Mise à jour du 1er septembre 2017
Je vous parlais hier des opérations marketing autour du nouveau film Ça (lire ci-dessous). En voici une nouvelle, et c’est mon pire cauchemar puisque j’ai peur des clowns…
À Hollywood, une maison hantée Ça a été installée et honnêtement, j’ai même pas pu finir la vidéo ci-dessous tellement j’étais flippée.
La fameuse maison de Neibolt Street, bien connue des fans du roman Ça, est bourrée de clowns robotiques ou bien réels, de décors terrifiants et d’automates qui me donnent envie de ne plus jamais dormir sans une veilleuse.
L’accès à la maison hantée est gratuit et elle restera en place jusqu’au 10 septembre. Ce petit reportage de FOX vous donnera une idée de l’état des visiteurs à la sortie…
Si vous êtes de passage à Los Angeles et que vous avez le cœur bien accroché, vous pouvez faire la queue pour un avant-goût de Ça.
Sinon, faites comme moi et attendez le 20 septembre pour couiner de terreur au cinéma…
Le marketing du film Ça débarque dans la vraie vie
Publié le 31 août 2017
La nouvelle adaptation de Ça, le roman de Stephen King avec un clown tueur devenu cultissime, débarque sur les écrans ce 20 septembre 2017.
Dans ce premier film (une suite est prévue), des enfants vivant à Derry, dans le Maine, se retrouveront aux prises avec Grippe-Sou, une entité maléfique protéiforme apparaissant souvent sous la forme d’un clown tour à tour enjôleur et terrifiant.
À lire aussi : Le clown de « Ça », source de bien des cauchemars, change de look : pour ou contre ?
Après Tim Curry, qui incarnait Grippe-Sou dans l’adaptation de Ça en téléfilm, c’est Bill Skarsgård qui a un gros nez rouge, deux traits sur les yeux…
Et ce que je craignais le plus, en tant que grosse flippée des clowns, est arrivé : le film Ça a droit à un marketing en pleine rue. Brrr.
Le film Ça fait sa pub à Toronto
Dans la métropole canadienne, Warner Bros a installé des statues faisant référence à la première victime de Grippe-Sou dans le film Ça.
Le jeune Georgie, le petit frère de Bill qui deviendra l’un des héros de Ça, poursuit joyeusement un bateau en papier dans sa rue inondée par une grosse pluie lorsque la fragile embarcation file dans une bouche d’égout.
Et quand il se penche pour tenter de le récupérer, qui est-ce qui l’accueille ?
Grippe-Sou, l’horrible clown, qui lui promet un ballon s’il vient le rejoindre, car « nous flottons tous ici »…
Georgie est retrouvé mort dans le caniveau, un bras arraché, son ciré jaune maculé de sang, une expression horrifiée sur le visage. Et Grippe-Sou ne s’arrêtera pas là.
Souci du détail oblige, les statues posées à Toronto semblent flotter au-dessus d’une plaque d’égout, et le ciré comme les bottes sont vides, dessinant la silhouette de l’enfant disparu.
Les passant•es sont encouragé•es à poster des photos de ces installations en échange d’une projection privée de Ça.
Stephen King joue le jeu du marketing de Ça
L’autre occurence de Ça dans l’espace public se trouve à Bangor, dans le Maine… dans la maison même de Stephen King !
L’auteur a accroché un ballon écarlate, un des symboles de Grippe-Sou, chez lui, et on peut l’apercevoir par la fenêtre, narguant les passant•es.
Stephen King ne tarit pas d’éloges sur cette nouvelle adaptation, signée Andy Muschietti. Pas étonnant qu’il en fasse la promotion jusque dans son salon !
« Le remake de Ça par Andy Muschietti (c’est en fait la partie un, Le Club des Ratés) est encore mieux que ce que j’espérais. Détendez-vous. Patientez. Et profitez. »
Quand le film Ça arrive, les clowns effrayants suivent
Rappelez-vous : ces dernières années, il y a eu plusieurs cas de clowns flippant repérés dans l’espace public, comme par exemple à Staten Island ou à Greenville.
Eh bien ce n’est pas fini…
Philly Voice nous apprend que la police de Philadelphie a carrément diffusé un bulletin d’information alertant la population qu’entre le nouveau film Ça et l’approche d’Halloween, les clowns effrayants risquaient de se multiplier.
Les forces de l’ordre encouragent la population à les contacter pour leur signaler la présence de clowns effrayants dans l’espace public.
Pas de chance pour les vrais clowns de profession, qui souffrent de l’image maléfique leur étant à présent accolée… Mais comme le dit Stephen King lui-même :
« Les clowns m’en veulent. Désolé, la plupart sont top. MAIS… les gosses ont toujours eu peur des clowns. Ne tirez pas sur le messager. »
J’espère très fort ne croiser aucun clown maléfique au risque de voir mon coeur s’arrêter. Déjà que je vais aller voir Ça en projection presse…
Priez pour moi !
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