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Le harcèlement scolaire aujourd’hui : les profs et surveillants témoignent

Le harcèlement scolaire n’est désormais plus un tabou. Mais qu’en est-il sur le terrain ? Des madmoiZelles professeures, surveillantes et élèves dressent un état des lieux de ce qu’il se fait réellement.

620-journee-lutte-harcelement-scolaire Le harcèlement scolaire, on en a beaucoup parlé sur madmoiZelle à travers des témoignages de victimes et de harceleur•ses. À l’occasion de la deuxième journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, nous avons souhaité avoir l’avis des professeur•es et surveillant•es : la lutte avance-t-elle vraiment sur le terrain ? De quels moyens les profs disposent-ils concrètement ?

Des madmoiZelles travaillant au quotidien dans les lycées et collèges nous racontent les bonnes initiatives et toutes les insuffisances à pallier.

Des plans de prévention insuffisants

Caroline est en terminale dans un lycée professionnel, et si elle a pu constater des éléments de lutte contre le harcèlement scolaire, elle pense qu’ils sont loin de suffire :

« En février 2015, j’ai appris que la ministre de l’Éducation nationale a mis en place, à la demande d’élèves, une formation « d’ambassadeurs de lutte contre le harcèlement scolaire ». Elle réunit plusieurs élèves de différents lycées, des personnes de l’Académie, des intervenants.

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Cette formation se déroule en une journée dans un établissement scolaire. Le matin nous suivons une partie théorique avec des définitions précises du harcèlement, des manières d’intervention entre autres.

La deuxième partie de la journée consiste à réfléchir sur un projet d’action de sensibilisation et de prévention du harcèlement scolaire. Nous constituons des petits groupes d’élèves du même établissement (afin de pouvoir continuer le projet par la suite).

Plusieurs idées sont ressorties comme la création de vidéos, affiches, des expositions de photos, des débats, des web-séries ou encore des saynètes de théâtre.

Avec mon groupe, nous nous sommes concentrés sur un projet de prévention du harcèlement scolaire auprès d’écoliers par la lecture de livres adaptés pour ensuite faire naître un débat.

Cependant, ce projet n’aboutira pas. Car, je cite, « il vaut mieux se concentrer sur notre établissement comme une autre intervention est déjà en place ».

Cette intervention consiste à mettre en place des réunions « d’information » un midi par semaine. C’est là qu’il y a un problème.

Est-ce que des personnes absolument pas touchées par le harcèlement scolaire vont aller à ces réunions ? Non.

Est-ce que des personnes harcelées vont s’y rendre pour se manifester ? Non.

Est-ce que les harceleur•ses vont s’y dénoncer ? Non.

Alors, oui, dans les établissements scolaires, ou au moins les lycées, des plans de prévention sont mis en place. Nous avons les clés en main pour prévenir et AGIR, cependant on ne s’en donne pas les moyens.

Cette formation d’ambassadeurs de lutte contre le harcèlement scolaire ne m’a personnellement pas fait d’effet. Non que je n’ai pas de cœur et n’ai pas été dégoûtée de ce que j’ai pu entendre, mais parce qu’elle manque de concret. »

Ce manque criant de concret, plusieurs professeures en ont aussi témoigné.

Des professeurs désarmés

Cette madmoiZelle est professeure d’histoire-géo et d’enseignement moral et physique depuis trois ans. Elle nous explique qu’elle n’a pas du tout les armes pour lutter contre le harcèlement scolaire :

« J’ai un master Métiers de l’Enseignement & de la Formation mention histoire-géo, autrement dit, LA formation professionnelle menant au métier de prof, avec des cours de pédagogie et tout ça. J’ai suivi un parcours très classique à la fac, en voulant être prof dès le départ, donc en prenant toutes les options adaptées. Je suis donc censée faire partie des gens les mieux formés.

Je suis devenue prof avec la campagne de communication contre le harcèlement, donc c’est un enjeu que je connais depuis le début de ma courte carrière.

Je n’ai eu aucune formation ayant pour thème le harcèlement scolaire.

Pourtant, je n’ai eu aucun cours traitant de la façon de détecter ou réagir face au harcèlement. Je n’ai eu aucune formation ayant pour thème le harcèlement scolaire.

C’est déjà grave, mais si en plus on rajoute le fait que je suis prof d’enseignement moral et civique, ça devient scandaleux…

Il y a une procédure qui a été mise en place par le ministère, mais on doit aller de nous-mêmes sur le site Internet dédié pour en être informé•es. Donc niveau formation, on n’y est pas du tout. »

Pour cette jeune prof de 22 ans, c’est le même constat :

« Cette année, je suis prof d’anglais en REP+ (réseau d’éducation prioritaire plus) dans un collège de banlieue. Autant dire que les insultes/remarques sur le physique, les vêtements, performances scolaires, la situation familiale, religion, l’origine, le sexe, le genre… fusent à longueur de temps.

