Avouons-le, ces derniers temps, tout semble nous épuiser. Du réveil qui sonne trop tôt au dernier épisode de notre série préférée qui nous tient éveillés trop tard, notre quotidien est une course effrénée contre la fatigue. Et ne parlons même pas de ces influenceuses qui semblent toujours au top de leur forme, nous faisant culpabiliser dès le petit-déjeuner !
Face à cette pression constante, l’industrie du bien-être nous bombarde de solutions miracles. Des matelas révolutionnaires aux compléments alimentaires en passant par les fameux champignons adaptogènes (non, ce n’est pas ce qui transforme Mario en super-héros), on nous promet monts et merveilles pour repousser les limites de notre énergie.
Mais soyons honnêtes deux secondes : même la personne la plus énergique de votre entourage (vous savez, celle qui fait du yoga à 5h du matin et court des marathons le week-end) finit par aller se coucher. C’est un fait biologique, mes amis : nous avons tous besoin de sommeil. Chaque. Putain. De. Jour.
La “bonne fatigue” : le Saint Graal du bien-être ?
Alors, si on ne peut pas échapper à la fatigue, que peut-on faire ? Pourquoi ne pas essayer de l’apprivoiser ? C’est là qu’entre en jeu le concept de “bonne fatigue”.
La “bonne fatigue”, c’est ce sentiment grisant d’avoir dépensé son énergie pour quelque chose qui en valait la peine. C’est l’épuisement satisfait après avoir cuisiné un festin pour vos amis, la lassitude heureuse après une journée de travail productive, ou même les courbatures après une partie endiablée de… pickleball (oui, apparemment, c’est un vrai sport, pas juste un délire d’influenceur).
Bien sûr, il y a aussi les sources de fatigue moins glamour : le monde qui part en couille, le capitalisme qui nous broie, les problèmes de santé qui nous sapent… Mais même là, on peut essayer de trouver un sens à notre épuisement.
Comment cultiver la “bonne fatigue” ?
- Faites le tri dans vos activités : concentrez-vous sur ce qui vous fait vraiment vibrer, pas sur ce que Instagram vous dit de faire.
- Osez dire non : aux engagements chiants, aux soirées sans intérêt, aux gens toxiques. Votre énergie est précieuse, bordel !
- Transformez le temps perdu en temps gagné : au lieu de scroller bêtement sur les réseaux, lisez ce bouquin qui traîne sur votre table de chevet depuis des mois.
- Accordez-vous des micro-plaisirs : 15 minutes d’écriture, de jeu vidéo ou de tricot peuvent transformer une journée merdique en journée… moins merdique.
- Acceptez que vous ne serez pas toujours au top : c’est OK d’être fatigué, c’est même normal. L’important, c’est d’être satisfait de ce qui vous a fatigué.
En fin de compte, la vraie victoire n’est pas d’échapper à la fatigue — c’est impossible, à moins que vous ne soyez secrètement un robot (et même là, vous auriez besoin de recharger vos batteries). Non, la vraie victoire, c’est d’arriver à la fin de votre journée épuisée, mais satisfaite.
Rappelez-vous : être fatiguée ne veut pas dire que vous avez échoué. Au contraire, ça peut être le signe que vous avez vécu pleinement, que vous avez relevé des défis, que vous avez osé sortir de votre zone de confort. Que ce soit en travaillant sur un projet passionnant, en passant du temps avec vos proches, ou même en vous accordant une journée de détente bien méritée (oui, se relaxer peut aussi être épuisant, surtout quand on n’est pas habitué !), l’important est de finir la journée avec le sentiment d’avoir fait quelque chose qui en valait la peine.
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