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Une personne de dos, tenant le drapeau des fiertés LGBTI // Source : Emma Rahmani de baseimage
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Discriminations en France : une société plus ouverte… mais plus violente, selon l’Ifop

Mardi 28 novembre, l’Observatoire des inégalités a publié son rapport annuel sur les discriminations en France. Le sexisme, le racisme et l’homophobie reculent dans la société. Mais les violences motivées par l’intolérance sont toujours présentes, et augmentent même dans certains cas.

Les Français, plus tolérants qu’il y a 20 ans ? C’est ce qu’affirme le dernier rapport annuel sur les discriminations en France de l’Observatoire des inégalités, publié mardi 28 novembre et relayé par FranceInfo. Mais si le sexisme, le racisme et l’homophobie reculent, les violences qui leur sont liées restent stables, voire augmentent dans certains cas.

Moins de sexisme, de racisme et d’homophobie

Selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), la proportion de Français estimant n’être « pas du tout racistes » a été multipliée par deux entre 2003 et 2023, passant de 30 % à 60 % en vingt ans. Il y a trois fois moins de Français convaincus qu’il existe des « races supérieures » : 5 % aujourd’hui contre 14 % en 2003.

Même son de cloche pour l’homophobie et le sexisme. Les chiffres de l’Ifop révèlent que 85 % des personnes sondées considère que l’homosexualité est « une manière comme une autre de vivre sa sexualité ». En 2003, elles n’étaient que 67 %. Par ailleurs, la part des personnes qui estiment que « dans l’idéal, les femmes devraient rester à la maison pour élever leurs enfants » a été divisée par deux entre 2003 et 2023, passant de 40 % à 20 %.

La violence en hausse

Cependant, il ne faut pas crier victoire trop vite. Car malgré une évolution des mentalités, « les manifestations les plus violentes de racisme, de sexisme ou de LGBTphobie ne reculent pas », souligne l’Observatoire des inégalités. Selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, 12 500 crimes et délits à caractère raciste ont été enregistrés par les forces de l’ordre en 2022. À cela s’ajoutent 2 400 crimes et délits anti-LGBTQI+. Ces chiffres relatent une hausse constante sur les cinq dernières années.

Le rapport est sans appel : « Plus de 500 000 personnes déclarent avoir subi une injure raciste, 150 000 une injure homophobe et 1,4 million de femmes une injure sexiste, au cours d’une année ». Il reste du travail.


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Les Commentaires

8
Avatar de Manuella.
27 mars 2024 à 23h03
Manuella.
Je d'accord avec vous, il y a une terrible différence entre ne plus faire attention et accepter et celle de tolérer.
Pour moi la majorité des gens nous tolèrent mais au fond d'eux même ils nous rejettent, enfin la plupart du temps c'est parce qu'ils nous fréquentent pas et pour nous juger ils se basent que sur des préjugés.
La vache, non, c'est souvent une tolérance parternaliste, voir réactionnaire, genre tu vois je te tolère tant que tu restes dans ton status de minorité sociale...
Surtout pour les femmes trans, c'est grattiné les préjugés misogynes, homophobes et transphobes envers nous. J'avais écrit un résumé de notre ostracisation sur le plan des relations intimes mais en me relisant j'ai été choquée de ce que j'avais dit, faut pas tout dire car on est assez dévalorisées en règle générale, bref pour ne pas vous saper le moral je garde cela pour moi, en tout cas je crois que l'inclusion c'est complètement bidon pour les femmes trans tant que les hommes donneront le la au niveau des normes de la sexualité et du reste.
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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