Étant un peu sensibilisée sur le sujet de par mon expérience personnelle, j’essaye de ne pas laisser passer les remarques comme si de rien était, comme si c’était normal de se faire insulter.

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Je prends parfois du temps pour faire un petit point « respect des autres » (ce dont ils se moquent complètement, ils recommencent au prochain cours).

Je fais même des séquences sur le harcèlement et le cyber-harcèlement pour essayer de les sensibiliser en leur montrant des spots publicitaires, des témoignages, des histoires tragiques et d’autres qui se finissent bien (on trouve de plus en plus de séquences dans les manuels d’ailleurs, c’est bien que quelque chose est en route).

J’essaye d’instaurer une ambiance de respect au sein de ma classe, en réprimandant chaque insulte entendue (soit celles dans les langues que je peux comprendre).

On ne nous apprend pas à parler des sujets qui fâchent, à régler les conflits, alors peut-être que je ne choisis pas les bons mots, la bonne méthode de communication.

Mais comment avoir un vrai impact ? On ne nous apprend pas à parler des sujets qui fâchent, à régler les conflits, alors peut-être que je ne choisis pas les bons mots, la bonne méthode de communication.

Durant mon année de stage, j’avais d’ailleurs demandé à ma formatrice comment régler une situation d’insultes répétées dans une de mes classes et elle m’avait simplement répondu : « Ça dépend de toi et de ta classe »…

Et comment pouvoir continuer à faire cours quand on a une classe que trois heures dans la semaine, qu’il faut parler anglais un maximum et que l’on veut avancer dans son cours ? On a déjà les bavardages à gérer, les boulettes qui volent à surveiller, les questions auxquelles répondre, les papiers à distribuer… Comment, dans ce laps de temps, repérer du harcèlement ? »

Les professeures qui ont témoigné ont ainsi expliqué ne pas avoir reçu de formation pour savoir comment déceler le harcèlement scolaire et le régler. Et quand elles viennent en aide à un•e élève harcelé•e, le soutien de leur hiérarchie ne va pas forcément de soi.

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Aide à personne en danger et absence de soutien

Une madmoiZelle nous a raconté comment elle a dû aller contre les règles de son établissement et mettre sa carrière en péril pour aider une élève victime de harcèlement scolaire.

Elle était alors enseignante dans un collège privé.

« La précision de collège privé est importante, puisqu’en tant qu’établissement privé, nous avons beaucoup moins de subvention et de formation que nos collègues du public.

Nous n’avons ni psychologue ni d’infirmière scolaire, et pas forcément beaucoup de budget pour faire intervenir une association. Pourtant nos élèves sont les mêmes et subissent aussi du harcèlement. […]

Durant cette année, j’animais un club le midi, et j’y ai rencontré une élève. »

Cette élève était harcelée, mais après l’avoir dit au CPE qui a convoqué les responsables, la situation a empiré car ils ont voulu se venger d’avoir été dénoncés. Du slut-shaming grave s’est ensuite ajouté au harcèlement qu’elle subissait et a entraîné des attouchements récurrents dans les couloirs. Elle n’a plus reparlé de ce qu’elle subissait.

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Quand certain•es enseignant•es ont vu qu’elle se scarifiait, ils ont cependant prévenu ses parents qui n’y ont vu qu’une passade adolescente.

« Pour boucler ce dossier, elle a été obligée de voir un psychologue scolaire. Un psychologue scolaire en milieu rural s’occupe d’environ 150 enfants ; il est surtout là pour savoir quelles actions mettre en place pour les élèves en difficulté.

Il l’a vue une fois, lui a donné l’adresse d’une asso pour les ados et c’est tout, affaire réglée. Comme si une enfant de 14 ans allait traverser seule la ville pour se confier à une asso. Tout s’est empiré pour cette élève mais personne n’a rien vu. »

C’est quand la madmoiZelle enseignante a été mutée et a retrouvé l’élève devenue lycéenne par hasard dans une soirée organisée par son nouveau collège que celle-ci s’est confiée à elle. Elles ont donc gardé le contact :

« La veille de la rentrée, j’ai reçu d’elle un mail de suicide : je l’ai appelée, elle était seule chez elle et je suis restée au téléphone avec elle de longues heures avant qu’elle ne finisse par s’endormir. J’ai eu très peur.

Je suis parvenue à joindre le collège où je travaillais précédemment le lendemain pour avoir le numéro des parents. J’ai appelé son père et là les choses se sont envenimées pour moi.

Il a débarqué furieux au collège, indiquant que je n’avais pas à appeler une enfant dans la nuit, qu’on ne pouvait être certain de mes attentions à son égard (sympa la petite allusion pédophile), que lui parler sans leur accord était du détournement de mineur.

