Le festival du cinéma américain de Deauville s’est achevé le 11 septembre dernier, et s’il y a eu quelques scandales (comme Jonah Hill qui annule ses interviews), il y a eu surtout beaucoup de pépites cinématographiques qui ont été dévoilées !
Festival de Deauville 2016 : le palmarès
Et vraiment, je rejoins sans peine les divers jurys sur ces récompenses !
Brooklyn Village d’Ira Sachs (celui que j’ai pas vu et qui me donne trop envie)
Sortie le 21 septembre
Brooklyn me fait rêver. Je ne sais pas si c’est cet aspect bobo ou parce que le quartier devient le cœur, presque plus que Manhattan, de New York et tout ce que la ville symbolise pour les amateurs de pop-culture comme moi… Un peu des deux, probablement.
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Ira Sachs m’avait déjà émue au possible avec Keep The Lights On et Love Is Strange. C’est la première fois que je le vois s’attaquer à la jeunesse, et même si les parents lorgnent également au premier plan, l’attention semble se porter sur ces deux jeunes adolescents et leur relation.
Il y avait une phrase qui m’avait marquée dans The Mask You Live In. Elle disait les jeunes garçons avaient besoin aussi d’un confident pour partager leurs émotions, et qu’arrivés à l’âge ingrat de 15-16 ans, ils devaient enfiler une armure et faire semblant d’être des durs à cuire.
Eh bien, la bande-annonce de Brooklyn Village montre que les deux héros ne sont pas encore arrivés à ce point-là et qu’ils comptent l’un sur l’autre, à la vie à la mort. J’ai tellement hâte de le découvrir !
The Fits de Anna Rose Holmer (celui dont la bande-annonce claque)
Sortie le 11 janvier 2017
La bande-annonce de The Fits m’avait intriguée au plus haut point. Avec ce silence pesant et ce rythme accrocheur, je n’avais même pas respiré.
Anna Rose Holmer réussit avec son premier long-métrage à nous faire douter de la réalité alors que tout dans The Fits ressemble à la vraie vie. Derrière ce film semble se cacher une vision unique du cinéma qui s’annonce prometteuse.
L’histoire se concentre autour de Toni, une gamine de onze ans subjuguée par le cours de danse de drill qui se passe en face de sa salle de boxe et décide de changer d’activité. C’est pas très facile visiblement. Et elle va encore moins comprendre quand soudain, des danseuses de sa classe commencent à être sujettes à des crises d’hystérie…
Mais pourquoi donc ?
Captain Fantastic de Matt Ross (celui qui m’a fait sourire et pleurer en deux minutes)
Sortie le 12 octobre
Je pense que la bande-annonce dit tout : Captain Fantastic propose une aventure familiale pour encore plus consolider ces liens qui ne peuvent pas être rompus, pour le meilleur comme pour le pire. La ribambelle de mômes s’aime malgré la rancœur qu’on peut ressentir parfois.
Ben et ses enfants vivent à l’écart de tout. De la civilisation, des mauvaises ondes, des conflits. Mais sa femme décède. Alors tous ensemble, ils vont devoir faire front commun pour aller à la rencontre de l’autre côté de la famille alors que toute leur vie, ils s’étaient tenus à l’écart.
Le message transparaît déjà : on ne connaît pas la vie tant qu’on ne l’a pas vécue.
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Sing Street de John Carney (celui qui me donne le rythme)
Sortie le 26 octobre
Alors je dois avouer que je ne m’attendais pas à voir Sing Street présenté à Deauville car je le croyais britannique, mais visiblement pas du tout : au temps pour moi !
John Carney c’est le monsieur derrière le superbe Once et l’entraînant New York Melody. Donc il s’y connaît en musique comme en rencontres inopinées, et sait les mélanger. Il revient à ses premiers amours en alliant l’Irlande et le punk-rock.
Les héros de son film, ce sont des rebelles qui vont croquer la vie à pleine dents et réinventer la musique. Des marginaux un peu délaissés qui vont sympathiser grâce à leur passion commune pour la musique et pour les filles. Tous les ingrédients de la magie de Carney en un film, ça donne Sing Street !
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Sing Street n’a pas été récompensé cette année, mais son concept et sa quête initiatique adolescente valent le coup d’être mentionnés.
Le Teckel de Todd Solondz (celui qui me rend plus humaine)
Sortie le 19 octobre
N’étant la plus sensible aux animaux, je ne pensais pas m’y retrouver dans Le Teckel. Pourtant, ces pans de vie dont le point commun réside dans ce fameux chien se manifestent dans la joie et la bonne humeur. La trame est toute simple : des personnages fort variés vont voir leurs histoires se recouper grâce à un teckel qui prend des noms différents au long de son aventure.
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Cette bande de bras cassés est juste barrée. Que ce soit la vieille ronchonne ou le gamin qui a du mal à sociabiliser, les propriétaires de ce chien sont hauts en couleurs !
Si je vous dis que Greta Gerwig fait partie du casting, ça vous donne une bonne idée de la vibe indépendante du film. Pas étonnant qu’il ait fait son petit effet à Sundance ! Et bientôt chez nous, je l’espère.
Voilà donc encore quelques films à découvrir bientôt dans les salles obscures ! D’autres titres ont bien sûr été présentés en compétition et en avant-première à Deauville (où je n’étais malheureusement pas, mais ce n’est que partie remise) comme Certain Women ou encore GOAT, et ils vaudront également le détour !
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