Bowsdontcry met de la couleur et de la nostalgie dans nos armoires

Les vêtements customisés aux touches sérieusement rétro n’ont jamais été aussi trendy. La preuve, même les grandes enseignes s’y sont mis, comme ASOS, Jennyfer ou encore Pimkie proposant des vestes ou pantalons décorés d’écussons ou de paillettes.

Début février, l’actrice Stephanie Beatriz de la série Brooklyn Nine-Nine, postait une photo d’elle arborant une veste bien plus cool que celles que j’ai pu voir ces derniers mois :

La marque derrière ce bijou qui ferait pâlir d’envie Mulder et Scully, c’est Bowsdontcry, une entreprise française basée à Paris.

Sa créatrice, Sarah, contactée en moins de temps qu’il ne faut pour dire X-Files, me présente son univers de pièces vintage entièrement customisées avec des ajouts de matières, des dessins faits à la main, le tout dans un esprit fun, coloré et très pop culture.

Si Bowsdontcry existe depuis 2013, Sarah fabriquait déjà des vêtements lorsqu’elle était petite en chipant des chutes de tissus de son père, couturier, pour habiller ses poupées Barbie.

Après une formation de comptable et une expérience du domaine peu convaincante, Sarah retourne à ses premiers amours (heureusement pour nous).

« Je chine des pièces qui existent déjà, et je viens simplement les remettre au goût du jour, exactement comme ce que je faisais ado.

Le recyclage a donc une place importante dans mon processus de création. »

Sarah réalise aussi ses propres vêtements. Dans ce cas là, la plupart des tissus sont eux aussi chinés, comme le bomber fait avec des draps Action Man, ou encore avec des tissus que son entourage lui amène.

Il peut arriver qu’elle achète du tissu neuf, mais seulement lorsqu’elle ne trouve pas exactement ce qu’elle recherche.

Côté inspiration, la jeune femme pioche dans la pop culture des années 80/90, saupoudrée d’une bonne dose de nostalgie. Petits Poneys, Trolls et Pokémon côtoient Denver le dernier dinosaure et autre Tortues Ninja.

« On est dans une période sombre. J’ai envie de mettre de la couleur autour de moi avec des vêtements qui rendent les gens heureux. Ça me fait plaisir quand je les vois sourire face à mes créations. »

La créatrice dessine ses motifs à la main — avec au choix de l’acrylique, des feutres textiles, du Posca — afin que les fringues puissent être lavées à basse température. Utiliser des pochoirs ? Très peu pour elle, qui tient à garder cette touche « fait main ».

« Je n’aime pas faire des choses répétitives, de même que je ne cherche pas à avoir quelque chose de parfait. Même quand je dessine des bouches, un motif qui fonctionne très bien en ce moment, elles sont toutes différentes les unes des autres. »

La force de ses produits, c’est aussi leur côté quasi unique. Sarah ne fait que de la petite série ou de la commande sur-mesure. On peut donc se transformer en styliste d’un jour et lui demander ce qu’on veut !

En ce moment elle bosse sur un concept de vêtements ambivalents, en assemblant deux t-shirts complètement différents. Et si l’exercice est difficile, il peut amener à des jeux de mots drôles ou des associations surprenantes.

Sarah fabrique tous ses modèles chez elle, aux côtés de son copain, qui fait lui aussi des vêtements et des illustrations. Et devine quoi, il avait fait un Street Style sur madmoiZelle ! Rolalala c’est fou la vie non ?

Pour te faire une idée de la gamme de prix, les t-shirts sont à partir de 25€, les pantalons tournent autour de 55€ et les vestes entre 65€ et 120€. Tu peux les retrouver dans la boutique Noir Kennedy ou passer directement par le compte Instagram de la marque !

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