On ne le dit pas beaucoup, mais la scène des jeux vidéo indépendants français fourmille de petits chefs-d’œuvre trop peu connus.
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Sorti début juillet sur PC, Fossil Echo a été développé par deux personnes seulement, l’une bossant sur le code et l’autre sur les graphismes. Un joli travail d’équipe qui donne un jeu très poétique.
Mais avant de vous expliquer en quoi il est poétique, je vous encourage à vous mettre la bande originale du jeu en fond sonore. Parce qu’elle est TROP belle.
https://www.youtube.com/watch?v=JcqIBWAvgx8
Fossil Echo est un jeu de type plateformer où on incarne un enfant. Le but ne sera donc pas de supprimer les ennemis mais plutôt de les esquiver et de progresser discrètement de salle en salle.
Vos réflexes et votre habilité seront rudement mis à l’épreuve, spécialement dans des salles bonus très difficiles. Celles-ci sont disséminées au fil du jeu, mais si vous n’avez pas l’âme d’un•e challengeur•se, vous pouvez passer devant sans y entrer !
Toutes ces flèches, c’est le signe que tu vas te prendre le chou.
Un univers mystérieux
Fossil Echo n’a pas vraiment de scène d’exposition : on se retrouve directement catapulté•e au pied d’une tour bizarre. Au fur et à mesure que l’on passe les niveaux, on apprend à contrôler le personnage et on découvre de nouveaux mécanismes de jeu : comment se cacher dans l’ombre, tomber sur les ennemis ou les esquiver…
Peu à peu, on se rend compte que ces derniers ont un étrange symbole dessiné dans le dos, qui semble fasciner notre personnage… l’histoire se dévoile donc au fil du temps et devient progressivement plus claire. Cela participe à son ambiance mystérieuse.
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Une direction artistique en or massif
Le plus marquant dans Fossil Echo, ce n’est pas son intrigue : sans les niveaux bonus, le jeu dure entre deux heures et deux heures et demi, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour mettre en place une vraie trame narrative. Sa valeur ajoutée, c’est clairement la direction artistique.
Les graphismes sont hyper originaux. Le trait n’est pas net et donne cet effet craie grasse qui a un côté « conte pour enfants ». Ça donne des tableaux vraiment magnifiques mais aussi de très jolies cinématiques, qu’on prend plaisir à regarder et qu’on n’a surtout pas envie de passer.
Comme dit plus haut, les graphismes ont été réalisés par une seule et unique personne, et ça vaut le coup d’œil. Les décors sont aussi grandioses, un vrai régal pour les yeux.
Et cette musique… ! La bande originale d’un jeu est essentielle pour nous plonger totalement dans l’ambiance ; ce n’est pas juste un plus, c’en est une composante à part entière. Ici, l’équipe a fait appel à un collaborateur extérieur aux États-Unis.
La bande sonore crée des ambiances attendrissantes, angoissantes, grandioses… pour qu’on se sente vraiment à la place du personnage.
Déléguer, c’est pas toujours évident. Le créateur de Stardew Valley, par exemple, a tout fait tout seul, des graphismes au code en passant par la musique. Mais quand on prend le temps de trouver quelqu’un de vraiment doué, ça peut se révéler payant. La bande sonore crée des ambiances attendrissantes, angoissantes, grandioses… pour qu’on se sente vraiment à la place du personnage. Et ça marche !
Fossil Echo vous embarquera à coup sûr et vous fera passer d’émerveillements en émerveillements. L’univers est tellement attachant qu’il compense la difficulté du jeu : on a envie de voir la suite alors on persévère, peu importe le nombre de fois où on meurt bêtement.
Seul gros point noir : il est impossible d’accéder aux paramètres du jeu pour le rendre moins gourmand en mémoire vive. Et comme il faut faire preuve de réflexes, si votre ordinateur est lent à la détente, vous ne pourrez pas jouer… prévoyez donc une bonne machine !
Pour le reste, Fossil Echo nous propose de vivre une super expérience, et nous montre ce qu’un simple duo de passionné•es est capable de faire. Il est disponible sur Steam et sur Gog.com !
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