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Quatre choses que tu vas apprendre grâce à ton job d’été

Tu traînes les pieds avant de te rendre à ton job d’été ? Savais-tu qu’il t’apprenait bien plus de choses qu’il n’y paraît ? La preuve dans cet article !

Avec l’été et la fin des exams ne vient pas forcément immédiatement l’insouciance et le bronzage.

Tu fais peut-être partie de celles et ceux qui vont courageusement travailler pendant les mois de juillet et/ou août.

Que ça soit en entreprise, en plein air, en statut de saisonnier ou en remplacement, que ça soit ta première expérience ou une parmi d’autres, c’est parfois très compliqué de trouver la motivation d’aller au travail pendant que tes potes se dorent la pilule à Punta Cana.

Alors avec la rédac, on a décidé de venir te donner envie de te lever le matin. D’ailleurs, on a une bonne nouvelle pour toi : même le job qui paraît le plus barbant du monde va t’apprendre plein de choses.

Ton job d’été va t’apprendre le monde de l’entreprise

Esther, notre rédactrice société, a eu plusieurs jobs d’été et cela a été pour elle la possibilité de mieux appréhender le monde mystérieux de l’entreprise :

« J’ai travaillé sur une plateforme de logistique de la grande distribution.

En gros c’est un endroit où l’on centralise les commandes des magasins de grande distribution, avant de les envoyer dans les différents points de vente.

J’étais au service client et mon boulot était de traiter toutes les erreurs, casses ou autres anomalies dans la préparation des commandes.

Ça se passe sur un logiciel et oui : ça n’avait rien de très passionnant pour moi à ce moment-là a priori. Mais en réalité j’ai appris comment fonctionnait la grande distribution et plus globalement une grande entreprise, alors que je n’en avais aucune idée. »

Elle a ainsi appris ce que c’était de travailler en équipe et de bosser pour des client•es !

« J’ai pu observer différentes méthodes de management aussi qui m’ont permis de savoir ce que je voulais ou ce dont je ne voulais pas.

Et surtout, comme c’était un service de relation client, j’ai aussi pu comprendre que parfois lorsqu’on n’est pas satisfait•e d’un produit ou d’un service, rien ne sert de hurler sur la personne qu’on a au bout du fil : elle n’est pas responsable généralement de notre insatisfaction et elle ne mérite pas de se faire insulter.

Pas que je le faisais avant, mais quand tu sais quel goût ça a tu es aussi davantage enclin à réguler tes propres sautes d’humeur ou celles de ton entourage ! »

À lire aussi : Les blagues que j’ai trop entendues en tant que caissière

Ton job d’été va te permettre de mieux connaître le fonctionnement des gens

Travailler l’été, c’est souvent côtoyer des gens que l’on n’a pas l’habitude de croiser dans son quotidien. C’est l’exemple d’Alison, notre rédac beauté, confrontée à des ados pas toujours très coopératifs :

« J’ai été chaperon dans un camp international pour adolescents (français, espagnols, russes, italiens…) qui souhaitaient apprendre l’anglais.

Je retiens que les hormones en folie n’ont pas de frontières à cette période de la vie ! J’ai eu l’impression de vivre un été à mi-chemin entre les films Nos jours Heureux et l’Auberge Espagnole.

J’avais absolument aucune autorité car j’avais seulement un an ou quelques mois de plus qu’eux à l’époque et une petite voix. Mais ils m’aimaient bien donc je jouais le chantage affectif à mort (ce qu’il ne faut surtout pas faire).

Ça ne m’a pas empêché d’être responsable, de punir les retards, d’aller confisquer les bouteilles de vodka dans les tentes d’adolescents qui faisaient le double de ma taille et de calmer les ardeurs des petits couples internationaux parfois !

Des années après, on est tous restés potes, les chaperons et les adolescents, et on se fait des réunions internationales dès qu’on le peut ! C’est beau. »

À lire aussi : REPLAY — On parle jobs d’été !

Laila, notre développeuse hors pair, s’est retrouvée entourée de gens pas toujours très respectueux :

« J’ai fait des remplacements d’agents d’entretien et d’hôtesse d’accueil.

Quand j’étais hôtesse d’accueil, je me sentais vraiment comme une « plante », on me disait à peine bonjour et on ne discutait pas vraiment avec moi. Mes collègues se prenaient souvent des gros lourds qui dragouillaient un peu avec elles.

On se faisait aussi énormément juger sur notre emploi : les gens nous prenaient régulièrement pour des quiches.

