L’endométriose touche 10% des personnes menstruées en âge de tomber enceintes, d’après le site du gouvernement. Cette maladie trop longtemps ignorée commence à être prise au sérieux un peu plus dans notre société.
Le gouvernement se saisit — enfin— du sujet : ce 14 février, Olivier Véran, ministre de la Santé a annoncé les mesures prises après un comité de pilotage de la fameuse stratégie nationale sur l’endométriose qu’Emmanuel Macron était si fier de présenter.
Les mesures du gouvernement concernant l’endométriose
Olivier Véran a tout d’abord parlé des dépistages d’endométriose, qu’il souhaite rendre plus rapides — pour l’instant, le « délai de diagnostic est de sept ans » a-t-il rappelé. Beaucoup d’initiatives visant à réduire ce délai sont en développement, comme le projet de Détecte Mon Endo lancé par quatre étudiantes de Sup BioTech ou le prometteur test salivaire.
Le ministre de la Santé a également annoncé que 25 à 30 millions d’euros allaient être investis dans la recherche sur l’endométriose.
Olivier Véran a également évoqué la sensibilisation à la maladie de l’endométriose, qui fait partie de cette stratégie nationale. Il a déclaré :
« Des campagnes de grande ampleur verront le jour dans les prochaines semaines pour faire connaître cette maladie à toutes les Françaises et à tous les Français. »
De plus, le gouvernement souhaite créer « dans toutes les régions d’ici à 2023 des filières territoriales permettant à chaque Française d’accéder à une prise en charge adaptée et de qualité ».
Des mesures qui ont du sens — à voir en combien de temps elles seront mises en place. Rappelons enfin que la semaine européenne de l’endométriose se tient du 7 au 13 mars et viendra elle aussi sensibiliser le grand public !
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