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Le collège ne m’a pas soutenue, ils ont dit que je n’avais pas à faire ça, que ce n’était pas ma place, que c’était irresponsable.

Le collège ne m’a pas soutenue, ils ont dit que je n’avais pas à faire ça, que ce n’était pas ma place, que c’était irresponsable.

Ils étaient pourtant bien au courant qu’elle allait mal mais n’avaient rien fait durant son collège. Quant à moi, je n’étais plus sa prof mais son amie.

J’ai appelé des numéros de lutte contre le harcèlement mais quand je leur ai raconté la situation, on m’a dit de ne rien faire ; si les parents ne me soutenaient pas, je ne pouvais pas l’aider sinon je m’exposais à un détournement de mineur. Et comme je n’étais pas dans son établissement, je ne pouvais pas agir avec l’équipe pédagogique.

Aujourd’hui elle est majeure et va bien — oui, je lui ai parlé en cachette pendant près de deux ans pour veiller sur elle. Et quand j’en parle autour de moi, mes collègues me disent : « Tu vois, c’est pour ça que parfois il vaut mieux ne rien faire, tu aurais pu avoir de graves ennuis avec la justice ».

Pour conclure, non les profs ne sont pas formés, du moins pas dans ma région. On nous demande de travailler avec la hiérarchie mais quand celle-ci ne fonctionne pas, que pouvons-nous faire ?

Et si on agit seul•e, certains parents n’hésitent pas à brandir le spectre de la pédophilie. La seule chose qu’il est possible de faire, c’est de convaincre le jeune de parler avec son entourage, et s’ils n’écoutent pas de prendre contact avec une asso. Mais cela nécessite d’être proche du jeune afin qu’il ait confiance et, là encore, être trop proche, c’est suspect.

Je ne suis pas la seule à avoir vécu ce type de situation. J’ai un directeur qui n’a pas hésité à raccompagner une élève chez elle, car elle lui avait dit vouloir se suicider et qu’il avait peur qu’elle ne le fasse sur le chemin du retour. Il est lui aussi conscient des risques encourus. »

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La place des assistants d’éducation

Dans la lutte contre le harcèlement scolaire, les surveillants (appelés AED, assistants d’éducation) ont une position particulière. Julie a travaillé deux ans comme AED avant de devenir cette année professeure de SES.

« Pendant mes années d’AED, j’ai fait des séances de sensibilisation au harcèlement à toutes les classes de cinquième de mon établissement.

Il y avait une heure par classe dans l’année, donc c’était assez court pour tout voir. Pour préparer cette séance, mon CPE avait pris des vidéos et m’avait donné des brochures mises en place par le ministère de l’Éducation.

En ce qui concerne les adultes, du moins au collège, les AED sont en première ligne pour gérer le harcèlement scolaire : comme les élèves nous voient tout le temps, ils ont plutôt tendance à venir vers nous.

C’est à nous d’aller vers un élève qui ne va pas bien, qui reste dans son coin — sachant que dans mon établissement on était sept ou huit surveillants pour 900 élèves, donc il nous était impossible de tout voir.

Et comme nous les surveillons pendant la récréation, on les voit agir entre eux. C’est alors à nous d’aller vers un élève qui ne va pas bien, qui reste dans son coin — sachant que dans mon établissement on était sept ou huit surveillants pour 900 élèves donc il nous était impossible de tout voir. »

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De la position difficile du professeur

Pour lutter contre le harcèlement scolaire, les madmoiZelles qui ont témoigné ont ainsi généralement expliqué que cela relevait encore majoritairement des initiatives personnelles. Cette professeure témoigne :

« On essaye de se débrouiller sur le tas, de faire ce que l’on peut avec ce qui nous vient à l’idée.

Durant mon année de stage, j’ai eu l’impression que mes collègues (tous proches de la retraite) ne se préoccupaient pas outre mesure des quelques situations repérées, se disant qu’il fallait que jeunesse se passe, que ce n’était sûrement pas bien méchant — qu’au pire ils donneraient une petite heure de colle aux responsables si ça recommençait et puis basta.

J’ai donc l’impression que la nouvelle génération de prof apportera un peu plus de solutions, dans le sens où l’on est sensibilisés aux conséquences et au fait que ce ne soit pas normal. Mais encore faut-il se sensibiliser et trouver des méthodes soi-même.

Je ne suis pas sûre que tout le monde réagisse comme moi.

