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Vie quotidienne

Vos anecdotes de covoiturage les plus drôles et cheloues (partie 2)

Amour, offre de stage, et grosse colère : voici la deuxième partie de vos anecdotes de covoiturage !

Si tu n’as pas lu la partie 1 des anecdotes de covoiturage des lecteurs et lectrices de madmoiZelle, ce serait dommage de t’en passer !

Puisque vous avez été nombreuses et nombreux à m’envoyer vos anecdotes drôles et/ou rageantes de covoiturage, voici la suite de vos péripéties !

Et comme je l’espérais en faisant cet appel à témoignage, se cache parmi vos histoires une belle histoire d’amour. Merci encore à vous de m’avoir fait relativiser sur ma dernière expérience chaotique !

Le covoiturage de Marie : la voiture LinkedIn

Il m’est arrivé d’avoir des personnes assez désagréables en passagers (avec une heure de retard ou ne venant pas du tout), mais je ne retiens que les bonnes expériences parce que j’adore discuter avec les gens.

Et justement en octobre 2018, j’ai pris un covoiturage de Quimper vers Rennes. Je commence à discuter avec le conducteur et on se rend compte qu’il avait fait le même diplôme, dans la même école que moi.

Il venait d’être diplômé donc je ne l’avais jamais vu. À cette époque je cherchais mon stage de M1, je lui en ai parlé et il m’a dit qu’il l’avait fait au Canada, pile à l’endroit où je voulais aller !

Il m’a donné les coordonnées de son ancien maître de stage et c’est comme ça que j’ai trouvé ! Ce stage a été la meilleure expérience de ma vie, et il ne serait peut-être jamais arrivé sans ce covoiturage !

Le covoiturage de Mathilde : la voiture sororité

Je viens te conter mon histoire de covoiturage car elle montre que parfois la vie te surprend.

C’était en mai, je devais prendre un covoit car mes amis avaient décidé de passer une semaine de vacances ensemble, mais comme j’avais un rendez-vous médical, je n’étais venue que pour le week-end.

Ce rendez-vous, c’était le premier pas pour mon diagnostic d’endométriose. Après 7 ans de douleurs où les médecins m’ont dit que j’étais juste « douillette » et que c’était normal d’avoir mal pendant ses règles.

7 ans à faire des malaises et à subir des crises même en dehors de mes règles. Grâce aux merveilleuses femmes qui ont commencé a parlé ouvertement de la maladie j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai enfin pris rendez-vous.

J’étais terrifiée et je ne connaissais personne dans mon cas.

Je prends ce covoiturage donc, et on commence à discuter avec la conductrice et au cours de la conversation elle me dit qu’elle est atteinte d’endométriose, au début elle ne s’étale pas sur son parcours.

Je lui dis que si je rentre sur Rouen c’est justement pour ça, et là elle me parle de son parcours de diagnostic. Elle a été rassurante, une oreille bienveillante.

Elle m’a donné des conseils et des noms d’associations que je pouvais contacter si je me sentais seule. Elle m’a dit que je pouvais garder son numéro si jamais j’avais besoin de parler.

Je n’ai pas osé la recontacter mais ce covoiturage m’a bouleversée, ça tombait au bon moment et m’a permis d’affronter le parcours qui m’attendait.

Entre temps j’ai passé pas mal d’examens et je suis bien atteinte d’endométriose, mon parcours du combattant n’est pas terminé mais je sais que je peux me battre.

Je suis encore très émue par cette rencontre et d’ailleurs je ne crois pas au hasard.

Le covoiturage d’une inconnue : galère ardéchoise

Pour contextualiser, j’étais étudiante en BTS à Privas en Ardèche, et ma mère vit dans le Nord du département.

Du coup, si vous connaissez un peu l’endroit, c’est paumé, il faut passer soit par la vallée du Rhône, soit par les montagnes, et c’est un peu beaucoup la galère.

J’étais donc rentrée chez ma petite maman pour les vacances et il fallait que je retourne à Privas pour reprendre les cours. Je n’ai pas le permis, et clairement pas les moyens de me le payer de toute façon, donc ma seule option, c’était le covoiturage.

Oui, parce que je l’ai pas dit, mais en Ardèche, y a pas de trains. Et même pas un car qui relie la plus grande ville et la préfecture (Annonay et Privas), on adore.

Bref, je réussis à trouver un covoiturage qui passait par la vallée (déjà à 45 minutes de chez ma mère en voiture). Arrivée au point de rendez-vous, j’envoie un message à la conductrice : pas de réponse.

