyper important.

Je cherchais à écrire sur mon rapport aux autres, et l’effet que peut avoir le regard des autres sur moi, mes propres choix, mes décisions, mes actions.

J’avais commencé à écrire émotion par émotion, un peu comme je l’avais fait pour moi-même : le doute, la colère, la peur, la haine, etc.

Mais rien ne venait, et pour cause : le regard des autres ne provoque rien. C’est moi-même qui génère ces émotions, en réaction aux regards des autres. Je m’explique.

Distinguer le jugement, du regard des autres

On va opérer immédiatement une distinction cruciale : le regard des autres et le jugement des autres sont deux choses différentes.

Quelqu’un m’alpague sur la plage pour me dire : « franchement, avec autant de bourrelets, j’aurais honte d’être en bikini », ça, c’est un jugement.

Moi qui renonce à me mettre un bikini, ou qui garde mon paréo parce que, franchement, j’ai trop de bourrelets, c’est la honte… Ça, c’est mon propre jugement. Je le projette à travers le regard des autres.

Je me dis que mon apparence physique va incommoder les autres, au point de ME mettre dans l’embarras. Ce faisant, je me mets toute seule dans l’embarras. Car c’est la honte, tous ces bourrelets, oh là là.

C’est moi qui me juge à travers le regard des autres

Parfois, on croise la route de personnes bêtes, méchantes, mal intentionnées, ou simplement frustrées dans leur vie, et ces personnes peuvent émettre un jugement négatif très dur à encaisser.

Le cas de figure le plus courant dans mon cas, c’est surtout : croiser des gens qui s’en tamponnent pas mal le coquillard de mes bourrelets. De mes coiffures débiles. De mon absence totale de style. De [insérez ici tout élément de mon apparence ou de mon comportement susceptible de faire l’objet d’un jugement social]

Oh là là, ma blague est ratée, ma réponse est à côté de la plaque, tout le monde doit se dire que je suis vraiment trop conne…

Et voilà, j’ai trébuché, j’ai raté mon arrêt, je me suis trompée de sens, tout le monde l’a vu, je passe vraiment pour une débile…

J’ai fait un test : 90% des insultes que « les autres » m’adressent supposément en réaction à mes fails et mes maladresses quotidiennes, sont en réalité formulées par moi-même, dans ma tête.

Je projette mes propres complexes sur le regard des autres

Non mais tu réalises le volume de négativité que je suis capable d’auto-produire, chaque jour ? Et en plus, je projette tout ça à travers le regard des autres, c’est-à-dire que ça génère une forme de rancune, vis-à-vis de gens à qui je n’ai JAMAIS parlé ?

Est-ce qu’on pourrait arrêter le gâchis d’énergie immédiatement, en fermant une bonne fois pour toutes les vannes de cette négativité ?

Donc, à toutes fins utiles…

Tout le monde s’en fout de mon apparence physique. Non, vraiment, y a pas deux êtres humains pareils sur cette Terre (sauf vous les jumeaux, triplés, etc et l’Armée des Clones de Dark Vador, j’oublie pas).

Les gens ont globalement autre chose à faire de leur vie que juger mon apparence physique. Et ceux qui prennent ce temps doivent décidément avoir des vies fort peu remplies.

Maintenant, si les gens réagissent parfois à mes petites loses du quotidien, c’est parce que c’est MARRANT, une meuf qui soupire parce qu’elle a raté sa station. Je peux d’ailleurs choisir d’en rire, et ça ira encore mieux.

Enfin, au sujet de mes complexes d’ordre disons, psychologique : la peur de passer pour une imbécile à chaque fois que j’ouvre la bouche, par exemple.

…Est-ce que c’est grave ? De dire une connerie ? Est-ce que je suis tenue à une expression irréprochable, est-ce que je n’ai le droit de prendre la parole que lorsque mon propos a été dûment vérifié a priori ?

(La réponse est non).

On dirait plutôt un droit à l’erreur, que j’ai bien le droit d’éprouver à l’infini.

À lire ensuite dans #62jours : Mémo pour ne plus oublier les petits bonheurs

Les Commentaires
139

Avatar de kanaee
21 juin 2018 à 14h41
kanaee
Hey @Clemence Bodoc , un projet trop cool de type #62jours pour cet été ? ;D
0
Voir les 139 commentaires

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