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Cinéma

Quatre films pour enfants qui restent cool #2

Certains films pour enfants n’ont pas pris une ride en terme de coolitude coulante : voici la sélection de SPP.

Il y a deux ans, je vous parlais de quatre films pour enfants qui étaient restés cool à mes yeux. Quelques mois plus tard, force est de constater que cette liste non exhaustive méritait d’être grossie. Parce que des films pour enfants qui se regardent avec de la joie dans le coeur et dans les yeux, y en a pléthore, et il serait bien dommage de ne pas profiter des longues soirées d’hiver pour se les refaire, un thé fumant et un bol de popcorn croustillant à proximité !

Ou une main derrière le genou et l’autre au fond de ton anu’, c’est comme tu veux.

À lire aussi : 4 films pour enfants qui restent cool

Je ne sais pas si tu les as tous vus ne serait-ce qu’une fois, mais au cas où, si ça te fait envie, ça vaut le coup de les découvrir même une fois adolescente, adulte ou pré-adulte (ce que tu veux, quoi, selon la case dans laquelle tu te ranges). Voici quatre films pour enfants qui sont toujours drôlement cool.

Chicken Run, de Nick Park et Peter Lord (2000)

Je sais pas ce qui m’a empêchée de revoir Chicken Run pendant les quatorze années entre mon premier visionnage le jour de sa sortie au cinéma et aujourd’hui. Je me disais probablement que bla, c’était un film d’animation, que blabla, j’étais trop vieille pour ça, et que blablabla ce qui me faisait marrer à dix ans ne me fait même plus sourire aujourd’hui.

Tout ça, c’est faux : déjà, parce qu’on n’est jamais trop vieux pour les films d’animation. Du moins, pas pour les bons.

Et puis surtout, parce que Chicken Run est bien plus qu’un film d’animation ! Déjà, c’est un film d’animation en volume réalisé par les créateurs de Wallace et Gromit. Tu le sens, le gage de qualité ? Tu le sens bien ?

L’intrigue se déroule dans les années 1950, au sein de la ferme Tweedy. Toutes les poules semblent s’être accommodée à leur existence : elles sont enfermées, certes, mais y a plein de nourriture. Toutes sont satisfaites, sauf une : Ginger, qui essaie chaque jour une nouvelle technique pour s’évader en espérant un jour connaître les grands espaces. Elle commence à perdre espoir jusqu’à ce qu’un coq atterrisse dans leur poulailler. Ginger et ses pines-co apprendront-elles à voler comme lui pour pouvoir se casser avant d’être servies en tourte ?

Je te raconte pas la fin si jamais tu l’as pas vu mais une chose est sûre : c’est vraiment très drôle.

https://www.youtube.com/watch?v=l6XNTXkazdw

Sauvez Willy, de Simon Wincer (1993)

Willy est une orque capturée et revendue à un centre aquatique qui devient très vite le meilleur ami d’un pré-adolescent, Jesse. Ce dernier, abandonné par sa mère et plutôt paumé, a rencontré l’animal alors qu’il était forcé de nettoyer ses graffitis sur le centre aquatique. Ça pourrait être une jolie histoire : Jesse pourrait se sentir mieux dans sa peau et Willy un peu moins seul, forts de cette nouvelle amitié interespèces.

C’est sans compter sur le manque de scrupule du propriétaire du centre aquatique qui souhaite tuer l’animal parce qu’il ne coopère pas assez. Jesse décide alors d’aider l’orque à retrouver sa liberté.

La première fois que j’ai vu Sauvez Willy correspond également à ma première grande frustration cinématographique. Je me souviens qu’il passait à la télé, un soir que j’étais à l’école primaire. Mes parents m’avaient laissée regarder le début, mais 21h30 a sonné et il était impératif que j’aille me coucher. J’ai tapé du pied, j’ai pleuré, mais nul•le ne peut aller à l’encontre d’une décision parentale ferme… Je me suis retournée dans tous les sens en chouinant dans mon lit et je me suis endormie super tard. J’avais vraiment peur pour la vie de Willy : je voulais qu’il vive, qu’il retrouve la mer.

