Live now
Live now
Masquer
nadia-daam-violences-gynecologiques
Actualités France

Nadia Daam met un « coup de patte » aux violences gynécologiques

Nadia Daam a consacré sa chronique « un coup de patte » sur Europe 1 aux violences gynécologiques, et plus précisément obstétricales, récemment dénoncées sur les réseaux sociaux.

Je vous ai déjà dit que je kiffais la vibe de cette année 2017 ? Entendez-moi, tout n’est pas rose, mais que voulez-vous, je suis une éternelle optimiste, alors je ne peux pas m’empêcher de voir le verre à moitié plein.

Et en cette fin d’année 2017, sur la question des droits des femmes, je dirais même que le verre commence à se remplir.

Les violences obstétricales dénoncées sur les réseaux sociaux

Nadia Daam a consacré sa chronique du mardi 12 décembre aux violences obstétricales.

Elle cite notamment le hashtag #BalanceTonAccouchement, sur lequel des femmes racontent leurs histoires.

On y reparle d’épisiotomies systématiques, et d’autres actes chirurgicaux superflus, voire carrément mutilants, comme peut l’être par exemple le « point du mari » : une technique qui consiste à recoudre l’entrée du vagin un peu plus serrée qu’avant l’épisiotomie ou la déchirure provoquée par l’accouchement.

Vous comprenez, comme ça, l’orée du vagin est plus « resserrée », ça fera plaisir à Monsieur.

Nadia Daam sort les griffes contre cette pratique moyenâgeuse :

« Ce médecin qui dit à une patiente en la recousant :

« Je vous fais un petit point en plus, ça fera plaisir à votre mari ».

Si un corps mutilé était un cadeau romantique, ça fait longtemps que Smartbox aurait lancé un coffret « route des vins dans les châteaux de la Loire et suture du vagin ».

Ça se saurait ! »

Où l’on reparle des violences gynécologiques

Le dernier hashtag en date se focalise sur l’accouchement, mais il s’inscrit dans une lignée de témoignages dénonçant plus généralement les violences gynécologiques.

C’était en 2014, déjà, que la sage-femme et écrivaine Agnès Ledig avait fait sauter un tabou, en parlant sur son blog du fameux « point du mari ».

À lire aussi : Gynéco & consentement : mon corps, mon choix !

Il y avait aussi eu #PayeTonUtérus, sur lequel des centaines de femmes partageaient leurs histoires de visites chez un·e gynéco, des actes de maltraitance comme le toucher vaginal pratiqué sous anesthésie, des humiliations vécues.

En juillet 2017, la ministre des droits des femmes Marlène Schiappa s’était exprimée fermement contre les violences obstétricales, lors de son audition par la délégation aux droits des femmes au Sénat.

Quand la grogne quitte les réseaux sociaux pour être relayée dans le théâtre des institutions républicaines, c’est que les problèmes commencent à être pris au sérieux.

À lire aussi : #MyHarveyWeinstein, #balancetonporc : « le monde change », et il était temps


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

3
Avatar de Luchsi
13 décembre 2017 à 09h12
Luchsi
@Poissongrelotte et @Syloene Courage avec votre expérience
Quant à moi futur papa est briefé. Si tout le monde est mis au courant on ne peut aller que dans le bon sens.
Comme pour #balancetonporc qu'une secrétaire de mon entourage a récemment utilisé pour mettre en garde un chef qui se permettait une nouvelle remarque déplacée...
Même si le milieu médical est dans doute plus protégé.
2
Voir les 3 commentaires

Plus de contenus Actualités France

Image by pvproductions on Freepik
Argent

Prime de Noël 2025 : montants, versement… et pourquoi l’absence de revalorisation interroge les familles

Kiabi

Fêtes : comment être stylée sans craquer pour la fast fashion (et sans remords) ?

Humanoid Native
Image by freepik
Daronne

Protection de l’enfance : ce que le futur projet de loi va changer pour les parents

Image by freepik
Daronne

Caméras dans les crèches : les pros de la petite enfance dénoncent une dérive sécuritaire

Source : Freepik
Grossesse

PMA post-mortem : comment deux mères ont gagné la bataille de la filiation


Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
Daronne

Grève du 2 octobre 2025 : ce à quoi s’attendre pour les écoles, les modes de garde et les trajets scolaires

Image by pvproductions on Freepik
Daronne

Bébés en France : quelles dates, saisons et régions en voient le plus naître ?

Image by freepik
Daronne

Grève du 18 septembre : la petite enfance se mobilise pour être entendue

Image by freepik
Société

Grèves de septembre : mode d’emploi pour les parents (dates, accueil, solutions)

Image by pch.vector on Freepik
Société

Enfants à la rue : l’UNICEF brise le silence sur une catastrophe nationale

Image by freepik
Daronne

Enfants handicapés : le scandale des oubliés de l’école en France

La société s'écrit au féminin