Ah, comme je plains les équipes de com’ des politiques, qui depuis l’avènement d’Internet, disposent à la fois d’un outil marketing incroyable… mais se trouvent aussi confrontées à un énorme vivier d’imprévisibilité à gérer.
Il y a 4 ans, un petit malin a eu la bonne idée d’acheter le nom de domaine « Hollande2012 », encore libre à l’époque où le « tout présidentiel » n’avait pas encore endolori les cerveaux. L’homme s’était bien gardé de dévoiler son identité (sur who.is, un site permettant d’avoir accès aux coordonnées de toute personne déposant un nom de domaine, rien n’apparaît).
Après avoir redirigé son site vers celui de l’UMP, l’auteur du détournement a finalement expliqué sa démarche :
« Évidemment pour ne pas gêner le débat politique des présidentielles 2012, ce nom de domaine sera libéré et remis à M. François Hollande. Qui sait, peut-être a-t-il un emploi à me proposer ? », précise t-il, sans perdre le nord.
Il y a une époque où pour se faire remarquer de façon originale, on louait des panneaux publicitaires géants pour afficher un numéro de téléphone ou on envoyait des CV en forme d’origami. Mais attendez : les iPads n’existaient pas ! C’était un peu la Préhistoire technologique, en fait.
PS : www.nicolassarkozy2012.fr n’est pas en reste. Cliquez tout de suite si vous songiez à vous faire tatouer un petit quelque chose. Vous ne serez pas déçus.
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