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Cinéma

« Célibataire, Mode d’Emploi » ne recherche pas de mec mortel

Célibataire, Mode d’Emploi, en salles le 2 mars, nous fait découvrir le quotidien de quatre femmes très différentes… ainsi que leur vision du couple !

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Warner Bros. France. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

L’an dernier, pour la Saint Valentin, sortait un petit film au doux nom de 50 Nuances de Grey… Cette année, on retrouve Dakota Johnson, la même actrice, dans une comédie romantique décomplexée menée par un quatuor de femmes !

L’adaptation du roman Célibataire, mode d’emploi de Liz Tuccillo (ancienne scénariste sur la série Sex & the City) sort le 2 mars chez nous — pas tout à fait pour la Saint Valentin, mais à une date assez proche tout de même pour qu’on comprenne l’intention. Alors si vous cherchez une comédie à voir avec votre bande de potes car vous en avez marre de Netflix, jetez-y un œil !

Une comédie romantique new-yorkaise

Si le célibat n’est pas la meilleure chose qui pourrait vous arriver, ce n’est certainement pas un drame

Le réalisateur de Love, Rosie (d’ailleurs, Lily Collins aurait pu jouer le rôle principal, mais a finalement refusé), Christian Ditter, revient avec la comédie chorale Célibataire, Mode d’Emploi qui s’attarde sur la nouvelle vie d’Alice, et se présente comme une sorte de guide pour les célibataires vivant dans une grande ville. En trois mots, le titre en dit long : ne vous inquiétez pas, si le célibat n’est pas la meilleure chose qui pourrait vous arriver, ce n’est certainement pas un drame.

Girls just wanna have fun pourrait être le credo de ces héroïnes modernes. Alors oui, on y croise du sexe tous les quatre matins, l’alcool coule à flot dans des lieux exotiques, le langage châtié ferait rougir votre grand-mère, mais que voulez-vous, c’est la dure réalité contemporaine de New York City, bitches ! Et comme le chante Taylor Swift dès les premières images de Manhattan : Welcome to New York. Malgré un environnement très huppé de base, plus le film se déroule et plus un New York diversifié apparaît.

À lire aussi : New York Melody, une comédie romantique musicale pas gnangnan

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Abby Kohn et Marc Silverstein, scénaristes de Ce que veulent les femmes, signent le scénario et les dialogues bien relevés en humour — très teinté de blagues sexuelles… mais pas seulement. Le duo a bien compris que dans les comédies romantiques, s’attaquer aux clichés masculins et féminins sur un terrain d’entente entre les deux sexes (les relations) permettait d’avoir du matériel en pagaille !

Quatre portraits de femmes modernes

Les quatre actrices s’approprient des rôles sur mesure et dans ce qu’elles font de mieux

Les quatre actrices s’approprient des rôles sur mesure et dans ce qu’elles font de mieux : quatre type de femmes complètement différentes, clichés, mais qui vont en jouer et surtout qui réussissent professionnellement dans des secteurs assez élitistes.

Commençons par Alison Brie. Elle est à milles lieues de son personnage de Jamais entre amis : ici, elle croit dur comme fer au prince charmant, qui ne possède pas forcément les qualités qu’elle imagine au départ (je pense à toi, Colin Jost du Saturday Night Live). Après quelques erreurs substantielles sur la personne, elle n’abandonne pas. En tout cas, elle dégage toujours ce grain de folie digne d’une Annie. Et même si Lucy ne partage guère de scènes communes avec les autres filles, elle représente l’un des stéréotypes parfait de celle qui sait ce qu’elle veut et où est-ce qu’elle peut le trouver – indice : sur les sites de rencontre.

Quant à Robin, sous les traits de Rebel Wilson, elle sait aussi ce qu’elle veut, et c’est à l’opposé de Lucy. L’actrice débite ses répliques improvisées avec un naturel déconcertant bourré de son charme à l’australienne. C’est ironique combien dans tous ses rôles au cinéma, elle interprète toujours la jeune femme libre et un peu inconsciente alors que dans feu sa série Super Fun Night, elle y jouait un rôle complètement aux antipodes, un peu coincée et impopulaire.

