Live now
Live now
Masquer
Image d'erreur
Livres

Les fourmis (Bernard Werber)

Edmond Wells, entomologiste iconoclaste coupé de la civilisation, est retrouvé mort, couvert de piqûres de guêpes. Sans enfants, il lègue à son neveu sa maison, assortie d’une recommandation écrite : « Surtout ne jamais aller à la cave ! ». Jonathan, installé dans la demeure familiale avec sa femme et son fils, se laisse pourtant tenter, descend au sous-sol et n’en remonte plus…

Pendant ce temps-là, tandis que sa Cité se remet en route tranquillement après une longue hibernation, 327e, fourmi mâle sexuée, connaît un réveil un peu houleux. Lors d’une expédition d’exploration, toutes ses compagnes ont été tuées, d’un coup, sans avoir le temps de riposter ou de se défendre. Innovation technologique d’une fourmilière adverse ? 327e mène son enquête, bien que les obstacles ne cessent de se lever devant lui, au sein même de Bel-o-kan, sa Cité…

Les fourmis est le premier roman de Bernard Werber, journaliste scientifique à l’époque et devenu en quinze ans le chef de file d’un courant mêlant données scientifiques, réflexions philosophiques et sens de la narration. L’épopée myrmécéenne (il paraît que fourmiliesque, ça ne se dit pas) est en premier lieu un roman de vulgarisation, comme le sont les films Microcosmos ou Fourmiz : attends garçon, assieds-toi là, j’m’en vais te raconter une histoire et tu vas comprendre d’un coup tes cours de sciences nat’. Là-dessus, Werber nous colle une double narration comme il les aime : deux aventures parallèles qui courent chacune après un mystère et qui, évidemment, finiront par se rejoindre. La formule, efficace, permet de maintenir le suspense (l’auteur la reprendra notamment dans Le père de nos pères). Le récit est rythmé par les citations du fameux ouvrage [fictif] d’Edmond Wells, l’Encyclopédie du savoir relatif et absolu, que l’on retrouve tout au long de ses autres romans. Ce procédé permet à l’écrivain de crédibiliser ses fictions en les appuyant ouvertement sur des données scientifiques. Total : sur le fond, on accroche.

– Les fourmis, de Bernard Werber, suivi du Jour des fourmis et de La révolution des fourmis, qui clôt la trilogie. Les trois tomes sont publiés au Livre de poche.


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

4
Avatar de AnonymousUser
29 juillet 2008 à 22h07
AnonymousUser
J'ai dû lire le premier tome pour les cours sur le réalisme cette année. J'ai pas adoré, j'ai pas détesté, j'ai juste zappé les moments barbants à mon goût (quelques pages quand même...), et je me sens pas lire la trilogie pour le moment.
0
Voir les 4 commentaires

Plus de contenus Livres

Source : Madmoizelle
Livres

Les 6 romans indispensables à mettre dans sa valise cet été 

1
[Image de une] Horizontale (16)
Culture

On démonte 5 idées reçues sur les liseuses

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-06-24T161828.941
Livres

« Dans le cœur de mon père », rencontre avec l’autrice Nadia Aoi Ydi

[Image de une] Horizontale (2)
Livres

« Je vis dans le monde parallèle de mon imagination », rencontre avec Kalindi Ramphul, autrice des Jours Mauves

Les violences, sa transition, sa musique Janis Sahraoui révèle ses visages dans un livre bouleversant // Source : Capture d'écran YouTube
Livres

Les violences, sa transition, sa musique : Janis Sahraoui révèle ses visages dans un livre bouleversant

1
livres-enfants
Daronne

Livres pour enfants : les 10 meilleurs albums jeunesse en mai 2024

bruno-gomiero-jp7J14W9sSg-unsplash
Livres

On a trouvé l’application e-book dont vous n’allez plus vouloir vous passer

Source : Madmoizelle
Livres

Fête des mères : 5 livres féministes qui se dévorent d’une traite

Couverture des livres "Les Liens qui empêchent", "Révéler mes visages" et "Art Queer" // Source : Éditions B42 / Harper Collins / Double Ponctuation
Livres

Neuf livres LGBT+ pour s’éduquer sur les identités et luttes des personnes queers

Source :  pixelshot
Daronne

Les 3 livres pour enfants les plus problématiques, d’après nos lectrices

2

La pop culture s'écrit au féminin