— Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Studio Canal. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
DOUZE ANS. Cela fait douze ans que Bridget Jones a dépassé l’âge de raison et n’est plus apparue sur grand écran. Et voilà qu’elle revient au cinéma le 5 octobre 2016, dans un troisième opus !
Quand vous entendez « Bridget Jones », vous pensez à la trentenaire un peu désespérée devant son canapé ? Peut-être avez-vous connu cette situation post-rupture (seul•e ou avec votre meilleur•e pote), un pot de glace en main, devant le film grâce auquel toute une génération s’est identifiée à Renée Zellwegger ?
Bridget is back ! Je vous entends d’ici, avec votre scepticisme, me donner du :
— Quoi ?! Mais ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants avec Monsieur Darcy !
Eh bien… pas tout à fait. Ils ne sont plus ensemble.
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Petit twist : dans le troisième bouquin de Helen Fielding, Bridget est veuve à cinquante ans car Mark est tristement décédé. Mais comme vous pouvez le voir dans la bande-annonce, ce n’est clairement pas le cas ici ! Tant mieux, car un Bridget Jones sans Colin Firth, ce n’est pas un Bridget Jones.
Bridget Jones Baby pourrait se situer sur une ligne temporelle entre les tomes 2 et le 3 des livres, ou alors comme une petite divergence canonique.
Mais alors pourquoi faire un 3 et surtout, pourquoi le voir ?
1. Bridget Jones Baby, une comédie romantique « mature »
Je ne fais pas référence à l’âge de l’héroïne, que nenni ! Mais davantage à la liberté ressentie chez Bridget.
Assumant pleinement son statut de femme libérée (et tu sais c’est pas si facile, alors ne la laisse pas tomber) qui perçoit ironiquement que plus elle vieillit, plus elle s’épanouit, Bridget va s’ouvrir.
C’est vrai, elle redevient célibataire… mais cette fois-ci, elle s’en satisfait ! Ce n’est pas une tare (sauf pour sa mère, évidemment). Et du coup, le célibat n’est plus du tout diabolisé alors que dans les précédents, l’héroïne donnait l’impression de ne vouloir qu’une chose : trouver un partenaire idéal pour fonder une famille. C’est gagné.
2. Bridget Jones, héroïne indépendante pleine de pouvoir
Bridget, elle gère la fougère. Littéralement. Bien sûr, ça la désarçonne d’apprendre qu’elle est enceinte, mais, eh, elle va se débrouiller !
Non seulement du côté de son boulot, où elle occupe un poste à responsabilités (mais réalise qu’une jeune peut la renverser, à l’ère du numérique), mais aussi dans sa vie privée, où elle tient tête à sa mère.
On pourrait se dire : deux hommes qui se battent pour elle, deux fois plus d’exutoires ! Mais non, Bridget ne se repose ni sur Mark ni sur Jack pour faire les choses. Cette nouvelle héroïne n’est pas une super-woman, mais une femme réaliste comme on en croise tous les jours.
3. Bridget Jones a la quarantaine, oui, mais la quarantaine qui déboîte !
Ce nouveau volet de Bridget Jones amène une vision liftée de la grossesse, un peu comme Joséphine qui a dépoussiéré l’image de la quadra qui se reprend en main. La comédie romantique se révèle plus crue que ce à quoi on peut s’attendre au début, et pas du tout gnangnan.
Aucune stigmatisation des grossesses gériatriques n’est présente dans le film et ça fait plaisir à voir. En plus, clairement Bridget a pris le tournant de la liberté sexuelle.
Non, le sexe ne rime pas forcément avec l’amour, après tout ! On découvre des rapports décomplexés, parfaits pour cette comédie moderne.
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4. L’humour rafraîchissant de Bridget Jones Baby
L’énorme atout de ce dernier opus, c’est sans conteste son humour, emblématique du Journal de Bridget Jones. Très drôle, avec une mise en scène assez classique mais bien dynamique puisqu’il y a quelques ralentis quand il faut, Bridget Jones Baby ne fait pas dans la platitude !
En plus, pour mieux ancrer cette comédie dans la génération Y, des artistes musicaux font des petits passages plus que bienvenus. Il y a aussi de nouveaux personnages, comme la nouvelle acolyte de Bridget, une certaine Miranda (Sarah Solemani, l’excellente Miss Guliver de Bad Education), qui apportent un souffle d’originalité !
5. Bridget Jones, plongée dans un dilemme romantique savoureux
Comment dire qu’on a vu pire prétendants que Patrick Dempsey et Colin Firth… Les deux acteurs ont chacun leur charme particulier, avec cette confrontation traditionnelle qui fonctionne toujours autant entre le Britannique un peu coincé et l’Américain charmant et sociable.
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En tout cas, chacun•e a son favori !
6. Nostalgie bonjour !
Fidèle aux deux premiers opus et aux romans, Bridget Jones Baby n’oublie pas non plus tous les super personnages secondaires (d’une façon ou d’une autre). BORDEL LE PULL, il devrait être crédité au générique !
Sharon Maguire qui avait réalisé Le Journal de Bridget Jones revient elle aussi pour Bridget Jones Baby, et c’est peut-être pour ça que la magie fonctionne aussi bien !
La descendante cachée d’Elizabeth Bennet effectue, en somme, un retour avec force et fracas ! Retrouvez-la dans les salles françaises !
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Les Commentaires
Surtout l'apparition d'un génie de la musique qui a donné cette réaction chez moi dans la salle: (pas au courant qu'il faisait une apparition, pour la discrétion on repassera:cretin