Au bout d’un quart d’heure je commence à m’inquiéter, je l’appelle, une fois, deux fois… Personne. Je rappelle que ma gentille maman avait accepter de se taper 1h30 de route pour moi et attendait bêtement que cette femme daigne donner signe de vie.

Au bout de bien 40 minutes, elle m’appelle ENFIN et me dit :

« Oh bah désolée, j’ai raté la sortie d’autoroute, tant pis bonne chance ! »

J’avais payé 15 euros donc clairement c’était mort, elle allait faire demi-tour. Ce que je lui dit en essayant de rester polie. Elle me répond que je n’ai qu’à faire du stop.

Une fille de 20 ans, seule, la nuit, MAIS BIEN SÛR. Ma mère finit par me prendre le téléphone et incendie la meuf, qui accepte de s’arrêter là où elle était.

Donc à Tournon, donc encore 30 minutes de route pour ma mère. On accepte, parce que pas le choix, et on y va. Quand on arrive, on trouve la meuf morte de rire en nous voyant arriver.

Elle ne s’excuse pas, me dit à peine bonjour. Je charge ma valise, monte en voiture et là… J’en ai eu pour une heure de discours raciste, homophobe, et tout ce qu’on peut apprécier de plus extrême droite possible.

Quand on arrive ENFIN à Privas, elle dépose les deux autres passagers devant leur porte, et me laisse là à l’extrême opposé de la ville par rapport à chez moi. Dois-je souligner qu’il pleuvait des cordes ?

Je prends sur moi pour ne pas l’insulter, je ne lui dis pas au revoir et me casse sans rien dire parce que je n’avais pas envie de commettre un meurtre.

Une fois rentrée chez moi, séchée et un peu calmée, je la note sur l’appli de covoit. Vous vous doutez bien que je n’ai pas menti, je lui ai mis une note pourrie et j’ai raconté tous mes déboires.

Et là, cette furie m’envoie un long message d’insultes en me disant que je n’étais qu’une petite conne de pauvre et qu’à cause de moi elle allait perdre des « clients ».

Elle continue de m’insulter ainsi pendant une heure jusqu’à ce que je lui dise que j’ai gardé tous ses messages et les noms des autres passagers, et que je vais aller porter plainte en prenant les passagers et ma mère comme témoins.

Elle a alors fini par s’excuser, et je n’ai donné suite que sur le site, où j’ai pu (me semble-t-il) la faire bannir !

CHEH !

Le covoiturage de Louise : la voiture du love

Cette histoire, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée.

En février de cette année j’ai passé une semaine à Amsterdam chez ma meilleure amie. Au retour j’ai pris un covoiturage Amsterdam Paris, un peu long mais toujours moins cher que le Thalys !

Très serrés à l’arrière, nous nous arrêtons à Bruxelles déposer 2 passagers et en récuperer 2 (pour le plus gros malheur de mon dos qui n’avait pas supporté les trois premières heures dans les bouchons).

Un jeune homme entre je lui dis bonjour un peu renfrognée parce qu’il est grand et moi aussi ce qui signifiait moins de place pour mes jambes.

Très bavard il discute avec tout le monde et on se présente, et il me dit :

« On peut se tutoyer ? On doit avoir à peu près le même âge. »

Du tac au tac je lui reponds quelque chose qui devait ressembler à :

« Je ne te permets pas. »

Ironie risquée à laquelle il a heureusement rit.

Les heures passent et petit à petit les 2 autres passagers, ainsi que le conducteur, s’effacent de la conversation. Sans même s’en rendre compte, nous ne nous arrêtons plus de discuter.

On parle de nos parcours, nos rêves, nos familles, de féminisme… Il y a une attirance et on arrive tous les deux à caser subtilement que l’on est célibataires.

Il n’y aucun moment de gêne ni de silence. Le feeling est présent sans séduction volontaire de nos parts. 5h, on ne les a pas vu passer, au point qu’il arrive à destination et descend sans qu’on ait le temps de comprendre.

Il continue sa route pour Nantes et je rentre penaude chez moi avec le souvenir d’une rencontre incroyable. La vie reprend son cours.

Le lendemain, rebondissement ! Il demande mon numéro au conducteur. Ah Jérôme, cher conducteur, je ne te remercierai jamais assez !

S’en suivent des soirées à parler puis je prends mon courage à deux mains pour partir en week-end le rejoindre à Nantes. La plus grande prise de risque de ma vie, rejoindre un inconnu dans une ville toute aussi inconnue !

On a passé 6 merveilleux mois ensemble à distance. La force des choses a fait que nous nous sommes séparés. Mais cette aventure imprévue restera ma plus belle histoire d’amour.

À lire aussi : Les bandes-son de nos voyages en famille, entre nostalgie, découvertes et débats

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