Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival.
Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Certaines images tapent dans le mille et surtout en plein coeur. Il n’en faut parfois pas beaucoup pour délivrer un message. Et ça, Charles l’a bien compris.
Sans fioritures, il aborde un sujet primordial, et allie savamment fait de société et fait d’amour…
Je suis une robe, le court-métrage sur la repentance
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« Je pense que vous avez suffisamment merdé comme ça, n’en rajoutez pas ».
Les mots sont cinglants, mais ils sont peut-être mérités.
Un père est là, qui attend en face d’une porte, que la réconciliation ait lieu. Avec qui ?
Avec son enfant, qui acceptera ou non la robe qui lui est offerte pour ses 18 ans, en signe de repentance.
Charles Grammare, diplômé de l’ESRA Bretagne, a posé sa caméra sur le visage d’un homme soucieux de renouer avec un membre de sa famille.
Rien n’est dit mais tout est suggéré. J’imagine aisément que ce père n’a pas su accepter la différence de son enfant…
Des thématiques sensibles sont abordées avec délicatesse et appuyées par un regard amoureux de l’image.
Charles Grammare réalise donc un court-métrage aux enjeux modernes, et inscrit immédiatement son travail dans la liste des œuvres nécessaires, et même essentielles !
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