Pendant presque toute ma scolarité, j’ai galéré en cours d’anglais.
En fait, je n’étais pas si mauvaise, mais j’avais tant intégré que j’étais nulle et que je n’aimais pas cela, que je suis parvenue à m’en persuader.
Le niveau des Français·es en langues étrangères réputé pour être mauvais
Et pour cause, j’ai entendu rabâcher des années durant que « les Français·es sont nul·les en anglais », que nous avions « le plus mauvais niveau en langues d’Europe », sans avoir vraiment de point de comparaison.
On me disait que j’étais censée être nulle, et je répondais « OK ! » sans sourciller.
Heureusement, j’ai fini par me détacher de cela, et à coups de séries et films en V.O ou de tweets marrants en anglais, j’ai peu à peu progressé.
Je n’ai apparemment pas été la seule à améliorer mon niveau en langues, puisqu’un rapport remis ce mercredi 12 septembre 2018 au ministre de l’Éducation Nationale montre une légère amélioration, comme le relate France Info.
Le média explique :
« Le niveau d’anglais est effectivement en nette hausse chez les élèves de troisième, avec sept points de plus en six ans. »
Toutefois, la France n’excelle visiblement pas encore, en comparaison avec les autres pays européens.
Langues étrangères : comment améliorer le niveau des Français·es ?
Ce rapport devrait aboutir à des pistes pour améliorer l’enseignement des langues étrangères au sein de l’Éducation Nationale.
Je trouve cela primordial, d’autant plus à l’heure où le métier d’enseignant·e est de moins en moins attractif : c’est le moment de réinventer l’éducation, je pense.
J’ai fait des études de langues, d’espagnol, plus précisément. Mon rêve, depuis plusieurs années, est de devenir prof d’espagnol, dans le secondaire ou le supérieur.
De fait, je trouve particulièrement important de lancer une réflexion sur la manière de laquelle sont enseignées les langues.
Je pense en plus qu’il existe pléthore de possibilités qui n’attendent que d’être inventées — à condition que le gouvernement y mette les moyens.
Des enseignant·es natifs et natives, comme avec le système d’assistant·es de langue au lycée et de lecteurs dans le supérieur, une formation continue pour les enseignant·es, mais aussi d’autres cours dans des langues étrangères, des échanges culturels, plus de films en V.O. : les pistes sont variées.
Mais toi, qu’en penses-tu ? Comment aimerais-tu ou aurais-tu aimé apprendre une langue étrangère ? Penses-tu que le niveau des Français·es est si catastrophique ? Est-ce un problème selon toi ?
Viens m’en parler dans les commentaires !
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