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Quand sait-on qu’il est temps de prendre une décision ?

Prendre une décision, ce n’est pas toujours facile. C’est encore plus compliqué lorsqu’on ne sait pas à quel moment faire ce choix.

On dit souvent que la vie, c’est comme une boîte de chocolats : c’est pas mauvais, mais il ne faut pas oublier de vérifier la date de péremption au risque d’être confronté•e à une intoxication alimentaire — ce que personne ne souhaite.

Personne.

En vrai, la vie, c’est moyennement comme une boîte de chocolats parce que tout n’y est pas périssable. Je vois plutôt ça comme la cave d’un survivaliste mais en plus savoureux.

La vie, en vrai, c’est plutôt comme la cave d’un survivaliste mais en plus savoureux.

Bon, attends, rien n’a jamais rien à voir avec la choucroute. Faut que j’y aille un peu mollo sur les comparaisons. Les comparaisons et moi, c’est un peu comme le jus de betterave et les Ferrero Rocher, ça n’a rien à faire ensemb- ARRÊTEZ-MOI !

BREF. Parfois, dans la vie, il faut prendre des décisions. Même des difficiles.

Perso, je mets toujours beaucoup trop de temps à les prendre.

J’ai mis 4 ans à arrêter mes études qui me plaisaient pas, 2 ans et demi avant de quitter un mec avec qui j’avais que dalle en commun — si ce n’est un léger accent du nord/picard dans les moments d’agacement —, et je te parle même pas de changer de job.

Mais j’ai toujours fini par faire un choix.

Avec le temps et l’expérience de la vie, j’ai acquis certains réflexes, une sorte de vigilance sur quelques comportements qui m’aide à prendre mes ovaires à pleines mains* et à me poser une question fatidique : cette décision est-elle à prendre ?

giles buffy Comment je me vois quand je dis certaines expressions. Ici, c’est Giles dans Buffy contre les vampires (je précise pour celles et ceux qui n’ont pas l’âge de dire « l’expérience de la vie »).

*Ne faites pas ça littéralement chez vous. Cela peut faire très mal.

Prenons un exemple tout bête : est-ce que je dois acheter un poney ? Perso, j’aime pas trop les équidés. Cette idée m’agace donc en plus de pas trop me parler. Ça peut aussi tout à fait être une question de ce type : est-ce que je devrais pas quitter Paris quelque temps ou pour une durée indéfinie ?

Quand faut-il arrêter de cogiter et passer à l’action ? J’ai mon idée à ce sujet. C’est mon point de vue : ça vaut ce que ça vaut. Mais c’est comme ça que, récemment, j’ai compris qu’il fallait que je décide de changer de contraception, par exemple.

À lire aussi : Comment j’ai appris à vivre au jour le jour

Quand je commence à saouler mes potes avec le sujet

Je me souviens qu’un jour, lors d’un apéro en terrasse qui s’éternisait, je parlais avec une de mes plus grandes copines de quelque chose qui me chagrinait depuis des mois. J’en parlais, on passait à autre chose, puis je revenais systématiquement à ce premier sujet de discussion.

J’utilisais toujours de nouveaux synonymes pour parler de ce qui me chiffonnait vraiment.

À lire aussi : Comment reconnaître une vraie amitié ?

Et au moment de se séparer pour rentrer chacune chez soi, alors que je revenais encore une fois sur le sujet, ma pote m’a dit : « oui bah ça fait des mois que tu le dis en même temps ».

J’utilisais toujours de nouveaux synonymes pour parler de ce qui me chiffonnait vraiment.

Pas agacée mais pas loin, elle l’a dit avec beaucoup d’affection et de bienveillance, mais disons à court d’idées pour m’aider, de manière absolument compréhensible.

C’est peut-être la phrase qui m’a le plus aidée (c’est en tout cas la seule dont je me souviens. C’est plutôt un bon signe, je trouve). Elle a fait écho en moi immédiatement. Je me suis rendu compte à quel point j’étais en train de devenir relou à me focaliser sur mon problème.

Je réalisais que j’étais en passe de devenir quelqu’un que je n’avais pas envie d’être : une personne qui se rend compte des problèmes, mais ne fait rien pour les changer et s’enfonce dans son aigreur en y emmenant tout son entourage.

J’y ai repensé, les semaines qui ont suivi, et j’ai réalisé que chaque tentative de solution envisageable ne proposait qu’un soulagement à court terme. Et un jour, j’ai pris une décision difficile. J’dis pas que j’ai kiffé, mais au moins c’était fait.

Moi si j’avais été mes potes à l’époque où je remettais tel ou tel sujet sur le tapis.

À lire aussi : Prenez des bonnes décisions… en imaginant être quelqu’un d’autre

Prendre une décision : s’il n’y a pas de solution c’est qu’il y a un problème

Sur Skyblog et plus récemment sur certaines pages Facebook, un dicton était omniprésent : « s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème ».

J’arrive pas trop à savoir si c’est vrai ou pas. De base, j’ai tendance à un peu juger les citations publiées sur Internet. En attendant, chercher des solutions est tout de même un bon conseil.

Exemple de problème : « j’en peux plus des transports en commun. Ça me mine vraiment le moral. » Solutions possibles :

  • changer d’arrondissement ou de quartier, pour avoir un logement plus prêt de sa fac/son école/son job
  • acheter un vélo
  • envisager d’être freelance

Et si aucune de ces solutions n’a l’air suffisante ou possible, que le problème semble réellement être ailleurs, peut-être qu’il faut passer à la vitesse supérieure.

S’il y a des solutions, on peut les tester et elles peuvent peut-être arranger le problème.

Et si aucune ne fonctionne, peut-être faut-il un changement plus radical, une décision plus importante. Par exemple, dans ce cas de figure, déménager dans une ville plus petite, où on peut tout faire à pied.

Moi essayant de maîtriser un vélo.

Quand mon comportement commence à changer, il est temps de prendre une décision

Peut-être qu’il faut vraiment bien se connaître soi-même pour tilter sur ce point. Personnellement, même si j’arrive encore à me surprendre, je commence à bien me cerner. Je sais comment je mange, comment je dors, comment j’agis en temps normal.

Personnellement, même si j’arrive encore à me surprendre, je commence à bien me cerner.

Je sais comment je suis. Je connais mon humeur de base (plutôt tranquille et contente), je sais quand je suis bougonne quelques minutes pour des petits riens, et je sais quand je suis pas bien.

Dans les faits, c’est la même chose : je râle, je surréagis, je suis sur la défensive et moqueuse.

La différence, c’est que si je suis simplement bougonne, ça passe au bout de quelques minutes.

Quand je suis pas bien, ça revient régulièrement, et ça me lâche pas jusqu’à ce que je décide de me pencher sur la décision que j’ai à prendre.

Alors à ce moment-là, je sais qu’il y a un loup. C’est ma foi plutôt pratique et c’est une des raisons pour lesquelles je ne peux que t’inviter à apprendre à te connaître : ça empêche de faire l’autruche.

Et toi, à quel moment sais-tu qu’il faut que tu prennes une décision ?

À lire aussi : Quatre façons alternatives de prendre des décisions de groupe


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Les Commentaires

5
Avatar de Annaick
26 novembre 2018 à 13h11
Annaick
@Pinceau_ Haha, je reviens sur ce topic un an et demi plus tard et
Contenu spoiler caché.
3
Voir les 5 commentaires

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