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De Louane à Klaire fait grr, 40 femmes dénoncent le cyberharcèlement sexiste

Elles sont youtubeuses, chanteuses, activistes, entrepreneuses et elles dénoncent le harcèlement en ligne à caractère sexuel et sexiste.

« Qui a déjà été victime de cyberharcèlement à caractère sexiste et sexuel ? »

C’est la question que posent Camille et Justine, formant un duo de comédiennes, qui se sont adressées à celles qui sont visibles en ligne et qui un jour ou l’autre y ont subi du harcèlement.

Marion Séclin, Lola Dubini, Natoo, Lexie, Barbara Butch, Nikita Bellucci, Sara El Attar, … la liste est longue et montre bien que dès qu’une femme prend la parole, chante, fait des sketches, crée des vidéos, s’engage sur Internet, elle prend le risque d’être exposée à des insultes, à des menaces et à des violences.

Il y a une dizaine de jours, nous vous parlions sur Madmoizelle de la chanteuse Sindy qui témoignait du harcèlement subi depuis plusieurs semaines dans une vidéo. Elle appelait justement à un grand mouvement en réaction au climat de haine sexiste qui règne sur les réseaux sociaux.

« Ce que toutes ces personnes ont en commun c’est d’être des femmes, et d’exister publiquement sur les réseaux sociaux », rappelle Nous Toutes qui a relayé l’appel.

« Ce n’est pas parce qu’on est une femme et qu’on s’expose publiquement que l’on doit être cyberharcelée. Rien ne justifie les violences. »

Une vidéo pour dire que le cyberharcèlement est inadmissible, qu’il ne doit pas être banalisé ou minimisé, qu’il ne suffit pas de couper Twitter ou d’ignorer les DM que l’on reçoit sur Instagram. Et qu’au-delà des messages, insultes, moqueries, il y a aussi le risque de passage à l’acte, comme l’a montré l’affaire Florian Telle, cet homme qui a menacé et traqué pendant plusieurs semaines une influenceuse.

Pour le duo de comédiennes Camille et Justine, il était avant tout question de montrer l’ampleur du phénomène et l’impact de ces agressions pour enfin faire réagir les pouvoirs publics :

« On pourrait chercher des milliers de solutions pour savoir comment réagir face à ça, comment lutter, en ignorant les messages, en ne répondant pas, en portant plainte. Mais est-ce qu’on pourrait recentrer le débat sur l’agresseur et non sur les agressées ? Car ce ne sont peut-être pas tous les hommes, mais ce sont toutes les femmes. »

À lire aussi : Contre le cyberharcèlement, « les mesures prises par Twitch ne suffisent pas »


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

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