Puisqu’après tout, rien n’empêche une personne homophobe, raciste et/ou sexiste de devenir prof (les concours ne testant pas notre ouverture d’esprit et notre capacité à tenir une classe mais plus nos connaissances universitaires), je ne suis pas sûre que tout le monde réagisse comme moi. »

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Et même sensibilisé•e et avec la volonté de lutter contre le harcèlement scolaire, encore faut-il en avoir les possibilités et les moyens. Cette madmoiZelle souligne la difficulté de repérer le harcèlement :

« J’enseigne une « grosse » matière : je vois mes élèves trois heures par semaine au collège, c’est un des créneaux les plus importants. Mais je les vois toujours dans un cadre restreint, ils ont un plan de classe et sont en cours.

C’est très compliqué de les voir réellement interagir, de repérer qui pourrait être isolé. Je fais régulièrement des travaux de groupe, c’est le seul moyen d’analyser leurs relations.

Au collège (et au lycée), les élèves voient une suite de profs, qui voient une suite de classes : impossible de déceler immédiatement les problèmes relationnels et les cas de harcèlement.

Mais au collège (et au lycée), les élèves voient une suite de profs, qui voient une suite de classes : impossible de déceler immédiatement les problèmes relationnels et les cas de harcèlement.

J’ai 160 élèves chaque année : il y en a une partie que je ne connais même pas pour être honnête ! Et je ne parle pas de mes collègues qui les voient une heure par semaine et ont 500 élèves…

Pour moi, la plus grosse difficulté est là : il faudrait mettre bout à bout ce que chacun repère pour déceler les cas de harcèlement et ce que les surveillants voient dans la cour, mais aucun temps n’est prévu pour ça. Ça se fait seulement entre deux portes en salle des profs, du style « Tiens, j’ai vu que untel était seul en travail de groupe, tu as remarqué quelque chose ? », mais c’est insuffisant.

Les profs ne voient pas tout et parfois ils ne soupçonnaient pas qu’untel pouvait subir du harcèlement. Ce n’est pas forcément se voiler la face, c’est juste qu’avec le nombre d’élèves qu’on voit et le « hachage » du temps passé avec eux, beaucoup de choses nous échappent. Et pourtant j’essaie d’y être très attentive et de nouer une relation de confiance avec eux.

Il y a donc encore un sacré chemin à faire, en termes de formation des profs et de responsabilisation des directeurs et CPE. Dans certains établissements, on ne prend pas ça au sérieux. Je trouve ça très grave et c’est terrible de ne pas pouvoir faire autre chose que dire à un gamin : « Ne t’inquiète pas, je suis là, je t’accompagnerai à la sortie du collège, on ne te fera pas de mal ». Ça ne suffit pas. »

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Les choses avancent, mais pas assez vite

Elle tient cependant à souligner que des établissements les aident à agir :

« Il y a d’autres établissements où on s’en préoccupe beaucoup plus (et heureusement). Dans mon collège actuel, des élèves volontaires sont « médiateurs » : ils portent un brassard pendant les récrés, sont formés à gérer les conflits et sont disponibles pour leurs camarades en cas de besoin. Ils nous permettent aussi d’avoir plus d’yeux et d’oreilles pour repérer les éventuelles victimes.

Il faut ainsi signaler que les choses avancent dans le bon sens : dans beaucoup d’établissements on en parle, on agit. Ça avance, mais pas assez vite, et surtout pas à la même vitesse partout. »

Marie, qui a étudié la façon dont le secondaire lutte contre le harcèlement scolaire, conclut par un témoignage positif :

« Dans le cadre de mon mémoire de première année de master, j’ai eu la chance d’étudier les politiques locales de prévention et de lutte contre le harcèlement scolaire dans le second degré.

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J’ai été assez surprise, après des heures d’entretiens et d’observation avec le personnel éducatif et des élèves, de constater que des choses sont faites aussi bien au niveau national que local.

J’ai été assez surprise, après des heures d’entretiens et d’observation avec le personnel éducatif et des élèves, de constater que des choses sont faites aussi bien au niveau national que local.

Cela va des interventions les plus ludiques aux plus conformes, avec des clubs contre le harcèlement, la formation des professeurs, des ateliers d’affiches ou de conception de vidéos de prévention, des élèves délégués formés aux situations de harcèlement, des interventions d’anciennes victimes auprès des élèves ou des parents.

Si beaucoup de travail reste à faire, les premières pierres sont posées : la porte est ouverte au débat dans la plupart des établissements. Les élèves, par les médias, sont sensibilisés de diverses manières tout au long de l’année, reprennent des exemples de faits divers liés au harcèlement. »

À lire aussi : « Liker, c’est déjà harceler », le clip puissant de Rose Carpet contre le harcèlement scolaire

– Un grand merci à toutes les madmoiZelles qui ont témoigné !


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Les Commentaires

6
Avatar de Fleur d'oranger*
6 novembre 2016 à 11h11
Fleur d'oranger*
Ouais... il y a aussi les profs qui ferment les yeux alors que ça se passe dans leur classe, devant eux.
Mais heureusement que certains essaient de changer les choses
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