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Le Festival d’Angoulême critiqué par les éditeurs de BD, qui appellent au boycott

À peine un mois après la dernière édition du Festival d’Angoulême et son lot de polémiques, la colère gronde à nouveau du côté des éditeurs.

Hier, le Syndicat National de l’Edition (SNE) a jeté un pavé dans la mare. Par le biais d’un communiqué coup de poing intitulé Sauvons le Festival d’Angoulême, il a exhorté la direction du festival à se remettre en question… Sous peine de boycott de la prochaine édition.

Ce que les éditeurs reprochent au Festival, c’est avant tout de ne pas montrer de véritable considération pour les auteurs et de ne pas être suffisamment clair niveau organisation :

« Conséquence de l’absence à la fois d’une vision partagée et d’une gouvernance efficace, la dernière édition du Festival a cumulé les errements : absence de femmes dans la liste des auteurs éligibles au Grand Prix d’Angoulême, mécontentement des auteurs souvent mal traités par l’organisation, baisse de la fréquentation, opacité dans les sélections des prix, cérémonie de clôture désastreuse… »

En effet, la dernière édition du Festival a été marquée de nombreux faux pas qui ont déclenché des tollés parmi les auteurs, le public et les acteurs du monde de l’édition.

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La Société 9eArt +, qui organise le FIBD depuis 2007, va certainement devoir revoir ses bases de fond en comble. Le SNE demande même à Audrey Azoulay, ministre de la culture, de nommer un•e médiateur•rice qui procéderait à cette refondation. Car sans éditeurs, pas de Festival de la BD…

…mais sans auteurs, pas d’éditeurs, et pas de Festival non plus ! C’est ce que souligne le SNAC (le syndicat des auteurs de BD) dans un communiqué publié cet après-midi. Le collectif d’auteurs•rices affirme que cette refonte du FIBD ne doit pas se faire sans le concours de ses derniers.

Il en profite également pour rappeler que le métier est de plus en plus fragilisé, et qu’il s’agit d’un problème prioritaire à ne pas négliger :

« En outre, puisque nos éditeurs s’inquiètent du « mécontentement des auteurs souvent mal traités par l’organisation du festival », nous  voulons que leurs  inquiétudes se focalisent d’avantage sur la situation des auteurs fragilisés et en voie généralisée de paupérisation. »


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

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Avatar de chloevollmerlo
4 mars 2016 à 21h03
chloevollmerlo
@Zébule : Je comprends ta critique, oui Là on parle de l'intérieur du festival, mais c'est aussi parce que c'est un moment très important pour les auteurs, dans une profession très solitaire. C'est l'un des rares moments où l'on rencontre ses "collègues".
En plus, les auteurs prennent sur leur temps de travail pour venir gratuitement rencontrer leur public. Alors, s'ils ont l'impression d'être méprisés par l'organisation, c'est normal qu'ils râlent. Et quelque part, ça me rassure que les éditeurs comprennent ces griefs.
Quant à tes autres critiques, je te conseille de les envoyer (par les réseaux sociaux par exemple) aux éditeurs. C'est important qu'ils entendent et écoutent la voix du public, qui ne parvient pas toujours jusqu'à eux. Ça ne peut qu'être bénéfique pour tout le monde.
En revanche, ayant été du côté des auteurs en dédicace pour la première fois cette année, c'est un peu épineux aussi... J'ai fait des séances de dédicace avec plus d'une heure de rab. J'étais trop contente de continuer à avoir du monde, ça fait super plaisir... Mais souvent les auteurs ont d'autres obligations après (interventions, interviews, tables rondes, rendez-vous avec des éditeurs...), et parfois, oui, il faut s'arrêter même si des gens veulent encore des dédicaces. Ça fend le coeur, mais on est obligé. Les responsables des stands essaient de limiter ces situations délicates au maximum, et je les comprends.
Ensuite, y a effectivement plein de petits couacs internes, et c'est principalement ça que les éditeurs pointent, je crois.
J'espère pour eux que ça n'occulte pas le souci de bien s'occuper des lecteurs
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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