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DANNY MASTERSON // Source : Netflix
Culture

Danny Masterson : dénoncé au début de #MeToo, l’acteur scientologue condamné à 30 ans de prison

Son nom était l’un des premiers à sortir au moment de MeToo. Danny Masterson, l’une des stars de That 70’s show, a été condamné à 30 ans de prison pour deux viols commis en 2001 et en 2003. Les victimes accusent l’Église de scientologie de les avoir dissuadées de contacter les forces de l’ordre.

Il est aussi célèbre pour avoir joué Steven Hyde dans That 70’s show que pour son appartenance à l’Église de scientologie. À 47 ans, l’acteur américain Danny Masterson a été condamné à 30 ans de prison pour viols à Los Angeles.

L’Église de scientologie aurait protégé Danny Masterson

Son nom avait été parmi l’un des premiers à sortir lors des accusations à l’aube de #MeToo en mars 2017, mais la justice n’aura été faite que des années plus tard.

Ce jeudi 7 septembre, un tribunal de Los Angeles a donné raison à deux femmes qui accusaient Danny Masterson de les avoir violées à son domicile d’Hollywood Hills, par la force ou l’intimidation.

DANNY MASTERSON // Source : Netflix
DANNY MASTERSON // Source : Netflix

La première agression a eu lieu en 2001, la deuxième en 2003, alors que Danny Masterson était au sommet de sa célébrité (également portée par Mila Kunis et Ashton Kutcher, That ’70s Show a été diffusée sur la Fox de 1998 à 2006). Désormais enregistré dans la base de données des délinquants sexuels, le comédien a écopé de la peine maximale qu’il encourait, à raison de 15 ans effectués à la suite pour chacun des dossiers.

Une troisième femme avait porté plainte contre l’acteur de la série culte, mais les jurés n’ont pas atteint l’unanimité nécessaire pour prononcer un verdict. Les trois femmes, qui ont toutes été scientologues à un moment de leur vie, ont témoigné contre l’Église, expliquant avoir été dissuadées de porter plainte sous peine de représailles.

Comme le rappelle Variety, l’acteur a toujours clamé qu’il était innocent. Quant à son avocat Philip Cohen, il a affirmé pendant l’audience que les plaignantes avaient peut-être « modifié ou manipulé » leurs témoignages, motivées par « la haine, la vengeance ou l’argent »


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