Après une brillante idée de Thomas, notre nouveau développeur, Sophie Riche a lancé une rubrique mettant à l’honneur les dix chansons préférées que l’on aimera toujours d’amour, celle qui ont une signification toute particulière.
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Aujourd’hui, c’est Carouselambra qui vous dévoile ses dix chansons favorites, celles qui lui tiennent le plus à cœur !
Since I’ve Been Loving You, de Led Zeppelin
Je ne pouvais pas faire un top de mes dix chansons aimées à la vie à la mort sans y mettre ce groupe. Le plus dur a été de ne choisir qu’une seule chanson, car Led Zep et moi, c’est pour la vie ! Il n’y a pas d’événement marquant qui m’a fait spécialement m’attacher à eux, j’ai juste entendu la voix de Plant et j’ai signé pour l’éternité. Et depuis maintenant quinze ans, je ne passe pas plus de deux jours sans écouter un morceau.
Ça change selon mon humeur, mais Since I’ve been loving you (version live de The song remains the same) me chamboule à chaque fois, même après douze millions d’écoutes. Et puis le solo de guitare, quoi !
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A vava inouva, d’Idir
Mon attachement à cette chanson remonte à la petite enfance : ma mère m’a expliqué que quand j’étais encore un bébé, je pleurais dès la tombée de la nuit et qu’il n’y avait rien à faire pour me calmer. Puis un jour où je commençais de nouveau à m’agiter, cette chanson est passée et je n’ai pas pleuré. Ma mère n’y a pas attaché plus d’importance que ça, sauf que quelques jours après ça l’a refait. Du coup elle s’est dit qu’il y avait peut-être un truc à creuser, et c’est devenu le rituel du soir. Aujourd’hui encore, quand j’ai des montées d’angoisse je l’écoute et elle m’apaise.
Ma solitude, de Georges Moustaki
Il y a plein d’autres chansons que j’aime de ce chanteur, mais en plus de ses paroles magnifiques, celle-ci a une histoire. Mon père adorait Moustaki et je l’écoutais souvent avec lui. Et puis mon père est mort. J’étais toute petite (moins de 10 ans), et deux semaines après son décès, Moustaki passait en concert dans ma ville. Travaillant au Conservatoire, ma tante m’a fait assister aux répétitions et je suis arrivée au moment de cette chanson.
Monsieur Moustaki s’est arrêté de chanter et il m’a dit bonjour (c’était une toute petite salle). Et on a parlé. Je lui ai dit pour mon père et il a pris un long moment pour parler avec moi, ce qui m’a beaucoup touchée. J’ai toujours gardé une tendresse particulière pour lui depuis.
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Dis, quand reviendras-tu, de Barbara
Bon, nous sommes d’accord : Barbara n’est pas la chanteuse à écouter quand on n’a pas le moral. Je suis tombée sur cette chanson à un moment où j’étais folle amoureuse d’un garçon qui passait son temps à apparaître dans ma vie puis à en disparaître. Je me suis complètement identifiée aux paroles, et ce couplet m’aidait vraiment :
« J’ai beau t’aimer encore, j’ai beau t’aimer toujours, J’ai beau n’aimer que toi, j’ai beau t’aimer d’amour, Si tu ne comprends pas qu’il te faut revenir, Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs, Je reprendrai la route, le monde m’émerveille, J’irai me réchauffer à un autre soleil, Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, Je n’ai pas la vertu des femmes de marins »
Pour la petite histoire, j’ai fini par couper les ponts avec le garçon, mais la chanson, elle, est restée.
The Sound of Silence, de Simon and Garfunkel
J’aime cette chanson parce que Le Lauréat a été une grosse claque, parce que mon père me la jouait à la guitare pour m’endormir, parce qu’elle m’apaise et parce que je l’écoute quand je n’arrive pas à pleurer alors que ça me soulagerait.
You Don’t Own Me, de Lesley Gore
Cette chanson, je l’ai d’abord connue dans Dirty Dancing avant de la retrouver dans un autre film (Le club des ex). À l’époque je ne comprenais pas trop l’anglais, mais j’aimais bien la chanson. Et puis un jour, ma compréhension de la langue s’étant améliorée, j’ai compris ce qu’elle disait et ça a été la révélation. J’ai compris que la chanson était totalement en accord avec ma façon de penser et ça m’a fait un bien fou au moral.
Go Your Own Way, de Fleetwood Mac
J’aime tellement fort cette chanson, elle me donne la pêche. Je l’écoute à chaque rupture et elle m’aide à me sentir mieux. Elle me permet de me dire : « Ok, t’as fait tout ce que tu as pu, ça n’a pas marché, continue d’avancer, ça va finir par aller mieux ». Ensuite ça déclenche le processus de réparation de mon estime pour moi-même, et ça va mieux. Et puis musicalement, elle est quand même vachement bien (par contre je n’aime pas la version de Glee).
Lady d’Arbanville, de Cat Stevens
J’ai découvert cette chanson sur un 45 tours (oui, oui) de ma mère. Ça m’avait intriguée, car sur la pochette un petit mot était griffonné, et ma mère m’avait plus ou moins confisqué le disque. Du coup je l’ai piqué en douce quand elle n’était pas là et je suis tombée amoureuse de la chanson. J’ai appris par la suite que c’était un ex de ma mère qui le lui avait offert quand elle avait 15 ans (le petit mot était donc de lui), sauf que ma mère n’avait toujours avoué que deux amoureux ; du coup je l’avais prise en flag’ de mensonge (ce que j’ai trouvé mignon).
https://youtu.be/vjfI3uSN8DQ
I Just Wanna Love U (Give It 2 Me), de Jay-Z
Voici la chanson que j’écoute en boucle depuis mes 12 ans en me prenant pour une Vixen. Je fais tout quand je l’écoute, je fais Jay-Z, Pharell, l’instru, la danse… Un clip à moi toute seule ! C’est cette chanson qui m’a vraiment fait aimer Jay-Z ; avant j’aimais bien mais celle-ci est vraiment parfaite. Quand je l’écoute dans la rue, il m’arrive d’oublier que je suis en public et je danse. Je me paie la honte, mais ce n’est pas grave parce que je kiffe.
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Au Bout De Mes Rêves, de Jean-Jacques Goldman
Il faut savoir que ma mère est tellement fan de Goldman que jusqu’à mes 8 ans j’ai cru que c’était un de mes oncles, le genre qui voyage tout le temps et que du coup on ne voit jamais. La claque quand j’ai su qu’en fait non ! Personne n’avait essayé de me le faire croire, c’est juste mon cerveau d’enfant qui était en arrivé seul à cette déduction vu que par exemple ma mère parlait de lui en l’appelant « Jean-Jacques ».
Du coup aujourd’hui ses chansons sont classées dans un dossier « tonton » sur mon PC, et avec ma mère (et maintenant toute ma famille d’ailleurs) nous parlons de lui comme de notre tonton Goldman.
Au Bout De Mes Rêves, c’est un peu mon leitmotiv : peu importe le nombre de claques que la vie me met, peu importe les difficultés et les gens qui me blessent, j’atteindrai mes objectifs. Quand j’ai un coup de mou, je l’écoute et je me remets à bosser.
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