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Actualités France

Chantal Jouanno rend son rapport sur l’hypersexualisation des petites filles

La sénatrice UMP était chargée d’analyser le phénomène de l’hypersexualisation des petites filles. Elle rend son rapport au gouvernement aujourd’hui.

Poses lascives dans les magazines, culte du sexy : avant d’attendre que le botox sur les petites filles et les concours de beauté (deux phénomènes que les États-Unis connaissent déjà) ne se généralisent en France, Chantal Jouanno avait pour mission de proposer une charte chargée de réguler l’image de la jeunesse relayée par les médias.

Ce rapport, c’est aujourd’hui qu’elle le rend.

Et pour le quotidien 20 minutes, elle dévoile le contenu de ses propositions. Ainsi, selon la sénatrice, « l’hypersexualisation est la cause de la régression féminine » : en habillant leurs petites filles comme des femmes, les parents ne pensent pas à mal mais oeuvrent en faveur d’un retour des stéréotypes.

Extraits :

Concrètement, que proposez-vous ?

D’interdire aux moins de 16 ans de devenir l’égérie de marques de mode. Pour les entreprises, je voudrais adopter le principe du name and shame. Les marques ne respectant pas la règle seront dénoncées sur Internet. On l’a vu à l’étranger, c’est un principe très puissant. Les parents ou les associations qui remarquent des dérives pourront intervenir directement.

Et les concours de mini-miss ?

Je veux interdire les concours de beauté aux moins de 16 ans où l’on ne juge que sur l’apparence. Où est l’intérêt de l’enfant ? Ce ne sont pas des concours de talents. Et ils se développent de façon anarchique. J’ai reçu le responsable du concours Mini-Miss national, je lui ai demandé pourquoi il n’y avait pas de concours Mini-Boy. Il m’a répondu que les petits garçons n’étaient pas demandeurs… Voilà encore un exemple du retour des stéréotypes.

Une jeune toulousaine gagnante des demi-finales mini-miss France

Une jeune toulousaine gagnante des demi-finales mini-miss France

Dans le reste de l’interview, Chantal Jouanno prône également un retour de l’uniforme au primaire. Mais pas sûr que pour cette proposition, la sénatrice UMP soit suivie.

Un débat biaisé ?

La Dépêche.fr rapporte : pour certains spécialistes de la question, le débat est mal posé. Selon Michel Fize, sociologue au CNRS et auteur de « Les nouvelles adolescentes », « en parlant d' »hypersexualisation », on diabolise des comportements de jeunes filles, qui n’ont pas du tout la dimension torride que laisse penser le terme

« . Il lui oppose le terme d' »hyperféminisation », qui correspond à une revendication des filles de leur identité sexuée, selon lui. Il admet tout de même une tentative mercantile de la société de « tout sexualiser pour vendre plus« . « On a raison d’essayer d’y répondre mais il ne faut pas tout mélanger« , juge-t-il.

La psychanalyste Claude Halmos, spécialiste de l’enfance, reconnaît les dangers potentiels du phénomène. « L’hypersexualisation des petites filles, c’est-à-dire le fait de les laisser se déguiser en femmes adultes, est très préjudiciable pour leur construction. Si elles sont déjà grandes, quels besoins ont-elles de grandir ?« , lance-t-elle. Mais concernant l’action du gouvernement, la psychanalyste précise :

« Ce qui est complètement paradoxal, c’est que le gouvernement veut faire des préconisations pour que les petites filles ne s’habillent plus comme des grandes, mais en même temps, il supprime le défenseur des enfants et veut rapprocher la justice des mineurs et celle des majeurs […] Il fait mine là de se saisir d’un sujet qui angoisse à juste titre les parents, mais c’est un leurre. »

— Lire la note d’analyse : Hypersexualisation de l’espace public : comment protéger les enfants ?


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

24
Avatar de pawsup65
19 mars 2012 à 19h03
pawsup65
je suis d'accord ces filles ne se rendent même pas compte de ce qu'elles font et je suis totalement contre. MAIS la photo est tiré de vogue, et en aucun cas le magasine a voulu plébiscité l'hypersexuelisation des petites filles, il a juste voulu créer un stéréotipe de la fi-fille a papa qui tout ce qu'elle veut ( étant donné que le numéro là était sorti en période de noel et qu'il était "spécial luxe" )
La mode c'est de l'art et se magasine l'a bien compris, mais l'art c'est pas la vérité donc ce n'est qu'une image pour plus ou moin provoquer le lecteurs, c'est un mensonge en gros...
bref je ferais bien un récit philosophique pour exprimer mon point de vue mais ce serai, je pense, incompréhensible pour le plupart des gens.
Tout ça pour dire que le photo est mal choisi et qu'elle dessers le magasine vogue qui est un excellent magasine.
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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