Je me souviens d’une fois où j’avais envie de hurler « J’SUIS EN ÉCOLE D’INGÉ BORDEL » mais j’ai réalisé du coup mon propre mépris pour mes collègues qui étaient hôtesses à l’année.

J’ai été agent d’entretien. C’était un plan parfait pour moi vu que ça se glissait très bien après mes cours, le bureau où je faisais le ménage était sur ma ligne de métro.

Ces employés sont généralement des gens de l’ombre, on bosse quand tout le monde part des bureaux.

Ce sont plus des leçons d’humanité que je tire de ces jobs : traite les gens comme tu voudrais qu’on te traite toi, avec respect et dignité, et ce quel que soit leur job et leur position hiérarchique.

Et quand j’y repense, je me dis que ça serait chouette que toutes les personnes en grande école (ENA et compagnie) aillent passer quelques jours voir la vraie vie des vrais gens pour cultiver l’humilité mais bon, là c’est un autre débat. »

Ton job d’été va te permettre de mieux te connaître toi-même

Travailler l’été, surtout quand notre quotidien est celui des études, permet de voir comment on se comporte dans une entreprise et les qualités professionnelles qui sont les nôtres.

De mon côté, je suis loin d’être la personne la plus à l’aise au téléphone. J’ai un blocage irrationnel pour prendre rendez-vous chez le coiffeur ou chez le médecin.

Quand j’ai été embauchée en tant qu’agent d’accueil d’une communauté d’agglomération, j’ai eu très peur : cela consistait en grande partie à répondre au téléphone pour renseigner les gens.

Pourtant, dès le premier jour, je dégainais le téléphone plus vite que mon ombre. Je n’avais aucun souci pour répondre, j’avais un super bon relationnel avec les gens qui appelaient, et je dois dire que j’y prenais même plaisir.

Cela n’a rien changé à mes angoisses quotidiennes, mais au moins je sais que je peux sans problème téléphoner dans le cadre du travail et que mon comportement en privé n’est pas nécessairement le même.

Pour Esther, l’apprentissage a été à un autre niveau :

« J’ai fait du baby-sitting et j’ai donné des cours particuliers, et là on ne va pas se mentir ça m’a surtout permis d’apprendre la patience.

J’adore m’occuper d’enfants en général, mais il faut reconnaître que parfois ça nécessite un gros seuil de tolérance au bruit et à la fatigue !

Et cela a été aussi une manière de mieux connaître le coût de la vie.

Plus globalement, ça m’a aussi appris la valeur d’un salaire : la satisfaction de savoir que tu as gagné cet argent toute seule, que tu vas pouvoir l’utiliser pour vivre et être un peu plus indépendante ou réaliser des projets précis ! »

À lire aussi : Génération Mad #41 — Qu’as-tu ressenti lors de ta première embauche ?

Ton job d’été va te permettre d’acquérir des compétences… à valoriser !

En travaillant l’été, tu vas récolter de précieux sous pour partir en vacances ou refaire une santé à ton compte bancaire, mais cela constitue aussi une expérience professionnelle que tu vas pouvoir valoriser en entretien d’embauche.

Déjà, quel que soit le boulot, dans un bureau ou dans des champs, le simple fait de travailler est quelque chose qui est apprécié par les entreprises : les employeurs voient en toi quelqu’un de motivé•e, de dégourdi•e, qui se prend en main.

Après, les tâches que tu as pu effectuer sont des choses que tu vas être en mesure de mettre en avant. Tout est une question de recul, d’approche sur ton activité !

Par exemple, toujours dans mon expérience d’agent d’accueil, j’étais assignée à de nombreuses tâches administratives. Certaines entreprises ont apprécié cette partie de mon expérience, qui implique de la rigueur et de la résistance envers les actions rébarbatives !

Hauts les cœurs ! Ton job d’été est encore plus utile que tu ne le penses, alors ne les sous-évalue pas. Sois fier•e de toi et de tes initiatives !

À lire aussi : Comment trouver un job d’été (même si je n’ai aucune expérience) ?


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Les Commentaires

1
Avatar de Mrs. Lovett
11 juillet 2017 à 22h07
Mrs. Lovett
Perso moi ça m'a plus appris :
- A me lever tôt pendant les vacances et à travailler pour moi-même.
- Que l'argent ne tombe pas du ciel.
- Ce que je voulais VRAIMENT faire plus tard et suspense... Ce que je fais aujourd'hui est totalement à l'opposé de mes jobs d'été.
Je suis plutôt d'accord !
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