Maintenant, tout le monde sait qu’elle amène le capital humour, et comme d’habitude, ça marche ! Les tribulations de Meg, c’est la vie de votre pote qui raconte toujours ses délires : parfois ça fait envie, mais qui d’autres fois ça fait surtout halluciner.

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Dakota Johnson ne casse pas forcément son image d’Anastasia Steele cette fois-ci, mais elle donne un coup de fraîcheur à la campagnarde ingénue qui s’envole loin de son nid pour la première fois. Elle décide d’une pause avec son copain pour se trouver et se développer personnellement, mais après une courte durée, réalise qu’elle n’est peut-être pas faite pour vivre seule… Dans ce rôle de girl-next-door, Johnson réussit à se rendre identifiable et donc attachante.

Enfin, l’arc narratif que j’ai préféré reste celui de Leslie Mann, dans le rôle de Meg, la sœur d’Alice. La compagne du roi de la comédie Judd Appatow reprend le rôle de la femme qui approche la quarantaine, un peu désespérée, dont l’horloge biologique se manifeste un peu trop fort — surtout qu’étant qu’obstétricienne, elle met au monde plusieurs bébés par jour. Alors, elle va décider de se faire inséminer par un donneur anonyme. Et quelque part dans son nouveau voyage, Jake Lacy (très bon second rôle, qui s’impose comme nouveau chouchou de la comédie romantique, après Obvious Child) lui rentre dedans…

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Que fait la gente masculine ?

Seul bémol : Anders Holm (Workaholics), qui me convainc moins que ses collègues… et une barbe de trois jours ne va pas me faire changer d’avis ! Petite anecdote, à l’origine, c’était Dan Stevens (Matthew de Downton Abbey) qui devait jouer le rôle, mais il a dû l’abandonner à cause du tournage de La belle et la bête.

Ce qui est bien, c’est que les représentants de la population masculine brillent autant que leurs homologues féminins dans leurs mauvaises décisions et plus tard, dans leurs remises en cause. Pas de gentils et de méchants : on fait les mêmes conneries à cause des mêmes envies. Et sur ce point-là, Célibataire, Mode d’Emploi est définitivement dans l’ère du temps.

Même si ces personnages secondaires restent survolés car ils ne bénéficient pas du même traitement en arrière-plan, le blâme ne repose pas toujours sur eux.

Parfois, il faut penser juste à soi-même

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Dans l’ensemble, tout au long de l’intrigue, ce que les héroïnes pensaient être un status quo de leurs attitudes vis-à-vis du célibat évolue au fur et à mesure. Et tous les personnages réalisent que derrière ce célibat forcé ou volontaire, il y a toujours de la place pour autre chose.

Ce sont ces moments simples qui relayent le plus d’émotion au public.

La relation entre Robin et Alice fera sourire, car c’est sans doute la plus travaillée (elle passe haut la main le test de Bechdel). Mais celle entre les deux sœurs occupe aussi une grande importance. Et ce sont ces moments simples qui relayent le plus d’émotion au public.

La comédie reprend les astuces de la technologie avec les messages qui popent et des éclairages particuliers par-ci, par-là. Comme Sex & The City ou Le diable s’habille en Prada, Célibataire, Mode d’Emploi offre un catalogue des tendances new-yorkaises digne des grands défilés !

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Bref, Célibataire, Mode d’Emploi est un pur produit de divertissement à l’américaine, sorti à l’occasion d’une journée particulière qu’est la Saint Valentin et qui cherche à attirer tou•te•s les célibataires du coin. Mais que ça ne vous rebute pas d’y aller en couple, car vous pourrez y trouver un conseil ou deux pour faire durer votre relation !

Célibataire, Mode d’Emploi sera en salles le 2 mars, alors foncez !


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Les Commentaires

12
Avatar de Destiel Mok´
29 février 2016 à 11h02
Destiel Mok´
Mais ca ressemble pas trait pour trait aux "gazelles" ? La nana qui devient fraichement celibataire et qui rejoint une bande de celib aux profils différents... qui ont l'air de ressembler a ceux la.

Cela dit malgre un titre archi naze j'ai franchement aime "les gazelles" donc je suis curieuse de ce fil meme si je pars refroidie par l'inquietude de voir ressurgir les sempiternels cliches sur le celibat a new york.
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