Depuis ? Bah depuis, j’ai vu la fin. Et je peux te dire que c’est une belle histoire, qui fait encore plus sangloter une fois qu’on a vu Blackfish, le documentaire édifiant sur les orques en captivité

Ironie de l’histoire : c’est Sauvez Willy qui m’a fait prendre conscience de la tristesse des animaux en captivité, mais Keiko, qui joue le rôle du héros animalier, était lui-même une orque en captivité, arrachée à sa mère très jeune. C’est ce film qui a attiré l’attention sur ses conditions de vie et les problèmes pour sa santé qui en découlaient.

Keiko a été remise en liberté après une phase de remise en forme et d’apprentissage à l’autonomie et à la vie dans le sauvage.

Max et les Maximonstres, de Spike Jonze (2009)

Que le titre français ne te fasse pas te méprendre, ce film n’est pas pour les tout petits : en anglais, il s’intitule 

Where the wild things are (Où sont les choses sauvages) et c’est drôlement plus joli.

Je l’ai vu pour la première fois alors que j’étais déjà « adulte » et j’ai kiffé à en serrer très fort mes mains sur mes joues. C’est beau, c’est poétique, ça gonfle l’esprit de joie… Et puis rappelons que cette adaptation de l’album illustré de Maurice Sendak est réalisé par Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovitch ou plus récemment Her) : y a de grandes chances pour qu’on ne soit pas pris, quel que soit notre âge, pour des boloss.

Dans Max et les Maximonstres, Max est un petit garçon qui, se sentant incompris chez lui, s’évade au pays des Maximonstres. Ces derniers cherchent un roi et ça tombe plutôt bien, parce que Max cherche un endroit sur lequel régner. Mais gérer un royaume n’est pas une chose aisée (ai-je l’air d’avoir cherché à être élue comme ministre des transports à huit ans ? Écoute, non. Peut-être que t’en doutes, mais non, la réponse est non) et l’enfant l’apprendra à ses dépends.

Et puis bon : un film avec Wake Up d’Arcade Fire dans sa bande-annonce ne peut qu’être un bijou.

Jack, de Francis Ford Coppola (1996)

Je sais pas si Jack est considéré comme un film pour enfants, mais il est « tous publics » et disons qu’entre des blagues totalement enfantines et des moments de chialance ultime, y en a pour toute la famille.

Jack, c’est l’histoire de Jack (OH DIS LE HASARD COMME PAR HASARD), un petit garçon né avec une maladie qui le fait vieillir très, très vite (une version romancée pour le cinéma du syndrome de Werner) — quatre fois plus vite que la normale. Si bien qu’à dix ans, il a le physique d’un adulte de quarante ans. Et cet enfant dans un corps de quadra doit trouver sa place dans sa classe, se faire des copains et composer avec le décalage entre son esprit et son apparence. C’est touchant et y a même des vannes à base de dégueuli-dégueucrades et j’en ai le coeur qui palpite tellement j’ai envie de le revoir mais…

robinQuand je me souviens que je peux pas encore revoir Jack.

MAIS y a Robin Williams dans le rôle-titre. Robin Williams qui joue un enfant de dix ans, avec ce que ça comporte de timidité, de mignonnitude et de blagues potaches. J’ose pas le revoir, depuis son décès, alors que j’en ai super envie. Enfin, je sais que je vais pleurer des litres et qu’il me faudra un comité de soutien alors à part si on s’en constitue un tou•te•s ensemble, j’ai peur de pas m’en remettre.

À lire aussi : Robin Williams, le bon Génie de notre enfance

Alors, dis-moi : t’ajouterais quels films à cette liste ?


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Les Commentaires

18
Avatar de SoldatLouise
26 janvier 2015 à 12h01
SoldatLouise
E.T, le film qui me laisse en larme à chaque visionnage encore maintenant : "Mais pourquoi il part E.T beuuuuuuuuuuuuhhhhhh".
0
Voir les 18 commentaires

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