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Féminisme

« Yes I am Indomptable » revendique Victoria, qui ne manque ni d’ambition ni d’énergie

Victoria fait partie des lectrices de madmoiZelle sélectionnées par Cacharel pour nous dire ce qui la rend fière. Plein d’ambition et d’assurance, elle est tout ce qu’il y a de plus inspirante !

En partenariat avec Yes I Am (notre Manifeste)

Cacharel vient de lancer un nouveau parfum, Yes I am, qui revendique des valeurs en accord avec celles de madmoiZelle comme l’empouvoirement, l’amour de soi, l’envie de relever le menton, de redresser ses épaules et d’être fière de qui on est.

Dans le cadre de ce lancement, nous avons invité huit lectrices à venir clamer ce qui fait leur fierté, et je vous propose aujourd’hui de faire la connaissance de Victoria.

Victoria, 22 ans, et de l’ambition à revendre

Quand Victoria arrive dans la rédaction, c’est avec un pas assuré et témoignant d’une présence indéniable. Elle est à l’aise, ravie d’être là.

Victoria a 22 ans, et elle est du genre à mettre toutes les chances de son côté. Elle est étudiante en école d’ingénieur et de commerce, tout en faisant son M2 en sciences sociales.

Ce qu’elle veut, c’est pouvoir travailler dans le développement d’affaires dans de grandes entreprises, pour ensuite voir où ça va la mener. Pour elle, il faut viser haut !

Elle ne manque ni d’ambition, ni d’envie de croquer la vie et de se nourrir de tout ce qu’elle a à lui offrir.

Avec cette entrée en matière, le mot qu’elle a choisi comme celui qui la représente le mieux semble tout ce qu’il y a de plus approprié : Victoria est indomptable.

Madz x Cacharel – Lectrices (c) Laura Gilli-69

Yes I am indomptable, le mot choisi par Victoria

Victoria a toujours été sujette aux remarques de sa famille et de ses amis concernant sa personnalité détonante. Depuis toute petite, elle a ce fort caractère qui l’a toujours faite remettre en question ce qu’on lui demandait (à elle, et pas à son frère).

Toute ma vie on n’a pas arrêté de me dire que je n’étais pas assez modeste, que je prenais trop de place, que je faisais trop de bruit, que je parlais trop fort.

Et les choses ne sont pas arrangées en grandissant, et notamment quand elle a commencé ses études. Avec son cursus de future ingénieure, elle est régulièrement confrontée à des individus moins sensibilisés sur la question du féminisme :

Ils sont moins habitués à voir des filles grande gueule comme moi. Ils tendent à essayer de me dompter, à essayer de me mettre dans une case dans laquelle je n’ai pas envie d’être.

Victoria ose. Elle ose donner son avis.

Elle ose partir au front quand elle sait qu’un débat dans sa classe sur le consentement risque de ne pas lui faire plaisir.

Elle ose claquer des portes quand elle en a marre que ses idées en travail de groupe ne soient pas considérées quand celles des garçons sont acceptées sans hésitation.

Quand il y a des commentaires que je ne laisserais pas passer dans ma vie de tous les jours, je ne vois pas pourquoi je les laisserais passer à l’école.

Yes I am indomptable, et j’ouvre les esprits

Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Pardonnez cette expression quelque peu surannée mais elle correspond très bien à l’énergie de Victoria.

Car si elle admet avoir encore beaucoup à apprendre sur le concept de féminisme, ses petits combats du quotidien viennent finalement ouvrir des fenêtres dans l’esprit de ses interlocuteurs et interlocutrices moins sensibilisés à toutes ces questions d’égalité, en plus de lui permettre de mieux s’affirmer quotidiennement en combattant son syndrome de l’imposteur.

Je vois les garçons de ma classe qui vont aller plus loin que moi car eux ne vont pas avoir le doute, ils ne vont pas se poser la question de la légitimité que moi je me pose tout le temps. J’essaye moi-même de me rééduquer là-dessus pour aller plus loin.

À lire aussi : L’ambition et moi : histoire d’une révélation

Parmi ses modèles, il y a l’autrice Chimamanda Ngozi Adichie, dont elle a adoré le livre Americanah, et qui partage ses idées. C’est tout à fait une indomptable selon elle !

Alors elle t’invite, à ton tour, à le devenir :

On a qu’une seule vie, et je n’ai pas envie de vivre selon les termes d’autres personnes. Pourquoi ne pas viser haut ? Il faut vivre selon ce avec quoi on est en accord, et aller où on veut, quand on veut, faire ce qu’on veut, et ne laisser personne nous dire qu’on ne devrait pas !

À lire aussi : Yes I Am audacieuse, revendique Marion Séclin, qui a envoyé valser sa zone de confort

Photographe : @laurag_photo  Maquilleuse : @yolainemakeupartist 


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

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